L’école emportée (Tome 3)
Tokyo, un beau matin. 800 élèves d’une école se rendent en classe, lorsque soudainement, un coup de tonnerre retentit et l’école disparaît, transportée dans un désert apocalyptique. L’incapacité des professeurs à prendre les choses en main obligera les élèves à s’organiser pour tenter de survivre, tentative vaine pour certains de ces enfants.
Après avoir survécu aux atrocités des deux premiers tomes, les élèves s’enfonceront de plus en plus dans l’horreur brute. Ce sera d’abord la fin du combat contre la fourmi géante qui les occupera, puis le problème du rationnement de la nourriture et de l’eau. Et finalement la peste. Nombreux seront les enfants à sombrer dans la folie.
Publié initialement au Japon en 1972 dans la revue pour adolescents Shônen Sunday, ce manga a déjà reçu de nombreux prix. L’auteur a créé ici un récit d’horreur dont il n’existe aucun équivalent européen. L’ambiance générale de malaise et de dégoût qui s’en dégage est rarement égalée, et parvient à capter le lecteur de la première à la dernière page.
On ne peut que s’étonner du public auquel cette série est destinée, des jeunes adolescents, vu la dureté et la violence du propos, mais en fin de compte, cela n’est qu’une question de sensibilité, et il ne faut que retenir ce qui importe: c’est un très bon manga.
L’école emportée, tome 3 de Kazuo Umezu, chez Glénat, collection Bunko.
(SM)