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13/08/2003

RIO DE JANEIRO: La vie tumultueuse d'une perle entre mer et montagnes

Rio de Janeiro est toujours considérée comme la plus belle ville du monde. Ce n’est pourtant pas tout-à-fait le cas quand on voit qu’on y déverse de plus en plus de béton entre les monuments historiques, qu’aucune mesure n’est prise en ce qui concerne les gratte-ciel et que des dizaines de collines sont défigurées par des favelas chaotiques ou encore des bidonvilles. Mais, d’autre part, il est vrai qu’aucune ville au monde ne pourrait jouir d’une situation géographique aussi époustouflante que Rio: les différents quartiers sont implantés entre une mer d’un bleu azur et des montagnes spectaculairement vertes, dominées par ce qui reste de l’ancienne forêt équatoriale de l’Atlantique.


La métropole de Rio de Janeiro compte 7 millions d’habitants (les Cariocas), qui raffolent tous de la plage. Copacabana et Ipanema ne sont pas pour rien les plages les plus célèbres du monde et elles sont considérées par pas mal de monde comme la destination tropicale par excellence. En fait, la réalité est encore plus belle: Copacabana et Ipanema sont tout sauf des pièges à touristes, ce sont avant tout le terrain de jeux des Cariocas. Une promenade le long de l’inoubliable littoral de Rio est une expérience des plus trépidantes: tu peux y croiser un peu partout des joggeurs, des footballeurs, des bodybuilders, des joueurs de beach-volley, des nageurs, des surfeurs, des bodyboarders, des vendeurs de plage, des danseurs, des gamins mais surtout... les plus jolies filles du monde. The girls from Ipanema portent sans aucune gêne, sur et à côté de la plage, rien d’autre qu’un fio dental (littéralement un fil dentaire, ou plutôt un lacet fessier), un appétissant joyau qui a été inventé pour le plus grand plaisir des yeux masculins. En bref: à Rio, la plage n’est pour une fois pas une option mais un must.

Des singes dans la forêt urbaine

Il y a encore d’autres détours obligatoires: tu dois absolument grimper le Corcovado et le Pão de Açùcar, les deux montagnes qui trônent sur presque toutes les cartes postales de Rio. La première est la montagne sur laquelle repose la célèbre statue du Christ qui, avec ses bras énormes, veille sur la ville. Tu peux t’y rendre grâce à un train spectaculaire (25 reais aller-retour) qui réalise l’abominable ascension (en pente raide) pendant 20 minutes en passant par un bout de la forêt équatoriale dans le parc national de Tijuca. Eh oui, tu es encore en plein milieu de la ville et tu peux quand même avoir la chance d’apercevoir des petits singes partant en trombe vers la végétation dense. La vue d’en-haut est vraiment frappante. D’ici, Rio peut vraiment se targuer d’être la plus belle ville du monde. Pour profiter du superbe panorama sur Copacabana, prends le téléphérique jusqu’au sommet escarpé de Pão de Açùcar (24 reais aller-retour). Pão de Açùcar signifie littéralement pain de sucre (si un jour tu le vois, tu comprendras aisément pourquoi), c’est le pic qui s’élève entre terre et mer tout au bout de Copacabana.

En reconnaissance dans la favela

Presqu’un quart des Cariocas vivent dans des favelas, des bidonvilles improvisés construits partout dans la ville contre les collines. Les favelas sont des lieux chaotiques et illégaux qui sont aux mains de différentes mafias de la drogue où la concurrence fait rage. Ce ne sont donc pas des quartiers où il fait bon flâner, mais tu peux toujours réserver une demi-journée pour visiter Rocinha, la plus grande favela de la ville (55 reais, appelle le 3322-2727 et on vient te chercher en minibus à ton hôtel). Une visite de Rocinha est une expérience des plus hallucinantes. La favela est solidement aux mains du Commando Vermelho (Commando Rouge), les plus importants trafiquants de drogue de Rio. Ils ont créé une sorte d’ordre social pervers dans la région, sous le slogan de ‘I know nothing’. Ne manigance rien qui va à l’encontre de leurs principes et tu seras tranquille. Dans le cas contraire, tu seras ‘puni’ et, à ce sujet, pas besoin de te faire un dessin! Lors de ton tour dans la favela, tu tomberas sur un projet social pour les enfants de la rue, tu visiteras une maison, tu iras boire un verre dans un bar, tu feras une promenade à travers un enchevêtrement de ruelles, de couloirs et d’escaliers. Alors, tu te feras lentement une idée sur la structure sociale d’une telle communauté. A faire, car alors, tu n’auras certainement plus le même regard qu’avant sur un bidonville. Un tel tour est parfaitement sans risque: la violence dans les favelas ne concerne seulement que les règlements de compte entre les bandes ou entre les dealers et la police. Si tu y viens en touriste, tu ne seras donc pas concerné.

