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04/08/2014

Alors, c'était comment le Ronquières Festival?

Pour sa troisième année, le Ronquières Festival s'est définitivement installé dans la cour des grands. Proposant une affiche festive, éclectique et foisonnante, il a rythmé ce week-end pratiquement épargné par la pluie et a fait vibrer les 7 à 77 ans sous la magnifique tour du Plan Incliné de Ronquières, un site magique et parfait pour un festival "tous publics" assumé. Notre avis sur ces deux jours de musique ininterrompue.


C'est dans la file de l'entrée que nous apprécions notre premier concert de la journée du samedi. En patientant d'entrer sur le site (quarante minutes quand même, preuve du succès grandissant du festival - sold-out sur les deux jours), nous tendons l'oreille pour distinguer quelques accords du Sunday With The Flu de Yodelice. Enfin arrivés sur la plaine du festival, direction Bâbord pour le set de Hollysiz, nom derrière lequel se cache le projet survitaminé de l'actrice Cécile Cassel (la sœur de l'autre). Une performance hyper sexy (l'apprentie-chanteuse semble apprécier bouger du popotin) et très dansante qui a rapidement réveillé nos vieilles ardeurs de festivaliers. Pour se conclure sur le tubesque Come Back To Me au cours duquel Cécile se lance à l'assaut de la foule et conclut un concert énergique et emballant.

Après le concert très folk de Bastian Baker (le premier beau gosse d'une longue série) et la belle découverte de Birdpen (un groupe plus rock qui ne fait pas tâche pourtant dans la programmation plus familiale du festival), nous mettons la barre à Tribord pour le concert le plus attendu de la journée, celui de l'atypique Julien Doré. Le rescapé de la Nouvelle Star n'a pas failli à sa réputation d'homme de scène et, pour son deuxième passage sur le Plan Incliné, a livré une performance impeccable (un savant mix de nouveaux morceaux et de "classiques" qui ont fait son succès) tout en n'oubliant pas de communier avec son public, entièrement acquis à sa cause. En pilotage automatique dans leur interminable tournée des festivals, Puggy a ensuite pris le relais, entraînant à chacun de leurs hymnes une bonne partie du public présent. Un concert sans surprise mais toujours aussi efficace. Avant de conclure la première journée sous la voix rocailleuse et les rythmes entêtants de Woodkid (qui livrera une de ses dernières prestations live avant de faire un break), ce sont les Dandy Warhols (un groupe que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître!) qui se rappellent à notre bon souvenir, avec un concert inclassable et bordélique, mais tellement jouissif!

Dimanche, fin de journée. Après avoir été charmé par la douce voix de Cats On Trees et dansé sous la pluie avec Ben l'Oncle Soul, le public s'impatiente et scande à tout rompre le nom du prochain groupe attendu sur la scène Bâbord. Et quand Marc Pinilla entre enfin en scène, c'est tout un festival qui se lève pour danser sur les nombreux hits de Suarez. Une drôle d'impression quand même de voir des dizaines de petits bouts connaître toutes les paroles de ses chansons et chanter en chœur des refrains tels que "Prends-moi" ou "J'veux ton corps sur le mien et ta bouche dans la mienne"!

À peine le temps de se remettre de la tempête Suarez que la bande à Noémie s'installe tranquillement sur la scène Tribord. Si les concerts d'Hooverphonic s'apprécient mieux en formule orchestre philharmonique et en salle de concert, le groupe tente de réveiller les festivaliers de plus en plus fatigués et y arrivent peu à peu, surtout dans la dernière demi-heure ponctuée des hits du groupe tels que EdenMad About You et surtout Amalfi, hymne planant qui a fini de mettre tout le monde sous le charme de la voix envoûtante de la jeune chanteuse du combo flamand. Juste après, MLCD (My Little Cheap Dictaphone), groupe liégeois auréolé récemment de plusieurs Octaves de la Musique, avait la lourde tâche de remplacer au pied levé Gaëtan Roussel. Un pari parfaitement relevé tant leur concert restera l'un de nos préférés du week-end, alternant les tubes pop-rock du groupe et quelques chansons plus calmes issues de leur dernier album. Dommage cependant que leur concert ait rassemblé si peu de personnes, la faute sûrement à James Blunt, tête d'affiche du festival, qui suivait et dont les plus grandes fans avaient déjà réservé leurs places devant la scène principale. Enchaînant les balades de sa voix si reconnaissable et se mettant dans la poche les éternelles groupies, c'est sur ce générique de fin parfait (You're BeautifulGoodbye My Lover) que nous disons "Au revoir" au Ronquières Festival et… à l'année prochaine!


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