Anecdotes de festivals (2): Le site

Voici les vacances et ses festivals. Fidèles à notre habitude, on vous remet une couche d'anecdotes, histoire de raviver de bons souvenirs (pour ceux qui en ont), et d'inciter les autres à tenter au moins une fois l'expérience (et en camping, siouplééé). Aujourd'hui, quelques anecdotes sur les festivals en tant que tels...


Anne: "L'Earect festival a lieu dans un chapiteau avec deux énormes structures portantes en son centre. Pendant un des concerts, des spectateurs ont eu la grande idée de grimper sur ces structures jusqu'à six mètres de haut, et de là, ils sautaient dans le public pour une séance de skydiving. Y'a même une nana avec le bras dans le plâtre parmi ces 'divers'. Vu qu'ils s'amusaient plutôt bien, et que personne n'avait l'air de réagir, les plus téméraires ont grimpés jusqu'au toit de la tente (15 mètres à vue de nez) histoire d'aller se pendre aux structures sons et lumières, à la Tarzan. La sécurité a seulement réagi après une demi-heure. Plutôt grave pour un si grand festival."

Jan: "Après les malheureux incidents du Roskilde, le Pinkpop a modifié son site. Les scènes ne sont plus accessibles que par deux petits couloirs par lesquels les gens ne peuvent entrer que juste avant un concert. Quand ce fut le tour de Rammstein, on s'est dit qu'on n'arriverait jamais à la scène, vu le monde qu'il y avait. On est partis par l'autre côté, on a sauté par-dessus les clôtures et on s'est mêlé à la foule comme si de rien n'était. Enfin, quand je dis 'on', ça a marché pour moi. Mon pote, lui, s'est fait gentiment jeter dehors. Note que maintenant, au Roskilde, ils ont opté pour un système de feux rouges. Une fois qu'ils passent au vert, c'est qu'il y a suffisamment de place devant les scènes. A quand la police et ses sifflets?" Ben voyons, et des pont-levis, aussi, non?

Paul: "Le Pinkpop est célèbre pour ses feux de joie: des sacs poubelles verts qui volent dans les flammes, suivis des restes de bouffes, etc... Et c'est là que le ballet des petits hommes aux arrosoirs débute. Téméraires comme tout lorsque les flammes ne sont que des feux follets, ils sont en généralement très vite moins fiers lorsque les flammes grandissent et que par ailleurs, d'autres feux du genre se déclarent sur le site. Mais le top de la décadence, c'est quand même le Roskilde, le dernier soir. Là, les feux de joies sont alimentés de tentes, de sacs de couchage, de chaises... Des mecs à poil entament une jolie chorégraphie digne des Cheyennes autour des flammes en chantant 'youhou ouééé', le tout en évitant de marcher sur des festivaliers qui ont peut-être un peu trop forcé sur la fumette et qui ne se réveillent pas malgré le boucan, et d'autres qui se retrouvent enveloppés dans des films de cellophane (merci les amis!) et qui ne peuvent que ramper pour échapper au bazar. On sous-estime souvent la solidité du papier fraîcheur..."
Reste à voir si la bidoche enveloppée était de première fraîcheur... On en doute un peu, en fait.

(NR)