CD: Geike – For The Beauty Of Confusion
Cocorico… C’est du Belge et c’est pas mal foutu! Nous sommes en 2008 et Geike Arnaert décide de quitter Hooverphonic, laissant Alex Callier orphelin de sa chanteuse fétiche.
Pas un claquage de porte, mais tout simplement l’envie de ne pas rester enfermée dans la facilité et de se remettre en question. Pour ce premier album de l’ère after-Hooverphonic, il était impératif pour Geike de prendre ses distances par rapport au style de ses anciens compères. Dès les premières notes d'In Gold qui ouvre la galette, on constate qu’elle n’est plus la chanteuse d’un groupe mais que la musique, la mélodie et les arrangements se mettent au service de sa voix cristalline. Plus électroniques qu’électriques, les arrangements se veulent mystérieux, ouatés sans tomber dans l’expérimental, d’une beauté froide, à l’image de notre blonde compatriote. Même si l’album est inégal, il est de bon augure pour le futur.