Sortie CD: Bony King – Wild Flowers
Ses deux premiers albums nous avaient présenté un chanteur à la voix angélique surfant sur une musique aérienne et douce à souhait. Eleonore, son troisième opus (2012), était épuré à l’extrême. Trois ans plus tard, The Bony King of Nowhere est devenu Bony King. Mais ce changement n’est pas uniquement cosmétique.
Certes, Bram Vanparijs n’abandonne pas son environnement folk, mais le Gantois éprouve tout-à-coup le besoin de quitter sa cabane perdue au milieu de l’Amérique profonde, de déployer ses ailes et de s’envoler vers le voisin canadien. Et plus précisément vers un horizon occupé par l’illustre Neil Young. Quoi de plus normal que de retrouver aux côtés du piano et de la guitare acoustique un violon, une batterie, et surtout la steel guitare de la country nord-américaine. Ecoute Sad Rosanne, et si tu kiffes, plonge les yeux fermés.