Garote de Ipanema

Il y a naturellement encore plein d’autres choses à faire à Rio. Ainsi, prends le métro vers la zone Nord et visite Maracanã, le plus grand stade de football du monde (3 reais, inclus la visite du top du top: les vestiaires) où les héros brésiliens du futebol sont vénérés tels des Dieux. Assister à un match est d’ailleurs bon marché et, en principe, pas plus dangereux que chez nous. Promène-toi aussi dans le centre et tu pourras t’étonner du mélange fascinant entre monuments historiques et architectures modernes. Admire les vitraux hauts de plusieurs mètres de la Catedral Metropolitana (construite en béton). Prends le petit tram historique qui te mènera vers le quartier pittoresque de Santa Teresa, via le vieil aqueduc. Le samedi, va manger une énorme feijoada à Garote de Ipanema, le bar à la mode où la chanson du même nom fut composée. Bois avec un roseau dans une noix de coco fraîche sur la plage. Le soir, contemple les prostituées et les travestis dans les quartiers mal famés, près de la discothèque Help et l’Avenida Atlantica. Va observer le Sambódromo, d’où part en février la légendaire parade du carnaval. Prends le bateau pour aller sur l’île dans la baie. Promène-toi dans la forêt urbaine de Tijuca ou – si tu préfères te reposer un peu – en-dessous des palmiers de la hauteur de plusieurs maisons dans le Jardim Botànico. Pour résumer, Rio est une ville qui envoûte tous tes sens. Et tous en même temps.

Herbert De Paepe



Rio de Janeiro pratique

 

Comment y arriver?

Un ticket d’avion pour Rio n’est pas spécialement bon marché (à partir de 565 euros chez Connections), mais tout est relatif: après deux semaines de jobs de vacances, tu as ce montant en poche. Rio est aussi le départ de rêve pour un grand voyage à travers le Brésil. Ca vaut peut-être aussi la peine d’acheter un Airpass: tu peux t’en procurer dans toutes les agences de voyage au Brésil, il coûte environ 400 euros (ça dépend du cours du dollar) et donne droit à 5 vols intérieurs pour une durée de 3 ou 4 semaines. Attention: un tel Airpass doit être réservé et payé à l’avance depuis la Belgique et, souvent, la condition pour l’obtenir est de réserver ton vol intercontinental dans la même compagnie.

 

Monnaie

L’unité monétaire du Brésil est depuis 1994 le real, sous-divisé en centavos. Pour un euro, tu reçois plus ou moins 3,5 reais brésiliens. Et bonne nouvelle: pour un real au Brésil, tu peux plus ou moins acheter autant qu’avec un euro chez nous! Tu peux sans problème retirer de l’argent auprès des nombreux distributeurs Bradesco (ceux-ci ne savent pas avaler ta carte). Echanger des euros cash n’est pas avantageux, mieux vaut prendre des dollars avec toi.

 

Dormir

Copacabana, c’est pas Blankenberge: Réfléchis avant d’aller dormir (ou faire l’amour) sur la plage. Alors, tes vêtements seront volés à même ton corps avant que t’aies pu dire ouf. Il y a des auberges de jeunesse à Rio, dont une à Copacabana qui, après un brainstorming intense, fut baptisée ‘Copacabana Praia’ (Rua Tenente Marones de Gusmão 85). Mais tu découvriras que tu ne te ruineras pas pour un hôtel moyen (sauf durant la saison d’été et pendant le carnaval).

 

Transport

Rio possède un métro moderne et un système efficace de bus, tu ne paies pas plus de 1,30 reais par voyage dans les deux cas. L’inconvénient, c’est qu’ils sont réputés pour leurs pickpockets et – si on doit en croire les chaînes de TV locales – les violentes bagarres qui y ont lieu. Pas de panique: les taxis sont bien plus sûrs (bien que les chauffeurs roulent comme des fous et ne s’occupent pas des feux de signalisation) et ils sont en comparaison pas trop chers.

 

Climat

N’oublie pas que l’été au Brésil tombe pendant nos mois d’hiver. Au carnaval (fin février ou début mars), il fait une chaleur de fou, avec des températures au-dessus des 30°C. Il ne fait jamais froid, seules les nuits peuvent devenir quelque peu plus fraîches de mai à septembre. Il peut toujours pleuvoir (autrefois, Rio était située dans la forêt équatoriale Atlantique), avec de grandes chances pour une averse rafraîchissante en été.

 


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