Sortie ciné: Les rayures du zèbre
        Réalisateur rare mais précieux, Benoît Mariage collabore pour la troisième fois avec son acteur fétiche, Benoît Poelvoorde. Après Les convoyeurs attendent et Cowboy, le tandem réussira-t-il encore haut la main à nous transporter dans leur univers tendre et burlesque? Après sept ans d'absence derrière la caméra, le réalisateur belge a en effet décidé de se remettre en selle avec Les rayures du zèbre, l'histoire d'un sélectionneur de foot qui repère les futures stars de notre championnat dans les pays africains.
        L'histoire: Célèbre agent de footballeurs sur le déclin, José (Benoît Poelvoorde) s'est fait une spécialité de dénicher en Afrique des talents prometteurs. Aussi, dès qu'il voit Yaya sur un terrain, il est persuadé d'avoir dégoté sa nouvelle poule aux œufs d'or. Pourtant, arrivés en Belgique, les deux compères vont éprouver quelques difficultés à atteindre leurs objectifs respectifs.
Notre avis: Totalement à l'aise dans son rôle de loser perpétuel, Benoît Poelvoorde nous livre de nouveau un show comme seul lui peut le faire. Même si l'accent belge exagéré rappelle trop souvent par moment son personnage de C'est arrivé près de chez vous, il enchaîne scène après scène toujours avec le même aplomb, ce qui sauve la première partie du film. Par contre, une fois rentrés en Belgique, les personnages, comme le film, perdent leur souffle. Et ce n'est malheureusement pas la fin bâclée qui arrive à injecter le même rythme à la conclusion de cette comédie pourtant réjouissante.