BD: Les nourritures de l’âme
Kim Dong-hwa, nous l’avions déjà rencontré avec son Histoire couleur terre, une superbe trilogie qui nous avait laissés émerveillés. Il nous revient ici avec une série de très courtes histoires, toutes en couleurs. Des récits qu’il n’a pas écrits lui-même, mais qu’il a mis en images. Superbes.
Chacun de ces petits poèmes vous touche droit au cœur. Et il ne faut pas plus de cinq pages pour commencer à pleurer. Avant de commencer une autre histoire qui cette fois-ci vous fait chaud au cœur. Le dessin, s’il n’est toujours pas des plus sophistiqués ni des plus techniques, n’est pas mauvais ni maladroit. Tout en douceur et en retenue. Le rythme des histoires est celui d’un fleuve, parfois doux, parfois un peu plus sauvage.
Mais chaque chose arrive en son temps. Tout s’écoule au rythme des sentiments. Avec énormément de fluidité. Réunir autant d’auteurs - un par récit - et arriver à faire autant avec si peu de pages est à chaque fois très impressionnant. Mais au-delà la prouesse technique, on retiendra surtout que c’est une des bandes dessinées qui arrive le plus justement à atteindre nos sentiments.
Les nourritures de l’âme, de Kim Dong-hwa, chez Sakka
(JCVH)