NAMUR IS A JOKE: Le festival d'humour imaginé par GuiHome
Du 24 au 27 mars, la ville de Namur s'apprête à être pliée de rire en accueillant des humoristes belges (Kody, Guillermo Guiz, Fanny Ruwet...) et français (Florent Peyre, Baptiste Lecaplain, Olivier de Benoist...) à l'initiative de GuiHome. L'humoriste nous en dit plus sur ce pari fou.
GUIDO: D'où t'est venue l'idée de créer un festival d'humour dans la ville de Namur?
GuiHome: J'avais en tête de faire cela depuis plusieurs années mais je ne me l'étais jamais vraiment avoué. J'ai toujours aimé l'événementiel, la logistique et l'organisation que cela demande. Bloqué comme tout le monde pendant le confinement, j'en ai profité pour donner un coup de boost à ce projet. Dès que je l'ai présenté à la ville de Namur, ils m'ont donné carte blanche. Et quand on voit maintenant l'engouement du public et de la presse pour notre festival, on se dit qu'il y avait vraiment un créneau à remplir.
GUIDO: Un festival d'humour avec 25 spectacles différents mais aussi une scène musicale...
GuiHome: C'était important pour nous de mettre en lumière nos musiciens, surtout en cette période de pandémie qui ne les a pas épargnés.
GUIDO: Lancer un nouveau festival en pleine pandémie, il faut être un peu maso, non?
GuiHome: Je suis plutôt du genre fonceur. La phrase à ne jamais me dire, c'est «Ça va être compliqué». Ça me booste encore plus! Je trouvais cela aussi très symbolique de préparer ce festival alors que tout était à l'arrêt. C'est en quelque sorte un message envoyé au Covid: «On va t'avoir»! Dans le pire des cas, le Covid bousculera un peu les événements, mais on a tellement avancé que ce festival aura de toutes façons bien lieu, quelle que soit la manière. Et il s'installera dans le temps, j'en suis persuadé.
GUIDO: Comment as-tu persuadé ces humoristes français à participer à Namur is a joke?
GuiHome: Je pense qu'ils ont vu que notre approche était cohérente et concrète. Et on a attisé leur curiosité. Ils étaient aussi heureux de pouvoir jouer et de voir qu'un festival leur proposait de les programmer en pleine pandémie.
GUIDO: Comment convaincrais-tu les étudiants à participer à ton festival?
GuiHome: Je pense qu'il y a une grande partie de la jeunesse qu'il ne faut plus convaincre. Ils sont friands de bouger, sortir, se revoir, se rencontrer. On propose de l'humour populaire, de l'humour plus pointu, de l'humour rassembleur ou diviseur. Il y en a vraiment pour tout le monde. En plus, il y aura la possibilité d'assister à un concert après le spectacle ou de boire un verre avant ou après. Et vivre une expérience de 18 heures à une heure du matin.