Black (PlayStation 2, Xbox)
Le blanc, c'est toujours beau. Cependant, ce jeu vidéo de la collection printemps d'Electronic Arts est d'une obscurité saisissante, avec comme seul point lumineux une pluie de balles en rafale.
Tu es un agent secret américain jeté en plein cœur d'une Europe de l'Est virtuelle. Ta mission étant de détruire ou de voler des informations importantes. En fait, le scénario de Black n'est pas l'attrait principal du jeu. Tu te sens souvent comme un soldat ignare envoyé en Irak et qui tire sur tout ce qui bouge sans trop savoir pourquoi. La comparaison s'arrête là, vu que la guerre en Irak est une sinécure à côté des missions de Black.
Tu es constamment attaqué par minimum vingt assaillants et ceux-ci arrivent des quatre coins de ton écran. La seule chose à faire est donc de tirer un peu partout. Rien ne sert de bouger, vu que les murs, les autos et les portes sont également mis en pièces. Dommage que l'impact soit si peu réaliste. Tu arriveras sans mal à exploser une voiture avec quatre simples balles alors qu'un mini bazooka ne viendra pas à bout d'un pied de table.
Après des jeux comme Splinter Cell, où il t'était demandé d'avancer à pas de loups, Black représente une chouette alternance afin de te prendre pour un éléphant dans un magasin de porcelaine.
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(SVK)