Et si tu envisageais un stage postuniversitaire à l'étranger avant de te lancer sur le marché de l'emploi?

Tu as enfin ton diplôme en poche, mais tu ne sens pas encore prêt à affronter le terrible marché de l'emploi? Comme Audrey, et si tu optais pour un stage postuniversitaire à l'étranger afin de te familiariser avec le milieu du travail tout en profitant d'une bénéfique expérience dans un nouveau pays? C'est ce que propose WEP (www.wep.be) aux jeunes diplômés qui auraient envie de rajouter une belle ligne à leur CV…

GUIDO: Quelles raisons t’ont poussée à envisager un stage postuniversitaire?

Audrey: J’ai terminé mes études à l’âge de 23 ans en ayant la chance d’avoir tout réussi d’un coup. Je n’étais pas encore totalement prête à me lancer dans le monde professionnel. Je n’avais aucune contrainte. Je n’étais pas encore propriétaire d’un bien et je n’avais pas encore un job en CDI. C’était l’occasion ou jamais de m’enrichir au niveau professionnel afin d’acquérir de nouvelles compétences. Le but était de faire quelque chose en lien avec mes études pour avoir plus de bagage et expérience à mon retour. Je voulais aussi développer de nouvelles connaissances dans des sujets je ne connaissais pas.

GUIDO: Pourquoi le Canada?

Audrey: Mon premier critère était le bilinguisme. Je voulais revenir parfaitement 'fluent' en anglais. Dans ma tête, c’était obligatoirement une ville anglophone. Je voulais partir hors Europe, étant une globe-trotter dans l’âme. J’étais déjà partie en Erasmus à Dublin lors de mon Master.

Pour ce voyage, je voulais marquer le coup en visitant quelque chose de totalement nouveau, plus loin, plus enrichissant…

GUIDO: WEP, c'était un choix évident?

Audrey: J’ai choisi WEP pour deux raisons. Premièrement, c’était une sécurité au niveau administratif. Il n’est pas évident de rentrer au Canada actuellement. Il faut soit un PVT que tu obtiens sous un système de loterie. Il te permet de travailler sur le territoire canadien de manière légale pendant un an. La deuxième possibilité (que j’ai choisie) était de faire un stage non rémunéré avec un visa spécial qui te permettait de rester sur le territoire la durée de ton stage. Deuxièmement, c'est WEP qui m’a mise en correspondance avec leur partenaire local. J’ai pu effectuer des interviews par Skype pour deux stages pour après choisir celui qui me convenait le mieux.

GUIDO: En quoi le stage consistait-il?

Audrey: J’ai contribué à la réalisation de plusieurs projets pour une ONG locale à Toronto, Probe International. Ceux-ci se concentraient sur leur business de café équitable Green Beanery et sur les stratégies de communication/vente à mettre en place pour engendrer des bénéfices.

GUIDO: Qu’est-ce que cela t’a apporté en plus comme expérience?

Audrey: «Rester c’est exister. Voyager c’est vivre». Cette phrase résume en quelques mots l’expérience que j’ai vécue durant quatre mois. J’avais besoin de ressentir de nouvelles choses et de découvrir l’inconnu. Après six ans d’études, j’avais besoin de changer d’air! Je me suis épanouie tant au niveau personnel que professionnel. Et je ne me suis pas trompée, c’est carrément un plus sur un CV. Faire un stage à l’étranger prouve à un futur employeur que tu sais quitter ta zone de confort pour t’adapter à une autre culture du travail. Car, je peux en témoigner, la façon de travailler au Canada n’a rien à voir avec la Belgique.

GUIDO: Dirais-tu maintenant que ce stage entre les études et le premier emploi était salutaire et t’a permis de mieux réaliser cette difficile transition?

Audrey: Oui. Quand je suis rentrée, j’avais plus confiance en moi. J’avais fait ce que je devais faire. Tout le monde n’a pas la chance de vivre cela. C’est un plus! Durant les entretiens d’embauche, j’ai accentué ce voyage!

GUIDO: Conseillerais-tu un stage postuniversitaire aux autres étudiants?

Audrey: C’est une belle expérience à faire dans sa vie si on a un peu d’argent de côté. Pour changer d’air, c’est l’idéal. On s’enrichit à tous les niveaux. Il faut également choisir sa destination en fonction de ses attentes et de ses envies! Que l’occasion est unique et qu'il faut se lancer sans hésiter. Sur place, on s’adapte toujours! Même si au début c’est difficile, on prend petit à petit ses habitudes. Il faut vaincre sa peur de l’inconnu, car on en sort toujours plus fort!