MALIBU STACY: "Se taper un festival debout toute une journée, c'est pas génial!"
En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, Malibu Stacy s'est taillé une belle place au sein de notre paysage musical. Leur pop énergique et accrocheuse a rapidement trouvé ses fans et ils entament maintenant une tournée des festivals de l'été.
GUIDO: Alors que vous étiez encore en train de répéter dans votre cave, pensiez-vous déjà pouvoir percer dans le milieu de la musique ou était-ce juste pour le fun que vous jouiez?
David : Au départ, quand on débute la musique, c'est surtout pour le fun. Mais, au fur et à mesure que les choses avancent, il est normal que l'on ait toujours envie de plus. Et, ce qui est en train de nous arriver pour l'instant ne nous étonne plus spécialement. On commence à s'y habituer et on a toujours envie de jouer partout et de continuer à progresser. On a eu tous le même but et la même envie et on a tout fait pour y arriver.
GUIDO: Vous vivez uniquement de votre musique. Comment cela est-il possible?
David : On a foncé tête baissée, c'est vrai. Mais, on sait quand même qu'on a des sécurités derrière vu qu'il n'y en a aucun de nous qui est con! On arrivera de toute façon à trouver quelque chose au cas où ça ne marchait plus, il n'y a pas de souci à se faire là-dessus!
GUIDO: Souvent, avant de se faire connaître, les nouveaux groupes sont obligés d'écumer les scènes pendant des mois, voire des années…
Jean-Christophe : Beaucoup de groupes doivent en effet jouer souvent devant plusieurs scènes avant de se faire connaître, ce qui n'a pas vraiment été le cas pour nous. On a juste dû faire trois concerts avant de signer avec Bang!. On a donc eu la chance de ne pas ramer pendant des années avant de signer notre contrat.
David : Au début, on faisait ça vraiment comme un hobby, à côté de nos études. Mais, une fois qu'on a vraiment décidé de s'y mettre, c'est vite arrivé. On n'a donc pas vraiment à se plaindre.
GUIDO: Les festivals, est-ce quelque chose qui vous plait particulièrement?
David : Je n'aime pas spécialement les grandes scènes en plein air, en milieu de journée, en plein soleil! On préfère en général les concerts en salle.
GUIDO: N'est-ce pas trop dur de s'imposer lors d'un festival?
Jean-Christophe : On a directement beaucoup plus d'énergie que beaucoup de groupes, ce qui fait que ça accroche souvent très vite avec le public.
David : C'est sur scène qu'on arrive à se défendre et qu'on a le plus d'impact. Etonnamment, ça n'a jamais été difficile de s'imposer vu qu'on est spontanés et naturels. On arrive donc à s'imposer naturellement lors de nos concerts.
GUIDO: Avez-vous encore l'habitude de vous rendre dans des festivals en tant que simple spectateurs?
Jean-Christophe : C'est devenu insupportable! Quand on a l'habitude d'être en backstage, de boire et de manger à volonté, se taper un concert debout toute une journée, c'est pas génial!
GUIDO: Vous avez aussi eu l'honneur d'être choisi pour faire la première partie des Subways, comment cela se goupille-t-il?
Jérôme : C'est notre bookeur en France qui leur a soumis nos chansons et ils ont apprécié et nous ont donc accepté.
David : On a aussi fait les premières parties de Maxïmo Park, Kaiser Chiefs, et d'autres encore.
GUIDO: Les spectateurs connaissent rarement la première partie du concert en question…
David : Le tout est de ne pas s'imaginer que ça va être le délire total lors de ce concert, le pied à 300%. Cependant, ça a toujours plutôt bien accroché.
GUIDO: Dour fut votre premier festival en plein air, quel souvenir en gardez-vous?
David : Ce n'est pas une date que je marquerai en rouge sur mon calendrier. C'était sympa, mais ce n'était pas non plus l'extase. En festival, il y a beaucoup de gens qui ne viennent pas spécialement pour nous. Ce n'est pas plus excitant qu'un autre concert pour moi.
(SD)