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23/07/2007

THE TELLERS: «Arriver à Dour avec deux guitares sur scène, ça le fait pas trop!»

Diffusés en radio, plébiscités sur scène et choisis pour illustrer une pub à la télé, The Tellers ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. C'est à la sortie d'un studio d'enregistrement de Bruxelles que nous avons pu nous entretenir avec Ben, la voix du duo.

GUIDO: La saison des festivals approche à grands pas. Est-ce quelque chose que tu attends avec impatience?
Ben
: Oui, même si c’est très stressant. On n’a pas l’habitude de jouer sur des énormes scènes. On refait Dour cette année, devant 3000 personnes, il faut donc assurer. L’ambiance des festivals est souvent plutôt cool, on a donc hâte de s’y retrouver.

GUIDO: Comment l’aventure des Tellers a-t-elle commencé?
Ben
: On va dire qu’on n’était pas très doué dans les études! On ne foutait rien de nos journées. J’ai alors décidé de participer au concours de démos de PureFM. Concours que j’ai perdu, mais grâce auquel Charles (ndlr: l’autre moitié du duo) m’a contacté car il aimait bien ce que je faisais. C’est ainsi que tout s’est mis en place pour nous.

GUIDO: Comment décrirais-tu la musique des Tellers à ceux qui ne te connaissent pas encore?
Ben
: Ça reste très pop, on essaie de faire des mélodies qui restent en tête. On verse aussi dans le folk, avec des guitares acoustiques. On essaie de mélanger du vieux avec du nouveau.

GUIDO: Tout a été très vite pour vous. Osais-tu déjà imaginer ce succès il y a encore un an?
Ben
: Je ne voyais pas aussi loin que ça. Le truc le plus difficile en Belgique, c’est de se demander si on arrivera à se faire signer sur un label. Y a tellement de groupes pour un petit pays que si on réussit à être sur un label et sortir un disque, c’est déjà très cool.

GUIDO: En Belgique, vivre de sa musique est très difficile. Est-ce que vous avez tous les deux une autre source de revenus à côté?
Ben
: On est complètement dans la musique, on ne fait que ça de nos journées. Comme on est jeunes et qu’on habite encore chez nos parents, c’est pas trop difficile. Papa et maman nous entretiennent! A mon avis, d’ici quelques années, on va commencer à galérer… (rires)

GUIDO: Vous écumez les salles de concert. Quel est votre contact avec le public belge, réputé hors de nos frontières?
Ben
: C’est vrai qu’on entendait souvent les groupes étrangers vanter les mérites du public belge. On a un peu joué aux Pays-Bas, en Allemagne et en France. C’est pas que le public y est moins bon, mais je trouve que les Belges sont plus intéressés par la musique une fois qu’ils vont à un concert. Ils ne vont pas au concert pour se montrer, ce qui est un peu le cas dans les autres pays. En général, le public belge est souvent respectueux.

GUIDO: Les rapports que vous entretenez avec les autres membres de la scène belge restent-ils sains?
Ben
: Quand on a commencé et qu’on est rentré dans le «milieu», on nous avait prévenus des dangers des milieux artistiques. Personnellement, on n’a jamais vraiment été dans l’esprit de compétition. On s’entend bien avec tout le monde, avec des groupes comme Montevideo, Girls in Hawaii, Austin Lace, …

GUIDO: Est-ce qu’il t’arrive encore de te rendre dans des festivals en tant que spectateur?
Ben
: Pas vraiment. Mais je n’y allais pas souvent avant non plus. C’est le fait de dormir sous la tente que ne me plaît pas trop! (rires)

GUIDO: Votre musique est plutôt calme. N’est-ce pas trop difficile de capter l’attention du public lors de vos sets?
Ben:
Sur scène, on adapte notre set selon les lieux. Si on est dans un petit bar, on n’y va qu’à deux avec notre guitare et on privilégie un set plus calme, plus feutré. En festival, on est quatre sur scène, on essaie de mettre un peu plus de pêche. J’avoue qu’arriver à Dour avec deux guitares sur scène, ça le fait pas trop…
GUIDO: Justement, l’année passée, vous étiez déjà à Dour…
Ben
: On a ouvert le festival le premier jour! Tout le monde s’est précipité vers la scène en criant. Là, tu te dis qu’il n’y en a aucun qui te connaît dans l’histoire et que tu as intérêt à assurer!

GUIDO: Deux beaux gosses qui font de la musique, ça attire forcément les groupies.
Ben
: On est tous les deux casés, mais on doit avoir quatre groupies en Belgique! Y a quand même eu un truc fou la semaine passée à Incourt. A la fin du concert, notre batteur lance ses baguettes dans le public. Y a eu une espèce de mini émeute pour récupérer ces baguettes, c’était à mourir de rire. Quinze filles se sont jetées dessus et ont commencé à se taper dessus! Une fille s’est même fait mordre et a eu des points de suture dans les doigts! On était hallucinés.

GUIDO: As-tu pu apercevoir quelques-unes de tes idoles en backstage?
Ben
: On a pu rencontrer les Dandy Warhols, des mecs très très sympas. Pendant les Nuits Botanique de l’année passée, on est allé dans les coulisses pour voir Pete Doherty. On lui a dit bonjour, mais il ne nous a pas répondu, cet enc…! (rires)

(SD)


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