Colleen au Québec: «Des paysages à couper le souffle»

Pourquoi?
«Je voulais partir loin pour être dépaysée et aller dans un pays dans lequel je n’aurais peut-être pas eu l’occasion d’aller sans cet Erasmus. Maîtrisant déjà bien l’anglais, je préférais partir dans un pays francophone pour ne pas avoir la difficulté d’apprendre une nouvelle langue en arrivant sur place. En plus, je rêvais de vivre l’expérience d’un vrai hiver canadien. Sur ce point, le Québec, sa neige et ses -25°C ne m’ont pas du tout déçue.»

Meilleur souvenir
«Comme j’avais cours toute la semaine, je profitais un maximum des week-ends pour découvrir la région. Avec mes amis, nous faisions souvent des randonnées dans les parcs nationaux. C’était tellement difficile de marcher dans la neige ou d’apprendre à faire des raquettes. Mais après les deux ou trois heures de marche, nous arrivions au sommet avec une vue imprenable sur des paysages à couper le souffle.»

Une anecdote
«Avant de partir au Québec, on m’avait prévenue que le plat national était la Poutine. Sur papier, ce sont des frites molles avec une sauce brune d’origine inconnue et du fromage bizarre qui ressemble à de la mozzarella mais qui ne fond pas. J’étais assez perplexe par rapport à cette recette et aux photos que j’avais vues. Aux premières bouchées, j’étais toujours aussi perplexe. Mais oh mon Dieu, c’est tellement bon! Il n’y a aucune raison d’aimer ça et pourtant. Il y a même une chaîne de fast-food au Québec qui faisait des réductions en fonction de la température: s’il faisait -30°C, on avait notre Poutine à -30%.»