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30/11/2015

VIANNEY: Idées blanches et chansons pastel

À 24 ans à peine, Vianney est sans conteste LA révélation musicale française de cette année. Romantique, optimiste, chaleureux et plein d’humour, notre gaillard apporte un vent de fraîcheur à la variété française. Rencontre dans les bureaux de RTL autour d’un thé «absolument imbuvable»…


GUIDO: Tu as un parcours scolaire plutôt étonnant puisqu’après avoir été au lycée militaire de Saint-Cyr, tu as fait des études de commerce et que tu as ensuite décroché un diplôme de styliste!

Vianney: Je pense que c’est important, quand on en a besoin, d’aller au bout de certaines idées, de certaines choses. J’avais besoin d’aller au lycée militaire. Il y a un truc que je trouvais formidable, qui s’appelle l’uniforme, et qui met tous les gens au même niveau. Du coup, tu te concentres sur le fond des gens, et plus du tout sur la forme. Dans les collèges et lycées de quartier, les gens sont tous les mêmes. Si tu écoutes la chanson Notre-Dame des oiseaux, tu comprendras que mes années au collège n’ont pas été faciles. Le lycée militaire, c’était l’occasion de rencontrer des gens différents. Il y avait des personnes qui venaient de tous les horizons. Et comme tout le monde était en uniforme, pas moyen de savoir d’où ils venaient. J’aimais bien cette idée-là. Ensuite, l’École de Commerce… Déjà, il fallait que je fasse des études. Cela me permettait également de voyager et d’avoir pas mal de vacances. Cela m’a aussi permis de me rendre compte que je ne voulais pas travailler pour d’autres, que je ne voulais pas travailler en entreprise. Et enfin le stylisme, c’était une vraie passion. Il fallait que j’aille au bout de tout cela. C’est un rêve d’enfance… Et qui sait, j’y reviendrai peut-être un jour.

 

GUIDO: Tu es facilement identifiable. Ton look, c’est quelque chose d’important pour toi qui es passionné de stylisme?

Vianney: En fait, ma première idée était de me présenter comme j’étais. J’avais l’ambition de m’habiller le matin et de faire un concert dans la foulée. Ne pas avoir à me prendre la tête par rapport à comment m’habiller. Je ne voulais pas commencer à me déguiser, ce n’était pas mon truc. Ensuite, j’avais une seconde idée. Il y avait ces couleurs pastel qui se prêtaient très bien à mes chansons. Car je trouve que mes chansons sont pastel. Il y avait donc cet équilibre avec les chansons. 

 

 

«L’humour, ça aide à relativiser»

 

GUIDO: Quand et comment la musique est-elle entrée dans ta vie?

Vianney: J’ai commencé à écrire lorsque j’avais environ 14 ans. Je dois beaucoup à mon père. La musique a toujours occupé pas mal de place dans la famille. Il m’a fait découvrir, ainsi qu’à mes trois frères, beaucoup de chanson française. C’est lui qui m’a donné l’envie d’apprendre la guitare, alors que j’avais environ 12 ans. Il m’a fait découvrir Maxime Le Forestier, Dick Annegarn… Et il m’a également encouragé à écrire mes propres chansons.

 

GUIDO: Sur l’album, on retrouve également des chansons que tu as écrites alors que tu étais ado?

Vianney: On y retrouve des morceaux que j’ai composés il y a assez longtemps, tout comme des titres écrits quelques semaines avant d’entrer en studio. On a enregistré très peu de chansons. Même si j’avais pas mal de chansons en stock, je savais exactement lesquelles devaient se retrouver sur l’album.

 

GUIDO: Comment un étudiant en stylisme se retrouve-t-il tout d’un coup sur toutes les scènes de France?

