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03/12/2013

NOA MOON au paradis

Un an après le carton du titre Paradise, Manon De Carvalho-Coomans – Noa Moon à elle toute seule – nous revient avec un premier opus de folk-pop particulièrement convaincant.


GUIDO: Tu es aujourd’hui sur toutes les ondes alors que tu ne te destinais pas vraiment à la musique…

Noa Moon: En fait, je voulais être réalisatrice. Tourner des reportages ou des documentaires animaliers. J’ai toujours adoré cela. Voilà pourquoi j’ai été à l’INRACI. Mais après avoir loupé ma première année, j’ai obliqué vers la BD. Et ce n’était visiblement pas non plus le bon plan. J’ai donc décidé de bisser mon année en cinéma, option cinéma. En ce qui concerne la musique, j’ai suivi quelques cours de guitare quand j’étais encore à l’école primaire, mais ce n’est qu’à mes 16 ans que j’ai commencé à composer. Sans véritable ambition... Ensuite, comme j’avais de nombreuses dispenses, j’ai eu le temps de me mettre sérieusement à l’écriture, seule dans ma chambre. J’ai fini ma seconde année en présentant les examens de juin entre deux concerts. J’ai finalement décidé de ne pas aller plus loin et de me consacrer à 100% à la musique.

«Je devais gérer de front mon blocus tout en répondant aux demandes d'interviews»

GUIDO: Pourquoi ne pas avoir continué tes études après avoir réussi ta seconde année?

Noa Moon: J’ai arrêté les études parce qu’en troisième je devais faire trois mois de stage et je ne me voyais pas interrompre complètement la musique pendant tout ce temps. Les examens de juin avaient été très éprouvants car je devais gérer de front mon blocus tout en répondant aux demandes d’interviews. Franchement, ce n’était pas évident. J’avais envie de foncer dans la musique… et je n’ai pas hésité lorsque j’ai senti que mes parents m’encourageaient dans ce sens.

GUIDO: Quels sont les artistes qui t’ont donné l’envie de te lancer, tes influences?

Noa Moon: Mon père écoutait beaucoup les Beatles, ainsi que Simon & Garfunkel. Leur Live In Central Park est sans aucun doute l’album que j’ai le plus écouté. Ma mère était davantage chanson française, elle écoutait beaucoup Cabrel... Et puis, j’ai accroché au côté folk soul d'Ayo et surtout de Feist que j’adore. Mais le premier vrai déclic s’est produit chez les Guides. Au contact des animateurs, je me suis remise à la guitare et j’ai tout appris sur YouTube. Tu sais, les grands classiques de Hugues Aufray, Santiano, Stewball (rires)

GUIDO: Tu habitais à côté de Braine-l’Alleud, où tu as fait tes études secondaires. Connais-tu la scène de la région?

Noa Moon: J’étais trop jeune pour connaître les Girls in Hawaii. Par contre, les Tellers m’ont invitée aux Francos et Fabio, un de mes musiciens, fait partie du projet Lucy Lucy. Mais je n’ai jamais mis les pieds au Centre Culturel de Braine-l’Alleud.

GUIDO: Parlons maintenant de musique. Comment composes-tu?

Noa Moon: Il n’y a pas de véritable logique. Comme je n’ai jamais fait de solfège, je compose à l’instinct. D’abord la musique et plus particulièrement la recherche de mélodie. Et lorsque j’ai la mélodie, je cherche un thème, une histoire qui pourrait coller à la musique. J’écris en anglais mais le texte est revu par un Anglophone. On revoit ensemble les tournures de phrases. J’ai toujours aimé les langues. À l’école, j’étais en histoire et langues: anglais, espagnol et néerlandais. Je n’ai jamais beaucoup aimé les sciences. Quand les textes sont au point, je bosse alors avec mes musiciens. Et là, j’ai la chance de travailler avec de vrais musiciens. Des gars qui ont fait l’académie, et tout, et tout…

«Il est clair qu’on a profité au maximum du succès belge de Paradise»

GUIDO: Tu es signée chez Team 4 Action en Belgique et sur le label Atmosphériques (Louise Attaque, Charlie Winston, …) en France. La pression est plus que jamais au rendez-vous, non?

Noa Moon: C’est Antoine Lescart, de chez Nada, qui m’a véritablement fait passer à la vitesse supérieure. Il m’a prise sous son aile et est ensuite devenu mon manager. Il est clair qu’on a profité au maximum du succès belge de Paradise pour me donner une bonne notoriété et tenter notre chance à l’étranger. En France, on a essayé de sortir la même version de Paradise qu’en Belgique mais on s’est trouvé face à certaines radios qui n’en ont pas voulu à cause des quotas. Voilà pourquoi on a fait ce duo avec Malo qui est un peu connu en Australie et qui vient aussi de signer avec Atmosphériques.

GUIDO: Parlons un peu de ce premier album sorti à la mi-septembre…

Noa Moon: Comme il y avait une certaine attente après le succès de Paradise, il a fallu qu’on se mette à bosser sérieusement avec mon équipe. J’ai repris d’anciens morceaux mais qui, en live, avaient déjà beaucoup évolué. J’ai beaucoup travaillé les textes et mon accent anglais.

Les instruments principaux ont été enregistrés au studio ICP avec Erwin Autrique, les voix et le mixage chez Team4Action. Une super expérience.

En attendant la sortie de l’album, on a présenté le nouveau single Wild Love. Et voilà que l’enfant est né. Et je crois qu'il est bien accepté car j’ai pas mal de retours. Le concert au Bota du 15 octobre était génial et sold-out. L’album est sorti en France le 18 novembre en même temps qu’un premier concert à Paris. La première partie a été assurée par Malo et on a fait Paradise en duo. Le retour est assez génial. Au niveau des ventes, je ne suis pas cela de près. C’est secondaire. Le plus important est de tourner, de donner des interviews, de se faire un nom quoi!

GUIDO: Tu as tourné un clip assez impressionnant sur les hauteurs des gorges du Verdon...

Noa Moon: J’aime beaucoup le clip de Paradise, c’est une idée du réalisateur Pierre Stine. Il a été tourné avec des experts en sports extrêmes, les Funambules, qui pratiquent la slackline (acrobatie sur une sangle tendue) et le basejump (saut en parachute depuis un point fixe). Pierre avait en tête un documentaire sur ces gens qui sautent dans le vide. J’aimais bien le parallèle avec la chanson et la philosophie de profiter de la vie. Carpe Diem... Je suis consciente que tout peut s’arrêter du jour au lendemain.

Noa Moon: Let them talk (Team4Action/PIAS)


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