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18/03/2014

MON ERASMUS: Anecdotes du bout du monde

Les voyages forment la jeunesse… Voici la preuve par trois avec les récits des aventures de trois étudiants qui sont partis en Erasmus pendant leurs études.


Charlotte à Barcelone

«Une mariée zombie dans le train»

«J’ai énormément de très bons souvenirs; j’ai pu découvrir la ville de Barcelone, assister à des matchs du FC Barcelone au Camp Nou, j’ai surtout adoré le folklore comme les fêtes de la Mercè. Ce sont trois jours de fêtes, concerts, feux d’artifices, de castells (une tour humaine de plusieurs étages) et de correfocs (ce sont des groupes déguisés en diables, qui dansent sur un rythme de percussion avec une pique au bout de laquelle il y a des feux d'artifices). J’ai également pu rencontrer des personnes venues du monde entier, avec qui se créent des liens très forts; nous avions l’habitude de nous retrouver dans notre bar Erasmus où nous avons passé des soirées incroyables! Un soir de semaine, nous sommes tous sortis déguisés pour Halloween; je m’étais déguisée en mariée zombie avec un voile taché de faux sang, un visage couvert de maquillage pour paraître effrayante, etc. La soirée a été très bonne mais très arrosée, et vers 6 heures du matin, nous sommes allés vers le FGC (un train qui relie en 30 minutes le centre de Barcelone au campus universitaire). Malheureusement, je me suis endormie dans le train, et lorsque j’ai ouvert les yeux, il était 10 heures du matin et j’étais toujours dans le train, dans mon costume de zombie avec un ami brésilien déguisé en loup-garou. Nous avions fait la ligne complète du train cinq-six fois (voire plus), et nous étions au milieu de travailleurs et des enfants, qui nous regardaient tous très surpris!»

Elise à Istanbul

«Une engueulade entre profs et étudiants»

«Je dois bien avouer qu’Istanbul n’était pas la première destination à laquelle j’ai pensé lorsque j’ai commencé à me demander où je voulais partir en Erasmus. Après avoir fait des recherches sur les différentes universités que nous pouvions choisir pour partir en Erasmus, j’ai eu un coup de cœur pour la Bahcesehir University à Istanbul. Le campus principal se trouve le long du Bosphore, un endroit presque idyllique pour un Erasmus me suis-je dit! Ensuite je me suis renseignée de façon un peu plus précise sur Istanbul. Différences culturelles, ville cosmopolite, climat agréable, fêtes étudiantes, infrastructures et équipement dans l’université à tomber, une université qui accueille beaucoup d’Erasmus, ont été les principales variables qui ont motivé ma décision. Je dois avouer que le comportement des étudiants m’a vraiment surprise au début, ils débattent des concepts que les profs enseignent avec les profs, cela peut parfois ressembler à une engueulade, mais non, ils sont juste en train d’échanger leur point de vue, il nous a fallu le temps pour nous y habituer. Les étudiants sortent et rentrent un peu comme ils veulent du cours, en tout cas dans les cours de master que j’ai suivi (finance et marketing). Quand ils reçoivent un appel, ils sortent de la classe, et cela semble ne déranger ou choquer personne…»

Jérémy à Montréal

«Une drôle de façon de parler le français»

«On m’avait présenté le Canada comme un pays où les études sont classées parmi les plus difficiles. Personnellement, je n’ai pas eu cette impression. Pour moi, quelqu’un qui travaille régulièrement et sérieusement en Belgique n’aura aucune difficulté à réussir au Canada. De plus, à ma grande surprise, les cours de ma maitrise ne se donnaient pas en auditoire mais dans des petits locaux. Nous n’étions généralement qu’une dizaine d’étudiants à suivre le cours, ce qui favorisait grandement l’interaction. Enfin, le système canadien valorise davantage le travail réalisé durant l’année plutôt que l’examen final, ce qui permet aux étudiants de se rattraper en cas de mauvaise note et réduit le stress. Tout le monde sait que les Québécois ont une manière de parler le français relativement différente de la nôtre. Ils francisent également bon nombre d’expressions anglaises. Ainsi, lors d’un diner au restaurant, je remercie la serveuse venue remplir mon verre d’eau. Celle-ci me gratifie alors d’un «bienvenue». Etant assis depuis dix bonnes minutes, je suis étonné qu’elle ne me remarque qu’à ce moment-là. Par la suite, j’ai appris que son «bienvenue» n’était en fait qu’une traduction du «you’re welcome» anglais, l’équivalent du «de rien» employé chez nous!


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