Cinéma: Kaboom
Après de nombreux succès (on peut épingler le récent Mysterious Skin ou le culte The Doom Generation), Gregg Araki remet le couvert dans une nouvelle histoire d'adolescents où se mêlent sexualité et fantastique. Un «Beverly Hills sous acide» comme se plaît à le décrire le réalisateur américain. Malheureusement, il ne dépasse jamais vraiment l'inspiration des épisodes de la série américaine. C'est dire.
L'histoire: Smith est un étudiant bien intégré sur son campus. Entre sa confidente et meilleure amie lesbienne, son aventure avec la mystérieuse London et ses fantasmes sur son colocataire, le surfeur Thor, il mène une petite vie sans problème. Jusqu'à ce qu'il ingère un space cake à une fête étudiante et soit le témoin de phénomènes paranormaux.
Notre avis: On aurait tant aimé dire du bien de cette nouvelle fournée Araki. Malheureusement, malgré une première demi-heure prometteuse, Kaboom verse trop rapidement dans le n'importe quoi, ce qui met inévitablement le spectateur à distance et transforme le film en teen movie non inspiré qui ne trouve rien de mieux que d'aligner scène de sexe sur scène de sexe sans réelle maestria. Un coup dans l'eau.
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