BD: City Hunter - Tome 14
City Hunter, aka le Nicky Larson de notre enfance. Dans un délire éthylique, on est même prêt à défendre que c’est Jackie Chan. Mais la version papier – non censurée surtout – est celle qui doit avoir notre préférence.
Crée en 1985, cette série phare met en scène un chasseur de prime, Ryo Saeba. Ses caractéristiques sont la passion des armes à gros calibre (ça, c’était à la télé), et les érections, qui bien que du goût de Georges Brassens, ne purent être diffusées.
Tome 14, donc. Comme chaque tome, il termine d’abord l’histoire entamée dans le tome précédent, continue avec une autre, et pour terminer, entame une troisième. Comme d’habitude, l’humour est présent. Certes sous la ceinture et tourné vers un publique essentiellement masculin, il fait, auprès de son public ciblé, mouche. Et l’auteur lui-même n’hésite pas à nombreuses reprises à se parodier lui-même, preuve de la prise de conscience du nécessaire second degré. Le dessin est ici très efficace, allant d’un "réalisme" saisissant à la caricature extrême, selon les besoins. L’auteur jongle avec une apparente facilité avec tous ces styles, et crée un univers très cohérent. City Hunter, un classique à raison, et dont on ne se lasse pas.
City Hunter, de Tsukasa Hojo, tome 14, chez Panini Manga
(JCVH)