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12/06/2003

Les festivals façon YEL

C’est dans les bureaux de leur maison de disques, en pleine préparation de leur nouvel album, que le Guido Campus Magazine a rencontré Joris, le bassiste de la «nouvelle vague» du rock belge, Yel. Dès leur tout premier album, le punch et la simplicité de ce groupe ont directement charmé le public. Avec en point d’orgue le Dour Festival, ils ne manqueront pas à l’appel des festivals cet été.


‘EN FESTIVAL, IL FAUT TOUT DE SUITE METTRE LA PUREE’

 

GUIDO: Vous faites la tournée des festivals cet été, est-ce un bon moyen de se faire connaître?

Joris: Oui, évidemment. Ce sont des lieux où il y a moyen de jouer devant beaucoup de monde, il y a une visibilité beaucoup plus importante lors des festivals. Mais le revers de la médaille, c’est qu’il faut adapter le set et faire certains compromis. Il y a aussi ambiance backstage et frontstage, on n’a pas toujours le même genre de public, on ne rencontre pas les mêmes personnes. C’est quand même toujours un plaisir de faire la tournée des festivals en été.

GUIDO: Que pensez-vous de la scène rock belge actuelle? Y a-t-il une entente entre certains groupes?

Joris: L’initiative ‘Sacrés Belges’ (ndlr: un concert unique réunissant certains groupes belges qui a eu lieu le 11 mai au Cirque Royal) nous a permis de se rencontrer. Pendant les festivals, on ne prend pas le temps de discuter. J’aime beaucoup Agent 5.1, mais on n’avait jamais l’occasion de se parler avant. Grâce à ‘Sacrés Belges’, on a joué deux morceaux ensemble et on va aussi les inviter sur le prochain album.

GUIDO: Y a-t-il de grandes différences entre un festival et un concert?

Joris: C’est un autre rapport avec le public. En club, on est tout seul (ou avec une première partie), on a la nuit pour soi, on peut donc construire son spectacle. En festival, on a entre 45 minutes et une heure, il faut tout de suite mettre la purée, il faut surprendre les gens. C’est moins intime et il y a moins d’émotion mais il y a nettement plus d’énergie. Le volume sonore est aussi différent, on a une grande scène, on a plus de place pour bouger, c’est pour ça qu’on fait des morceaux plus énergiques.

GUIDO: Vous allez aussi jouer au festival de Dour...

Joris: On n’a jamais joué à Dour. Ca me fait énormément plaisir d’aller jouer là-bas. Quand on fait de la musique et qu’on s’intéresse à la pop rock et aux sons alternatifs, c’est la référence. Je le connais de l’extérieur mais, de l’intérieur, c’est notre première expérience. Il y a des festivals plus rock and roll de l’intérieur que d’autres. Le festival de Spa est clairement orienté variétés. Mais en backstage, c’est vraiment rock and roll! Je vais sûrement y rester les 6 jours! Dour, je ne sais pas, l’accueil des artistes y est vraiment exceptionnel. On n’a rien à envier aux gros festivals du Nord du pays...

GUIDO: Vous avez été très vite propulsés sous les projecteurs. Vous ne sentez pas trop de pression pour le futur?

Joris: Contrairement à d’autres artistes belges, on est un groupe qui sort de nulle part. C’est notre première expérience complète. C’est arrivé rapidement, grâce notamment à Radio 21. Ca ne se fait pas si simplement que ça, il faut bouger à tout moment, la promo, c’est un travail de tous les jours. Etre artiste, ce n’est pas seulement aller en studio et poser sa voix. Nous, on va tous ensemble aux sessions d’enregistrement, on signe tout à quatre dans le groupe. On n’en vit toujours pas et on travaille sur le côté. Il y a des semaines où on ne voit pas son lit pendant 4 ou 5 jours. C’est la vie d’artiste!

GUIDO: Quand pourra-t-on enfin découvrir le nouvel album de Yel?

Joris: On est en plein dedans. L’album sortira en septembre. On a beaucoup aimé l’expérience de rentrer en studio par petites périodes. On n’a pas suffisamment de recul avec 12 titres enregistrés directement. On a donc fait 4, 5 titres en 3 fois, c’est une chouette formule. Tu peux vraiment donner tout ce que tu as, tu as plus de recul par rapport à ta musique. On aura donc 3 catégories de morceaux: les morceaux durs seront plus durs, les lents plus lents et ceux pop plus pop. On voulait donner une autre dynamique à l’album, une autre atmosphère. Un album punk sur 50 minutes, on n’arrive pas à l’écouter en entier. On a huit morceaux finis. Pour les festivals d’été, on jouera sûrement ces morceaux-là.

 

Sébastien Daloze


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