BD: Lucha Libre Tome 7 – On dirait le Sud
Dans l’univers du catch mexicain moderne, Lucha Libre serait une bible. Naturellement, le catch mexicain, c’est Jean Reno qui porte un masque et se bat pour le bien – gardant son identité secrète.
L’univers Lucha, c’est cela, mais relu par une bande d’adolescents attardés, vivant une trentaine nostalgique au début du XXIème siècle. Qui sont toujours plongés dans Goldorak, Star Wars ou le Monster Truck. Chaque album est présenté sous la forme d’une petite revue, avec des éditos cinglants remplis de vulgarité gratuite au second degré, et contient une série d’aventures de lutteurs masqués dont les aventures créent un univers cohérent. Il y a Tequila qui raconte l’histoire d’un lutteur élevé par des cactus, dont le frère est le Bigfoot. Professor Furia qui raconte les mésaventures d’un des individus les plus abjects qu’il soit, un enseignant de lutte. Les Tikitis, vieillards lutteurs et les Luchadoritos, lutteurs en devenir. Dessin très dynamique, influencé par les comics, scénarios à rebondissements. Entre le magazine et la BD elle-même, c’est une vraie claque. Petite perle pour nerd, tout boutonneux (ou ex-boutonneux/-se) se doit de lire ça.
Lucha Libre, Tome 7 – On dirait le Sud, de Bill, Tanquerelle, Fabien M., Gobi, Witko et Jerry Frissen, Les Humanoïdes Associés
(JCVH)