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22/04/2013

Dans les coulisses de STARTER

GUIDO a profité de son passage à Louvain-la-Neuve pour se faufiler dans les coulisses du tournage de la deuxième saison de Starter, l'émission de la RTBF qui met en lumière les futurs talents de notre plat pays. Pendant une journée, nous avons donc suivi avec attention le tournage du second épisode, pour lequel les jeunes entrepreneurs ont essayé tant bien que mal de convaincre les étudiants transis de froid de goûter à leurs plats, spécialement concoctés pour l'occasion.


C'est effectivement sous des températures polaires que s'annonce cette épreuve fast-food pour les candidats de la télé-réalité ertébéenne. Pas de chance pour eux, celle-ci a lieu en extérieur, sur la Grand-Place louvaniste pour être plus précis. En attendant l'arrivée d'Elodie de Sélys, l'attachante présentatrice du programme (voir notre interview aussi sur notre site), l'attachée de presse nous présente à l'équipe technique (photo 1) qui essaie tant bien que mal de se réchauffer à l'aide de thermos d'eau chaude aromatisée au thé et d'une Senseo plutôt récalcitrante.

Des épreuves inspirées de Pékin Express ou de Top Chef

Lors de cette mise en place, le réalisateur de l'émission nous explique le défi du jour: à l'aide de 400 euros de départ, les deux équipes ont pour mission de réaliser un maximum de bénéfices en vendant dans leur camionnette (photo 2) le fast-food de leur choix. Arrivée sur les lieux, Elodie (photo 3) nous en dit plus sur les différentes épreuves qui émailleront cette saison: «On a essayé de créer des épreuves spectaculaires pour le téléspectateur et intenses à vivre pour le candidat. On garde à l'esprit de faire quelque chose de divertissant et de pédagogique à la fois, comme l'épreuve fast-food du jour ou celle dans l'esprit de Pékin Express de la semaine passée. Grâce à ces épreuves, on en apprend plus sur eux, on voit comment les caractères se dessinent (qui sont les chefs de bande, quels sont ceux qui ont le plus de leadership, …).»

Rapidement, deux visions différentes semblent émerger: la qualité contre la quantité, c'est-à-dire vendre un hot-dog à 1 euro à un maximum d'étudiants contre des crêpes salées plus élaborées mais à un prix plus important (photo 4). Et dès 10h45, les premiers passants sont pris à partie afin de les convaincre de repasser plus tard goûter à leurs préparations. Et les stratégies fusent pour rentabiliser au mieux son produit: une candidate se demande s'il serait possible de faire sa pub pendant un cours dans un auditoire, un autre déguisé en hot-dog charme les étudiantes (photo 5) tandis qu'un dernier n'hésite pas à contrecarrer l'autre équipe avec une blague bien de saison: «n'achetez pas de hot-dogs chez eux, y a du cheval dedans!».

Des caractères qui s'affirment, ce qui permet à Elodie (en pleine retouche de maquillage) de distinguer deux types de candidats: «les entrepreneurs-nés qui n'imaginent pas autre chose que de créer leur propre entreprise et les passionnés qui sont mordus par leur projet et apprennent sur le tas à devenir des entrepreneurs.» Mais attention, ici point de concurrence déloyale ou de rivalité exacerbée, la compétition reste bon enfant et ne compte pas d'élimination pendant son processus, l'objectif étant de permettre à tous les candidats d'y arriver. «On ne sent pas encore la compétition entre eux. Ils ne pensent pas à être les gagnants, ils veulent juste monter leur entreprise. Hier, une candidate m'a même demandé: "Tiens, et le vainqueur, il gagne quoi?",» nous explique Elodie dans un grand éclat de rires.

Coup de feu et coup de stress

Douze heures résonnent sur la Grand-Place et les curieux sont de plus en plus nombreux à se masser devant les camionnettes des deux équipes (photo 6). Alors qu'Elodie brave le froid et enchaîne les lancements (photo 7), en "cuisine", c'est le coup de feu et surtout le coup de stress pour les candidats: leur stratégie sera-t-elle payante? Les clients seront-ils satisfaits? Tant de questions qui trouveront rapidement leurs réponses avec l'arrivée des premiers clients…

Justement une passante croise la route de la vendeuse de crêpes. Quand elle lui propose une crêpe, celle-ci nous sort la meilleure excuse du jour: «non merci, je sors du gastro-entérologue». Imparable! Cela ne démonte en rien la détermination de la candidate qui repart à l'assaut de clients potentiels, sans se démarquer de son éternel sourire. Alors qu'on demande des nouvelles des anciens candidats à la présentatrice («les retours qu'on a sur les anciens candidats sont majoritairement bons, il y en a beaucoup qui ont concrétisé leur projet. Un taux de réussite beaucoup plus élevé qu'on ne le pensait. Je ne prétends bien évidemment pas y être pour quelque chose, mais c'est chouette de se dire que l'émission a pu aider quelques personnes dans leur carrière.»), voici que déboule le lauréat de l'année passée, Renaud Pirotte, qui lancé avec son ami François Dethier une nouvelle bière 100% liégeoise, la Curtius. Il a en effet été contacté par une des équipes pour proposer la Curtius à la vente dans leur cahute de fortune.

L'occasion nous est ainsi donnée de nous entretenir avec Renaud et de connaître l'impact qu'a eu l'émission sur sa toute jeune carrière. «On n'aurait certainement pas eu le même coup de projecteur sur notre projet sans l'émission. C'est très surprenant de revoir toute l’équipe aujourd'hui. Surtout quand on voit tout ce qui s'est passé pour nous depuis.» Et on peut dire que le chemin parcouru est édifiant: création de la société en mars 2012, première bière vendue deux mois plus tard et actuellement dans 150 points de vente et un certain nombre de grandes surfaces. Ils commencent même à être exportés et réfléchissent déjà à d'autres produits pour se diversifier. «ça n'arrête pas et c'est tant mieux,» nous lance-t-il dans un grand sourire.

Du haut de son expérience, Renaud est donc tout indiqué pour prodiguer de précieux conseils aux candidats de cette année. Ils se résument en fait en un mot: profiter. «Ils ont une chance énorme d'être tant accompagnés. Il y a énormément de gens qui ont envie d’entreprendre en Belgique. Eux ont 10 fois plus de chance que les autres, grâce notamment aux coachs. Il faut qu’ils se montrent en faisant la publicité de leurs produits, de leurs projets. Ils doivent vraiment être opportunistes.»

Starter en quelques chiffres

6… candidats seront retenus pour les épreuves finales parmi les 30 présélectionnés

8… émissions de 90 minutes chacune

24… avril: date de diffusion premier épisode

27… ans: l'âge moyen des finalistes de cette saison

30… jours durant lesquels les finalistes avanceront vers la concrétisation de leur projet


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