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25/04/2022

MARIAM ALARD: «Koter à Bruxelles? Une 'exportation' importante qui a clairement chamboulé ma vie!»

Le 10 décembre 2021. Une date que Mariam Alard retiendra certainement toute sa vie. Celle de son premier JT en direct sur la RTBF que des centaines de milliers de spectateurs ont scruté devant leur petit écran. Dont GUIDO qui a immédiatement été séduit par la pétillante journaliste. On lui a donc donné rendez-vous pour en savoir plus sur son parcours étudiant.

 

GUIDO: Vous avez fait vos études à l'IHECS…
Mariam Alard:
En effet. Depuis toute petite, je voulais devenir journaliste ou avocate. Au fil des années, j'ai un peu perdu cette idée de vue. Quand il a fallu réfléchir au choix d'études en rhéto, je ne savais plus trop, le journalisme me paraissant alors plutôt inaccessible. C'est ensuite en visitant l'école que je me suis rendu compte que c'était ce que je voulais faire.

GUIDO: Quel souvenir gardez-vous de ces études?
Mariam Alard:
Ce qui était très chouette à l'IHECS, c'est qu'il y avait beaucoup de cours pratiques, dès la deuxième année. On était immédiatement mis dans le bain. J'ai adoré ces études parce qu'elles m'ont permis de toucher au métier tout en étant aux cours. En réalisant des reportages par exemple. J'ai même déjà pu y présenter un JT!

GUIDO: Et quel fut le verdict de cette première expérience?
Mariam Alard:
Sur le moment, je me suis réellement fait violence parce que ce n'est pas quelque chose qui m'attirait particulièrement. Ça me faisait peur, même. Et pour la petite anecdote: mon prof de l'époque, c'était Bruno Clément (ndlr: le rédacteur en chef actuel du JT de la RTBF).

GUIDO: Vous étiez une étudiante studieuse ou guindailleuse?
Mariam Alard:
J'étais très studieuse et pas du genre fêtarde. Je préférais rester tranquille avec mes amis plutôt que participer aux grosses fêtes étudiantes. Je n'ai koté que la première année. Étant originaire de Mons, ce fut une 'exportation' importante qui a clairement chamboulé ma vie. On était quatre sur un palier. Et deux de ces cokoteurs sont aujourd'hui mes collègues à la RTBF: Laurent Vandenberghe et Natacha Mann. J'étais un peu une geek. Je passais mon temps à regarder des séries. D'ailleurs aujourd'hui encore, Laurent Vandenberghe me taquine sur le fait que c'est moi qui mangeais toutes les données Internet du kot! Les années d'après, je me suis retrouvée dans un appartement avec ma sœur, je restais donc beaucoup avec elle.

GUIDO: Vous avez pu voyager pendant ces années?
Mariam Alard:
On a réalisé notre mémoire sur les Amérindiens du Canada et on a eu la chance de pouvoir aller là-bas. On avait postulé à une bourse pour nous aider à entreprendre ce voyage. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que notre présentation était quelque peu bancale! On ne pensait pas du tout gagner cette bourse, on est donc arrivés un peu les mains dans les poches! Heureusement, on a été choisis parce qu'ils ne s'étaient pas basés uniquement sur la présentation.

GUIDO: Le public ne le sait peut-être pas, mais vous êtes arbitre de matchs de basket!
Mariam Alard:
J'ai commencé le basket à l'âge de quinze ans. C'est peut-être aussi pour cette raison-là que je n'ai pas réellement eu une vie d'étudiante dissolue. Je rentrais d'ailleurs tous les week-ends à Mons pour mes matchs de basket. J'avais 4 à 5 matchs à arbitrer par week-end, c'était en quelque sorte mon job d'étudiant.

GUIDO: Et vous continuez encore actuellement?
Mariam Alard:
Oui! (rires) Il y a d'ailleurs quelques coachs qui m'ont félicitée quand j'ai été intronisée au JT de la RTBF. Et aussi un joueur qui m'a apostrophée à la fin du match: «C'est vrai que vous passez à la télé?».

