City Hunter (Tome 1)
Parfois dans une ville, pour faire régner la justice, il faut contourner les lois. Voilà le travail de City Hunter, alias Ryo Saeba, alias Nicky Larson. Le fantastique manga de Tsukasa Hojo nous revient enfin dans une version deluxe du plus bel effet. Format plus grand que les mangas traditionnels, quelques pages en couleur.
Voilà un bon départ pour fêter les 20 ans de la série, prépubliée pour la première fois dans le magazine Shonen Jump en 1985. La grande arrivée par rapport à la série est le «mokkori», symbolisation de la puissance érectile de notre héros. Ces mokkoris viendront rajouter à l’humour ambiant de la série. Ryo/Nicky y est donc toujours aussi pervers, Kaori/Laura toujours aussi armée en marteaux et leurs clientes toujours plus belles les unes que les autres.
Mais plus que tout c’est l’auteur original qui fait la différence. D’une part, pour son fabuleux dessin qui, au fil des volumes, se révélera de plus en clair, précis et surtout merveilleusement expressif. D’autre part, toutes les loufoqueries qui n’ont pu être adaptées en animé grand public.
Seuls soucis, une traduction qui manque encore de précision par moments et le temps d’attente des 31 prochains tomes au rythme d’un tous les deux mois. Si vous ne deviez posséder qu’un manga, City Hunter devrait être un des meilleurs choix. Et si après vous êtes en manque, sachez que ses autres séries méritent tout autant d’être découvertes.
City Hunter – T1 de Tsukasa Hojo chez Génération Comics
(SM) et (JCVH)