Vianney: Oui, c’est vrai que c’est un peu fou. (rires) J’ai rencontré ma manageuse il y a trois ans. Un de mes amis lui avait fait écouter quelques titres que j’avais composés. Elle a accroché et a commencé à se battre pour le projet. J’étais en dernière année d’études et je n’avais pas vraiment l’ambition de devenir chanteur… C’est grâce à elle que j’ai rencontré le réalisateur, et enfin le label où je suis maintenant.

 

GUIDO: Tôt ou Tard, c’est le label d’Annegarn, l’un de tes héros!

Vianney: Ma manageuse a fait le tour des maisons de disques. Tôt ou Tard, ce sont les premiers à avoir exprimé un intérêt. Je suis très fier d’être sur ce label. Il y a un vrai esprit familial. Si je veux parler au marketing ou au patron, il n’y a pas d’intermédiaire. On se parle tous. Il y a un côté artisanal que j’aime beaucoup. Et c’est vrai, je suis super fan de Dick Annegarn.

 

GUIDO: Tu as décidé d’appeler l’album Idées blanches. Pour quelle raison?

Vianney: Je trouve que l’album a un côté très positif. Il y a un côté optimiste, un peu idéaliste. Écrire, cela me permet de prendre de la hauteur par rapport à ce qui m’arrive. L’humour, cela aide à relativiser, envisager les choses sous un angle différent.

 

GUIDO: Il est pourtant question souvent question de ruptures dans tes chansons.

Vianney: Il y a beaucoup d'histoires de ruptures sur Idées blanches, mais pas vraiment de haine, à part sans doute sur Je te détesteJe te déteste et Pas là parlent de la même histoire. J'ai d’abord composé Je te déteste. C’était la première phase de la séparation. En fait, je la détestais surtout parce qu’elle ne m’aimait plus alors que j’avais encore des sentiments très forts. La deuxième phase de cette rupture, c'était l'absence, qui était vraiment difficile. Mes textes partent de mon vécu et sont pour la plupart autobiographiques.

 

«Pas là est devenu un running gag au bureau, ou chez les Scouts»

 

GUIDO: Le morceau Veronica fait référence à un voyage que tu as entrepris à vélo pour retrouver une fille…

Vianney: Les voyages, c’est quelque chose de très important pour moi. J’adore cela. Le vélo, le stop, la marche à pied. J’adore me mettre en danger, essayer des trucs. J’adore ça. Et pourtant, c’est un peu de la triche. Aller en Suède à vélo, ce n’est pas si dur que ça. On est dans des pays où tout va bien. Les gens sont sympas, ils ouvrent leur porte facilement. Le seul défi, il est sans doute avec moi-même, au niveau physique. Mais, je ne m’en rends même pas compte car je suis trop heureux lorsque je suis sur la route. Lorsqu’on adore cela, c’est un faux défi.

 

GUIDO: Pas là est sans aucun doute l’un des titres que l’on a le plus entendu ces derniers mois.

Vianney: L’impact d’un tube, c’est surprenant. Je reçois deux types de courriers. Je reçois les gens qui me disent que cela leur fait penser à une rupture ou à un décès. Ils versent une larme sur la lettre. Et puis j’en ai d’autres qui me disent que c’est devenu le running gag au bureau, ou chez les Scouts. J’aime bien ça! Je suis super fier. (Rires) Il y a deux couches dans la chanson. Il y a une ironie que cette chanson puisse faire rire, alors qu’elle est née de larmes. Je trouve cela super joli.

 

GUIDO: Tu te produits seul sur scène, à la guitare, ce qui est plutôt rare.

Vianney: Cette formule guitare-voix me permet de faire ce que je veux, d’échanger, de partager, également d’improviser. Cela me donne une liberté totale. Si je veux modifier l’ordre des chansons ou y aller d’une reprise, aucun souci. Je ne suis pas stressé de nature. Excité avant de monter sur scène, clairement. Mais le fait d’être seul en scène ne me fait pas peur.

 

En concert au Botanique le 16/12

 

Vianney: Idées blanches (Tôt ou Tard/PIAS)


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