GUIDO: Quel a été votre parcours professionnel à l'issue de vos études?
Mariam Alard:
J'ai réalisé mes stages de fin d'année en radio à Vivacité Mons et à Transparency International, une ONG qui lutte contre la corruption au niveau européen. Ensuite, j'ai participé à Belgodyssée, un concours pour les jeunes journalistes, que j'ai gagné. Ce qui m'a permis de décrocher un contrat de 6 mois à la RTBF. Après, j'ai réalisé des chroniques pour Les Belges du bout du monde avant d'enchaîner sur les flashs info de nuit pendant deux-trois ans. Une période assez intense! J'ai ensuite été titulaire de l'info du matin sur Tipik avant d'arriver aux réseaux sociaux où j'ai été responsable du lancement du compte Instagram de RTBF-Info. Je fais maintenant le JT une semaine sur deux. L'autre semaine, je suis toujours aux réseaux sociaux.

GUIDO: Vous avez présenté votre premier JT le 10 décembre dernier. Dans quel état étiez-vous avant ce baptême du feu?
Mariam Alard:
Y a rien à faire, on sait qu'on est attendu, que beaucoup de gens vont regarder. Autant les spectateurs que les collègues, d'ailleurs! Et c'est souvent la première impression qui compte. La pression s'est réellement fait ressentir trois ou quatre jours avant. Après avoir suivi Ophélie Fontana pendant la préparation d'un 13 Heures, c'est devenu d'un coup plus concret. Le stress est donc monté d'un coup. Mais miraculeusement, j'ai bien dormi la veille. Je m'étais épuisée au sport pour mieux dormir! Le plus stressant pour moi était d'écrire mes textes à temps. À cela s'ajoute ensuite le stress de l'antenne. Après les répétitions des titres hors antenne, j'étais nettement plus relax. J'ai essayé de vivre l'instant présent sans penser aux milliers de spectateurs qui étaient en train de me regarder!

GUIDO: Vous parliez d'Ophélie Fontana. Avez-vous également pu profiter des conseils avisés d'autres présentateurs JT comme François de Brigode, Nathalie Maleux ou Laurent Mathieu?
Mariam Alard:
Ils m'ont tous un peu aidée. Nathalie Maleux m'a par exemple accompagnée lors des faux JT en plateau, avec simulations de catastrophes et d'autres choses qui peuvent se passer en direct. Nathalie était d'ailleurs très exigeante à ce niveau-là. Elle a été très créative pour trouver des infos de dernière minute! Ce qui m'a permis de me mettre réellement en conditions. Laurent Mathieu a été l'un des premiers à qui j'ai pu révéler ma nomination, puisqu'elle devait rester secrète au début. Il m'a beaucoup conseillée. Comme François de Brigode.

GUIDO: Ophélie Fontana participe depuis quelques années à Viva for Life. C'est quelque chose qui vous amuserait?
Mariam Alard:
Je ne pense pas que ça me correspondrait parce que je ne suis pas quelqu'un d'hyper extraverti. Je ne suis pas réservée avec les gens que je connais mais j'aurais du mal à ne pas l'être dans cet exercice.

GUIDO: Que peut-on vous souhaiter pour la suite?
Mariam Alard:
Le principal pour moi, c'est de m'amuser dans ce que je fais. C'est le cas pour le moment et j'espère que ça durera encore longtemps. Je prends du plaisir et j'essaie un maximum d'évoluer dans cette position au JT pour prendre de plus en plus d'aisance.

Ses conseils aux étudiants en journalisme

«Il faut s'accrocher! En tout cas, si c'est vraiment ce que l'on a envie de faire. Le journalisme est un métier qui demande de la passion et de l'enthousiasme. Mais ce n'est pas un métier facile, il est primordial de s'accrocher. La voie n'est pas toute tracée quand on sort de ses études, ou même quand on les commence. Il faut le faire pour les bonnes raisons, et pas pour 'passer à la télé'.»

Photos: © RTBF - Martin Godfroid


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