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21/05/2012

Sioen point barre!

Après l’Afrique du Sud, Sioen renoue pour notre plus grand bonheur avec une pop colorée et festive. A un peu plus de trente ans, Frederik Sioen semble en tout cas paré pour (enfin) parvenir à exporter sa musique de l’autre côté de la frontière linguistique…


«Je suis très heureux car je vois que la firme de disques croit très fort en ce disque et qu’ils se sont décarcassés pour organiser pas mal d’interviews. Auparavant, j’avais de grosses journées promo en Flandre, mais quasi rien du côté francophone. Cette fois, j’ai la chance de rencontrer pas mal de journalistes francophones, aussi bien pour la presse écrite que pour la radio.»
 
GUIDO: L’album ne porte pas de nom… Pourquoi?
Sioen: Si si… Il y a un point après Sioen. Et ce point a son importance. Mais attention, ce n’est pas un point final, bien au contraire. Ce point est un point affirmatif. J’ai fait trois albums singer–songwriter sur lesquels le piano était vraiment central, puis ce disque en Afrique du Sud. Ce nouvel album est aussi un peu la recherche de mon identité. Qui est Sioen? Qu’ai-je envie de raconter? Je pense que j’ai réinventé ma propre identité avec cet album.
 
GUIDO: Déjà la midlife crisis?
Sioen:
Non, pas encore… (rires) Mais j’ai 32 ans et je dois bien reconnaître que je vis une période charnière dans ma vie. Je ne suis plus tout-à-fait un débutant – j’en suis déjà à mon quatrième album – et, que ce soit au niveau personnel ou sur le plan artistique, je me pose pas mal de questions.
 
Voyage Voyage
 
GUIDO: Tu as beaucoup voyagé pour ce nouvel album… Ces voyages et ces rencontres, c’était une volonté ou une idée de la firme de disques?
Sioen:
A la suite du projet Calling Up Soweto, j’ai eu un peu de mal à me focaliser sur ce que je voulais raconter, à trouver un lien entre les morceaux que j’avais déjà écrits… J’avais le besoin de rencontrer d'autres musiciens, des arrangeurs, de confronter mes idées. J’en avais envie, c’était nécessaire pour moi afin d’avancer en tant qu’artiste. Et j’ai eu la chance de bosser avec de grosses pointures… J’ai travaillé avec de grands artistes en Suède et en Allemagne, Peter Kvint entre autres qui a bossé avec Britney Spears, Heather Nova ou Sheryl Crow. Avec un Texan à Berlin, un Anglais à Hambourg, … Pour ce nouvel album, j’ai composé plus de 60 titres, très divers, pour finalement n’en retenir que 13 après les avoir retravaillés avec eux. C’était la toute première fois que j’enregistrais la totalité des morceaux que j’avais créés.
 
GUIDO: Il n’était pas possible pour toi d’obtenir le même résultat en enregistrant en Belgique?
Sioen:
Oui et non… Je ne pense pas. Je voulais sortir de chez moi, car c’est en travaillant avec d’autres personnes que l’on trouve sa propre identité. C’est un peu comme un étudiant qui part à l’étranger, en Erasmus. C’est très certainement à l’étranger qu’il va le plus apprendre sur lui-même.
 
GUIDO: Si l’album a été enregistré dans des lieux et avec des personnes différentes, cela ne s’entend absolument pas.
Sioen:
Oui, je souhaitais garder une cohérence. Je tenais à garder uniquement les morceaux qui me ressemblaient. Ainsi, j’ai enregistré certains titres qui étaient de belles réussites, mais que je n’ai pas retenus car ils ne me correspondaient pas. Je tenais à garder un fil rouge, une cohérence.
 
Calling up Soweto
 
GUIDO: Sioen. est plus jovial que les précédents, plus coloré. Pourtant, les thèmes abordés ne sont pas toujours joyeux!
Sioen:
C’est une excellente remarque. Je sais que même si je suis une personne plutôt joviale, une certaine mélancolie m’habite. En Afrique du Sud, j’ai découvert qu’elle pouvait s’accompagner d’un sourire, alors que chez nous, cette mélancolie est souvent synonyme de tristesse.
 
GUIDO: Le projet Calling up Soweto a visiblement eu un impact sur ta vision de la musique…
Sioen:
C’est clair. Je suis allé huit fois à Soweto et au total, j’y ai vécu pendant plus d’un an et demi. Une expérience comme celle-là te change en tant qu’homme et a un impact inévitable sur ta manière d’écrire. Cette expérience m’a permis de me libérer de mon piano, cela m’a également donné envie de faire bouger le public. Le piano reste mon instrument de prédilection. Mais sur ce nouvel album, je voulais le garder comme couleur plutôt que comme base.
 
GUIDO: La pochette et l'artwork de l’album sont fort soignés. L’objet CD représente encore quelque chose d’important pour toi?
Sioen:
Je suis fort attaché à l’objet. J’ai une très grande collection de CD et j’en achète encore régulièrement. Je tenais à ce que les personnes qui ont acheté le disque puissent aimer les visuels, qu’ils aiment la musique comme l’objet.
 

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