Coq de combat (Tome 12)
Nominé à Angoulême en 2004, dans la catégorie de meilleure série, ce manga d’arts martiaux fut envoyé dans les cordes par Lapinot. Depuis, la série, déjà primée, a continué son cours. L’histoire raconte la vie de Ryô Narushima, 16 ans. Dans un accès de folie, il lacère ses parents devant sa petite sœur.
Il connaîtra alors l’enfer de la prison, où dès le premier soir il se fait violer et ne survivra que grâce au karaté. Mineur au moment de son méfait, il sortira de la maison de correction très vite. Il plonge alors corps et âme dans la violence, jusqu’au jour où il décide de connaître la gloire au travers des tournois d’arts martiaux.
Ce douzième volume nous narre la fin de son combat contre le champion poids lourds en titre, et ses retrouvailles avec sa sœur. Le graphisme est toujours aussi sublime. Les combats sont fluides à souhait, l’ambiance que dégagent ces images est incroyable. On se sent vraiment au milieu de l’arène. Alors qu’on quitte un combat qui a commencé au tome 9, la fin du douzième semble s’engager vers un autre combat de longue haleine. Ce qui est dommage, car derrière ce manga, il y avait aussi la transcription d’un certain malaise d’une société, qui est passée au second plan. Il faut pourtant retenir la difficulté d’isoler un volume de la série, et donc retenir que c’est une très bonne série, malgré un tome 12 en creux.
Coq de combat, tome 12, de Akio Tanaka et Izo Hashimoto, chez Delcourt, collection Akata
(SM)