Six bonnes raisons de (re)voir SIX FEET UNDER
Lancer une série sur le quotidien d'une famille à la tête d'une entreprise de pompes funèbres, le pari était gonflé. Pourtant, de 2001 à 2005, Six Feet Under a fait les belles heures de HBO, rassemblant un public de fidèles autour des aventures de la famille Fisher. La raison d'un tel succès? On te l'explique en dix points alors qu'un nouveau coffret sort pour les fêtes de fin d'année.
1. Des personnages décapants
Grâce à une série de personnages tout plus torturés les uns que les autres, Six Feet Under vise juste. Entre une ado en rébellion contre tout le monde, un homo de 31 ans qui n'a pas encore fait son coming-out auprès de sa famille ou une mère qui doit jongler entre les névroses de ses enfants, la vie de famille est loin d'être un long fleuve tranquille.
2. Des morts diverses et variées
Chaque épisode débute par la mort d'un quidam dont l'enterrement sera organisé par la famille Fisher. L'occasion pour les scénaristes de s'en donner à cœur joie et de se lâcher en filmant des morts toutes plus originales - et parfois stupides - les unes que les autres.
3. Des acteurs qui ont bien grandi
Se repasser Six Feet Under, c'est également l'occasion de voir les débuts à l'écran de deux acteurs que l'on aimera détester dans des autres séries, comme Michael C. Hall qui entrera dans la peau de Dexter ou Peter Krause dans Parenthood. Petit clin d'œil: l'apparition fugace de Sandra Oh (Grey's Anatomy) en blonde peroxydée dans le rôle d'une prostituée.
4. Des références de qualité
Derrière cette série, on retrouve le génie d'Alan Ball, le scénariste du multi-oscarisé American Beauty. Après Six Feet Under, il récoltera tout autant de succès grâce à True Blood, la série sur les vampires. Des fins d'épisodes en queue de poisson, des digressions abracadabrantes ou des fausses pubs hyper délicieuses, les réalisateurs s'en donnent à cœur joie pour divertir le spectateur.
5. Des sujets de société avant l'heure
Bien entendu, le thème de la mort est envisagé sous tous les angles au cours des cinq saisons, mais on peut notamment pointer l'homoparentalité qui est abordée à travers le personnage de David Fisher. Si on se remet dans le contexte de l'époque, c'était assez culotté de la part d'une série mainstream.
6. Des récompenses multiples
Fait assez rare pour être souligné, Six Feet Under fait partie de ces séries qui ont réussi à réunir le succès public et critique. On en veut pour preuve les bonnes audiences des cinq saison en plus des trois Golden Globes et neuf Emmy Awards dans son escarcelle.