Cinéma: La folie Almayer
Plutôt méconnue du grand public, Chantal Akerman est une réalisatrice belge qui recueille souvent les éloges de la critique de notre pays. Pour ce nouveau projet, elle a décidé d'adapter un roman de Joseph Conrad et suit ainsi les traces d'un jeune Français (Stanislas Merhar) installé en Asie du Sud-Est qui doit laisser sa fille partir à la ville.
L'histoire: En plein milieu de la nature hostile de l'Asie, Almayer, un jeune Européen, espère encore faire fortune avec les mines d'or toutes proches et ainsi pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Pourtant, il se voit un jour obligé d'envoyer sa fille au pensionnat de la ville, ce qui le plonge dans une immense dépression et change à jamais sa vie.
Notre avis: Des longs plans très appuyés, une histoire qui ne décolle jamais vraiment et des acteurs sous-employés; la réalisation prétentieuse d'Akerman ne nous a jamais réellement emportés durant les deux heures interminables qu'ont duré ce film. Et on n'est pas les seuls: après les désertions de la salle, les bâillements appuyés, un journaliste a même applaudi très ironiquement la fin du film. Du jamais vu!