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10/10/2011

VINCENT LIBEN change de cap

Après dix ans et quatre albums au sein de Mud Flow, Vincent Liben a décidé de larguer les amarres et de se lancer dans une croisière en solitaire. Surprenant et formidable de bout en bout, son premier véritable album solo nous révèle un auteur élégant et terriblement attachant…

 


GUIDO: Peut-on parler de premier album solo? Tu avais déjà publié un disque il y a deux ans mais on retrouve ici une bonne partie des titres déjà présents sur Tout doit disparaître
Vincent Liben:
En fait, cet album est sorti chez PIAS Belgique sous le nom de Tout doit disparaître il y a deux ans, mais était passé un peu inaperçu à l’époque. J’ai eu de bons articles, mais le public ne m’a malheureusement pas suivi. J’ai alors cherché une porte de sortie vers la France où plusieurs labels se sont montrés intéressés. Et mon contrat a finalement été racheté… Ce disque est maintenant distribué sur le territoire français mais sous une autre forme. Il reprend certains titres de Tout va disparaître (dont Mademoiselle Liberté - sur lequel Stéphanie Croibien a cédé la place à Berry) mais d’autres titres ont par contre été éliminés et remplacés par de nouvelles compositions. Les anciennes chansons ont toutes été réarrangées et réenregistrées. En fait, je pense que l’on peut considérer Tout doit disparaître comme une sorte de maquette et ceci comme mon véritable premier album solo.
«Mud Flow est définitivement enterré»

GUIDO: Les textes et les arrangements de ce disque évoquent Gainsbourg, Yves Simon ou Air. On est bien loin de l’univers de Mud Flow…
Vincent Liben:
C’est le moins que l’on puisse dire… On est clairement dans un autre univers. On est toujours les enfants de deux personnes. Et en musique, de nettement plus… C’est clair que j’aime beaucoup Gainsbourg par exemple ou Air, mais je me nourris de beaucoup d’autres influences. D’ailleurs, si mes parents écoutaient beaucoup de chansons françaises quand j’étais petit, je n’en écoutais absolument pas lorsque j’étais adolescent. J’écoutais beaucoup Nirvana ou REM, mais jamais de chanson française. Mais alors, pas du tout. Ce n’est que récemment que j’ai commencé à m’y intéresser.

GUIDO: Ce premier album solo signe-t-il la fin des haricots pour Mud Flow ou s’agit-il juste d’une parenthèse dans la carrière du groupe?
Vincent Liben:
Mud Flow est définitivement enterré. Non, il ne s’agit pas d’une escapade. Cela faisait dix ans que le groupe existait. Nous avons enregistré quatre albums dont je suis extrêmement fier, mais J’avais de plus en plus l’impression de tourner en rond. J’aspirais à faire d’autres choses. Après dix ans de groupe, de concessions et de divergences artistiques, j’avais envie d’assumer les choses totalement. Ces mélodies me trottaient déjà en tête lorsque j’étais encore dans Mud Flow et il était hors de question que je puisse utiliser ces compos au sein du groupe.  J’étais aussi terriblement frustré par l’utilisation systématique de l’anglais. J’avais envie d’écrire et de chanter en français mais il était évidemment hors de question de faire du Mud Flow en français. Lorsque j’ai commencé à travailler sur quelques titres de mon côté, les mélodies et les arrangements sont venus de manière naturelle.
GUIDO: Le moins que l’on puisse dire, c’est que le changement de style est radical!
Vincent Liben:
 Le rock, c’était bien durant une période, mais je pense qu’il faut laisser cela à la fougue adolescente. Je ne veux pas faire des albums pour faire des albums. Il valait mieux arrêter. J’ai l’impression d’être nettement plus sincère aujourd’hui. On me demande encore régulièrement quand Mud Flow sortira un prochain album. Eh bien, sorry…
«Berry a un talent fou»

GUIDO: La présence de Berry sur Mademoiselle Liberté, c’est la surprise du chef…
Vincent Liben:
C’est clair! J’adore Berry… L’album Mademoiselle, c’est une véritable claque, sans aucun doute l’un des albums que j’ai le plus aimé ces dernières années! Elle a un talent fou. Sa rencontre, c’était un immense coup de chance. J’ai rencontré le chef de projet de Berry (chez Mercury) lors de mes contacts en France et il lui a fait écouter mes compositions. Elle a adoré… Comme il était question de signer, il m’a proposé de faire un duo avec elle. Finalement, je n’ai pas signé chez Mercury, mais nous avons néanmoins fait ce duo.
GUIDO: Tu es à la fois auteur, compositeur et réalisateur de l’album. Tu as cependant pu compter sur les coups de mains de très grosses personnalités…
Vincent Liben:
Absolument. J’ai été épaulé par Axelle Renoir - qui a signé les arrangements de cordes sur le titre Wladimir - ainsi que par le producteur Dominique Blanc Francard qui a fait le mastering de l’album. Axelle a été très présente tout au long de l'élaboration du projet. Elle venait souvent en studio. C'était très enrichissant. C’est une personne terriblement sympathique et chaleureuse... Pour ce qui est de Dominique Blanc Francard, c'est l’amie d'une amie qui le connaît très bien qui lui a proposé de faire le mastering. Et Dieu sait si le mastering d’un album est important. C'est un peu son emballage… Il a très vite compris la direction dans laquelle je souhaitais aller et a fait un super travail tout en douceur.
Vincent Liben: “Vincent Liben” (PIAS)

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