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07/03/2016

GRANDGEORGE: Feel Good Artist

Benjamin GRANDGEORGE est un homme heureux… Quelques mois après le succès de son single So Fine, il s’apprête à mettre sa carrière d’ingénieur entre parenthèses pour se consacrer entièrement à sa passion. À l’heure où vous lirez ces lignes, notre gaillard aura sans doute déjà remis sa démission à son employeur. Et il ne fait aucun doute que des titres tels que How Long ou Can’t see you passeront en boucle sur les ondes. Rencontre.


GUIDO: Lorsqu’on te voit sur scène ou aujourd’hui dans les locaux de PIAS, tu sembles toujours heureux!

GRANDGEORGE: C’est vrai que je prends énormément de plaisir. À tous les niveaux. En studio, sur scène, en promo, … Je me rends bien compte que mon parcours d’ingénieur ne me prédestinait pas à vivre ceci.

 

GUIDO: Pouvons-nous revenir sur ton parcours scolaire et professionnel?

GRANDGEORGE: J’ai fait une partie de mes études en Angleterre et une partie en Belgique, pour ensuite les terminer en France où j’ai passé mon BAC. Ensuite, j’ai dû faire un choix d’études et de carrière. Déjà à l’époque, j’avais très envie de me lancer dans la musique. J’avais la chance d’être fort en maths et en physique. Mon père m’a conseillé de faire des études en insistant sur le fait qu’ensuite, toutes les portes seraient ouvertes. J’ai fait l’École Centrale qui offre une formation très généraliste, principalement axée sciences et mathématiques mais avec également des cours de marketing. J’ai terminé mes études, fait un stage. Cela m’a plu et j’ai ensuite trouvé un boulot d’ingénieur à Bruxelles. De fil en aiguille, j’ai continué là-dedans. Après dix ans dans le secteur industriel, et alors que j’approchais de la trentaine, je me suis dit que si je ne prenais pas de risques maintenant, alors la voie serait toute tracée pour le restant de ma vie.

 

GUIDO: Tu as alors donné ta démission?

GRANDGEORGE: Début 2013, j’ai décidé de prendre une année sabbatique. Le temps de tout mettre en place, je me suis arrêté de bosser fin 2013. Durant ces douze mois, je me suis exclusivement consacré à la musique. J’ai écrit, composé, fait des jam sessions avec des musiciens un peu partout, enregistré des maquettes de chansons chez moi. Bref, je me suis fait plaisir. Et ensuite, je me suis préparé à reprendre le boulot.

 

GUIDO: La mort dans l’âme?

GRANDGEORGE: Oui et non. Mon projet commençait à prendre forme, j’avais trouvé des musiciens de qualité et j’avais de chouettes compos. Mais par contre, je n’avais aucune piste auprès de labels. Le premier jour de reprise, j’étais un peu perdu. Alors que j’allais entrer en réunion à Anvers, j’ai envoyé un SMS à un ami qui bosse dans une radio afin de lui demander conseil sur les démarches à entreprendre pour faire connaître mon projet. La réponse ne s’est pas fait attendre. C’est lui qui m’a finalement permis de rencontrer le label PIAS. Et c’est encore lui qui m’a permis de rencontrer Mark Plati (producteur/mixeur pour David Bowie, Charlie Winston, Louise Attaque, …).

 

Artiste entre deux réunions

 

GUIDO: Tu travailles actuellement?

GRANDGEORGE: Oui, je bosse… Je suis toujours chez Air Liquid. Mais j’approche du moment où je vais donner ma démission. Les choses s’emballent pour moi et cela va devenir impossible de gérer mon job et une carrière dans la musique de front. Il y a un moment où il faut se lancer, oser prendre des risques. Aujourd’hui par exemple, je suis en congé. J’aime beaucoup mon boulot, mon boss est sympa, mais cela devient vraiment compliqué. Je prends congé l'après-midi lorsque j'ai un concert, et le lendemain je retourne travailler normalement. Sur le long terme, ce n’est pas possible de construire une carrière artistique de cette manière. Financièrement, c'est difficile d'abandonner mon métier, mais je ne connais personne dans ce métier qui a réussi sans avoir pris des risques.

 

GUIDO: En Belgique, ce n’est pas évident mais de plus en plus d’artistes parviennent à se faire connaître à l’étranger. Tu es en contact avec certains d’entre eux?

GRANDGEORGE: Oui, Saule par exemple. Il a deux enfants et il vit de cela. Il faut cependant être réaliste. Il y a des success stories comme Selah Sue ou Stromae, mais ce sont des exceptions. Et puis ensuite, il faut pouvoir durer pour en vivre toute sa vie. Pour te donner une idée, moi je ne peux pas en vivre actuellement. Car il faut financer un projet, il faut payer des musiciens, des studios. Aujourd’hui, je perds plutôt de l’argent. Sauf que c’est un investissement et qu’ensuite, ce qui fait vivre, ce sont les concerts. Pour le moment, je suis encore salarié. Peut-être que je prendrai un statut d’artiste (SMART) dans un premier temps. La question viendra peut-être assez rapidement, mais j’essayerai probablement de me débrouiller sans. Enfin, on verra.

 

 

GUIDO: Tu as dépassé la trentaine. Les chansons de ce premier album, tu les as écrites au fil du temps durant ces dix ou quinze dernières années?

GRANDGEORGE: Eh bien non, pas du tout. Les chansons ont toutes été écrites sur une période de trois mois, fin 2013. Avant cela, je n’avais que quelques pistes, des idées. Pour pouvoir écrire, j’ai besoin de calme, de m’isoler. Depuis que j’ai repris le boulot, je n’écris plus rien. J’ai des idées de choses dont j’ai envie de parler et quelques mélodies, mais il faut du temps et de l’énergie pour pouvoir donner vie à ces idées.

 

GUIDO: Qu’est-ce qui t’a donné l’impulsion de faire de la musique?

GRANDGEORGE: On est sept enfants dans la famille et nous sommes tous musiciens. Mes parents - surtout mon père - nous ont tous poussés à pratiquer l’un ou l’autre instrument. Lorsque j’étais petit, j’ai ainsi appris le piano et la clarinette. Ce n’est que plus tard que j’ai commencé la guitare. À la maison, on écoutait évidemment beaucoup de musique. Alors aujourd’hui, j’écoute vraiment de tout. Beaucoup de musique classique, en particulier la musique sacrée de Mozart, les opéras et les concertos pour solistes. Mais également et bien évidemment du rock et de la pop. J’adore la musique de tous horizons et tous styles.

 

GRANDGEORGE: Coming In (PIAS)

 


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