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09/11/2009

Emilie Simon: Montpellier - Paris - New York

Emilie Simon a grandi à Montpellier, est montée à Paris pour conquérir la ville lumière et a traversé l’Atlantique pour partir à la conquête de l’Amérique. The Big Machine, son dernier album, est d’ailleurs entièrement chanté en anglais et est un pur produit de l’Amérique du Nord. Nous l’avons croisée un peu par hasard entre deux concerts, deux avions et quelques interviews.


GUIDO: C’est l’influence d’un père ingénieur de son ou les rencontres d’artistes dans le studio paternel qui ont eu le plus d’influences sur ton choix de carrière?
Emilie Simon: C’est difficile de répondre à cette question. C’est vrai que je voyais mon père derrière ses consoles et que je croisais beaucoup de musiciens et de chanteurs. Ce qui est sûr, c’est que cette situation est le point de départ de mon envie de faire de la musique. A sept ans, j’ai commencé à faire du chant lyrique pendant de longues années et ensuite j’ai fait la Sorbonne en musicologie et l’électronique parallèlement.
 
«Les musiciens new-yorkais nourrissent ma musique»
 
GUIDO: Et te voilà à présent à New York. Définitivement?
Emilie Simon: Je ne sais pas si c’est définitif. Il y a un peu plus de deux ans, je me suis rendue à New York pour les vacances. Ensuite, j’ai prolongé de deux mois ces congés pour finalement décider de poser mes valises ici. Je suis donc installée à New York depuis deux ans et j’ai directement compris que j’y serais très bien. C’est une ville qui me convient. J’y rencontre plein de gens et des musiciens qui font évoluer ma musique, qui la nourrissent.
 
GUIDO: Tu as l’occasion de faire des concerts?
Emilie Simon: Oh oui, je tourne à New York, mais aussi sur toute la côte Ouest. La semaine prochaine je serai à Chicago.
 
GUIDO: Si on parlait un peu de ce nouvel album? Pourquoi son titre (The Big Machine)?
Emilie Simon: Et bien, il ne faut absolument pas fouiner pour y trouver une explication. On a tout simplement cherché un titre et celui-là nous est resté dans l’oreille, sans pour autant qu’il y ait une allusion quelconque.
 
«Plus d'importance a été accordée aux instruments traditionnels»
 
GUIDO: Pour cet album, tu as travaillé avec Mark Platy. Tu le connaissais auparavant?
Emilie Simon: Pas personnellement. Je connaissais la qualité de son travail. Il a bossé avec Bowie, Bashung, Louise Attaque. Et assez curieusement, il compte de nombreuses collaborations avec des groupes et des chanteurs français. Et pourtant il ne parle quasiment pas le français. Je l’ai rencontré un peu par hasard, par l’intermédiaire d’un ami. La décision de travailler ensemble est survenue très rapidement. Mark a apporté énormément au niveau de la section rythmique, de la batterie et de la basse.
 
GUIDO: Et les musiciens, sont-ils tous Américains?
Emilie Simon: Oui, et plus précisément new-yorkais. Ils ont tous participé à l’enregistrement, que ce soit ici ou à Montréal. Et ils m’accompagnent lors des concerts.
 
GUIDO: L’album fait la part belle aux instruments traditionnels et moins aux synthés…
Emilie Simon: Exactement. En fait, tout le travail de base a été réalisé avec des instruments électriques. Et les synthés ont été uniquement ajoutés pour enrichir les arrangements. C’est la grande différence par rapport aux albums précédents. Je fonctionnais de manière inverse auparavant.    
 
«Je ne renie pas mes influences»
 
GUIDO: Le premier single issu de l’album est Dreamland. C’est un choix personnel?
Emilie Simon: Non, c’est plutôt un choix collectif. C’est la chanson qui faisait l’unanimité et qui semble être la plus représentative de l’album.
 
GUIDO: A la première écoute, on a l’impression de découvrir de nouvelles chansons de Kate Bush…
Emilie Simon: Je ne renie absolument pas mes influences. Quand j’étais gosse, Kate Bush faisait partie des chanteuses que j’adorais, au même titre que les Beatles et quelques autres. Jeune, je me nourrissais de ses chansons. Comme tous les artistes, j’ai subi des influences, et Kate Bush en est une. Mais, je n’ai pas travaillé ma voix pour qu’elle ressemble à celle de Kate, c’est naturel…
 
GUIDO: En-dehors de la BO de La marche de l’empereur, as-tu composé d’autres musiques de film?
Emilie Simon: J’ai collaboré avec Véra Belmont il y a quatre ans, mais depuis lors, je me suis vraiment consacré à l’écriture et l’enregistrement de ce nouvel album.               
 
GUIDO: Reviendras-tu en Europe pour nous présenter ton nouvel album?
Emilie Simon: Oui, oui! Je rentre vers la mi-novembre pour des concerts en France. J’ai une tournée européenne qui débute à ce moment. D'ailleurs je passe par Bruxelles en novembre (ndlr: le 23 novembre exactement). Ensuite, l’album sort aux States et nous enchaînons par une tournée américaine et ensuite on part pour le Japon et une série de concerts asiatiques.                            
  
Emilie Simon – The Big Machine (Universal) ***
 
Quatre ans après la sortie d'Aerial, son dernier double album, Kate Bush nous revient…. Bon allons, restons sérieux: posez la nouvelle galette d’Emilie Simon sur la platine, fermez les yeux et retrouvez toute la magie de la voix de… Kate Bush. Pour ce troisième album studio, la Française a choisi l’anglais pour s’exprimer musicalement. C’est que la belle a choisi de s’installer à New York et s’est tout naturellement entourée d’une brochette de musicos locaux. Quoi donc de plus logique que de chanter en anglais pour séduire son nouvel environnement. Après l’excellent Végétal et surtout la BO du film La marche de l’empereur, Emilie Simon confirme tout le bien que l’on pensait d’elle. Recommandable!
 
            

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