C.R.A.Z.Y.
Fait assez rare: un film canadien sort aujourd'hui chez nous. Après
La Grande Séduction, qui avait mis nos zygomatiques à rude épreuve,
C.R.A.Z.Y. touche en plein dans le mille grâce à ses personnages attachants et une trame qui traverse les années 60, 70 et 80.
Une belle tranche d'amour drôlissime à souhait.
Le jour de Noël 1960 voit le jour de Zachary Beaulieu, qui sera le quatrième d'une famille de cinq garçons. Très tôt, celui-ci va devoir renier sa nature profonde afin de plaire à son père et accepter le don que lui a dégoté sa mère (trop) aimante. Au cours de sa vie, il traversera les époques et les crises familiales à la recherche du sens véritable de sa vie.
D'une réalisation rappelant un peu la patte de Jeunet, cette peinture de la vie de cet anti-héros des temps modernes traverse les époques à un rythme soutenu et non convenu. Paré de quelques dialogues jubilatoires, C.R.A.Z.Y. jouit d'un rythme fou, d'une galerie de portraits inoubliables et d'une histoire sympa qui ne tombe jamais dans le pathos. En bref, une sympathique comédie qui réjouit encore plus par l'accent canadien amenant un certain charme aux répliques.
Notre avis: ★★★★
(SD)