BD: Fraise et chocolat (Tome 2)
Chenda, c’est une sauvage. Elle aime le sexe. Les godes. Et être cochonne. Elle nous a laissé là, à la fin du premier tome. Avec Frédéric, auteur de bande dessinée établi, son amour.
Le second tome nous amène un peu plus loin dans l’histoire. Chenda veut publier son histoire – le premier tome. Et leur histoire devient plus sérieuse, plus profonde. Et toujours aussi sexuelle. Le dessin est sympa, mais ce n’est pas par la prouesse technique qu’il attire, mais par son authenticité. Son trait semble venir de son cœur, pas de quelconque manuel de dessin.
L’histoire avance comme la vie, parfois pas toujours en feu d’artifice, parfois pas très vite, et parfois en trébuchant. Le récit a son rythme, comme un petit cœur qui bat. Il faut que le lecteur passe outre l’aspect cul, très présent, mais très sincère.
L’auteur, une des rares femmes dans le métier, arrive à montrer une vie – donc sexuelle – sans virer dans le porno (je vous assure). Mon bibliothécaire, à l’époque de la sortie du premier tome, me déconseilla l’album: «Que du cul!» me disait-il. Toute la vie faudrait-il lui répondre.
Fraise et chocolat, Tome 2, Aurélia Aurita
(JCVH)