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06/05/2013

NOLWENN LEROY: «Aux Etats-Unis, je franchis les étapes que je n'ai pas vécues en France, c'est enrichissant»

Si, à trente ans, tout sourit aujourd’hui à Nolwenn Leroy, force est de constater que la sirène bretonne a connu un parcours plutôt chaotique après son sacre à la Star Academy en 2002… Magnifiquement remise en selle grâce au 1,2 million d’exemplaires vendus de Bretonne, elle a aujourd’hui le monde à ses pieds et des projets plein la tête. Rencontre avec une artiste d’une simplicité touchante.


GUIDO: Le succès de Bretonne a surpris tout le monde. La pression était-elle présente au moment d’enregistrer ce nouvel album?

Nolwenn Leroy: Au départ, l’album Bretonne était une parenthèse. J’avais enregistré ces chansons pour me faire plaisir et je n’en attendais rien. Son succès a été complètement imprévisible… Mais je n’ai pas vraiment ressenti de pression pour l’enregistrement de Ô Filles de l’eau. Les gens de chez Universal m’ont donné carte blanche et laissé travailler dans la sérénité.

GUIDO: Tu as travaillé avec la même équipe que pour Bretonne.

Nolwenn Leroy: Je souhaitais retrouver cette couleur, ce son qui a tant plu au public avec Bretonne, et que les gens attendent maintenant lorsqu’ils viennent me voir sur scène. Cela me semblait une évidence de retravailler avec la même équipe, et avec Jon Kelly bien évidemment. On repartait un peu de zéro, mais boostés par le succès.

GUIDO: Cet album, tu l’as cependant composé quasi entièrement!

Nolwenn Leroy: J’avais plein d’idées, et une très grande envie de composer. Et de fait, je n’ai jamais écrit autant de chansons sur un album que sur celui-ci… La base de Ô Filles de l’eau, ce sont d’ailleurs mes chansons. Les compositions que m’ont offertes Hubert Mounier, Jean-Louis Murat et Christophe Miossec sont arrivées à la fin du projet. Comme des cadeaux… Et elles rentrent formidablement bien dans le concept.

GUIDO: Pourrais-tu aujourd’hui envisager d’enregistrer un album sans en écrire les compositions?

Nolwenn Leroy: Non, très clairement. J’ai toujours été présentée par ma voix, et on m’a toujours mise en avant de cette manière-là. L’autre jour, lorsque je faisais Taratata, Nagui me disait: «Il faut que tu dises que tu écris tes chansons». En fait, à part sur le premier album, j’ai toujours participé à l’écriture des chansons. Même pour le second album avec Laurent Voulzy, j’avais écrit plusieurs chansons. Je suis peut-être un peu modeste par rapport à cela. Ou peut-être que je ne parviens pas bien à me vendre.

GUIDO: Tous tes albums tournent autour d’un thème bien précis.

Nolwenn Leroy: En effet. Il y a toujours une idée centrale, une sorte de fil rouge. Et ensuite, cela me permet d’exprimer des choses très personnelles à travers ce champ lexical, ce concept. Les histoires font également naître des images.

GUIDO: Tu reviens tout juste des Etats-Unis où Bretonne est sorti dans une version un peu remaniée…

Nolwenn Leroy: Les USA, c’est une opportunité fabuleuse. J’ai vécu dans l’Ohio pendant un an. C’est un pays auquel je suis très attachée. Et puis, c’est marrant, mais j’avais envie de dire à ma famille d’accueil qu’ils allaient pouvoir acheter mon disque. C’est bien plus cela qu’un rêve mégalo. L’année où j’ai étudié là-bas a été très importante pour moi. C’est à ce moment-là que j’ai envisagé pour la première fois de faire de la musique mon métier.

GUIDO: Concrètement, quels sont les retours là-bas?

Nolwenn Leroy: J’ai donné mon premier concert et fait ma première télé (sur la chaîne Fox5) il y a quelques jours. Les retours sont bons. Des dates ont été bookées, également plusieurs festivals. Mais je suis bien consciente que je suis une inconnue totale là-bas et que je pars de zéro. Tout en bas de l’échelle. Finalement, d’une certaine manière, je franchis là-bas les étapes que je n’ai pas vécues en France. C’est assez enrichissant.

GUIDO: Tu sembles heureuse et sereine. Ton métier demande cependant pas mal de sacrifices…

Nolwenn Leroy: Une certaine rigueur est nécessaire dans l’hygiène de vie. Il faut une certaine discipline pour tenir le coup. Je suis malheureusement très fragile comme le sont pas mal de vocalistes. Je sais que le moindre écart me trahit tout de suite. Je dois faire attention. C’est normal. La musique, c’est une passion, et également mon métier.

GUIDO: Tu as surpris tout le monde aux NRJ Music Awards, au moment de recevoir trois disques de platine pour Ô Filles de l’eau

Nolwenn Leroy: J’étais folle de joie! Et c’est vrai que je me suis laissé envahir par les émotions. La moindre des choses, selon moi, c’était de remercier le public, les personnes qui me soutiennent. Je voulais les remercier de ce qu’ils me font vivre depuis dix ans, et ces deux dernières années plus particulièrement. C’est clair que je me suis laissé submerger par l’émotion, mais sur le fond, je suis bien contente de l’avoir fait, sinon je serais partie comme une voleuse. J’ai pris le pouvoir et je crois que les gens étaient contents que je le fasse.

Nolwenn Leroy: Ô Filles de l’eau (Universal)


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