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02/03/2023

TÉO LAVABO: «Tout passe quand c'est fait avec humour et bienveillance»

Depuis son passage à Incroyable Talent, Téo Lavabo n'a jamais cessé de faire parler de lui sur les réseaux. Après son tube Chipolata, le trublion revient avec une nouvelle ritournelle imparable, Vernini Vernana. Nous avons profité de son passage à Bruxelles pour en savoir plus sur lui.


GUIDO: Content d'être en Belgique?
Téo Lavabo:
C'est la première fois que je viens en Belgique! Je suis arrivé avec le Thalys, il fait froid, mais je pense à Angèle et Stromae, donc je suis trop content.
 

«Le vernis, ce n'est pas pour les filles, c'est pour les ongles!»


GUIDO: Comment est né ton nouveau titre Vernini Vernana?
Téo Lavabo:
Un jour, je me suis mis du vernis à ongles, pour essayer, je n'avais jamais fait ça. Et j'ai trop kiffé mes doigts! Ça a été une telle révolution pour moi que je me suis dit que j'allais en faire une chanson. Vernini Vernana prône en fait la liberté de mettre du vernis pour tout le monde. Parce que le vernis, ce n'est pas pour les filles, c'est pour les ongles! Pour ce titre, j'ai embarqué ma sœur et mes parents dans mon délire. J'ai même réussi à faire mettre des faux ongles à mon père pour le tournage du clip, ce qui n'était pas gagné d'avance. Tout passe quand c'est fait avec humour et bienveillance.

GUIDO: Quand tu as écrit et composé Vernini Vernana, tu t'attendais à ce qu'elle reste autant dans les oreilles du public? Une fois qu'on l'a entendue, plus moyen de s'en débarrasser!
Téo Lavabo:
Les musiques que je fais aujourd'hui, ce sont celles que j'aurais aimé entendre quand j'étais jeune… Et j'ai toujours adoré ces chansons immédiates comme 'Qui a du caca kaki collé au cucu' ou Crazy Frog. Tous ces trucs qui restent bien en tête. Du coup, pour composer une chanson, je vais en studio, je l'écoute et j'observe comment je réagis par après. Si elle reste dans ma tête, je considère qu'elle restera dans la tête de tout le monde! Voir que ma chanson amuse les gens, c'est une victoire en soi.

GUIDO: Tu te considères plutôt comme un créateur de contenus, un chanteur, un humoriste, un performeur?
Téo Lavabo:
Je ne me considère pas vraiment comme un créateur de contenus. Plutôt comme un chanteur, je pense que je peux le dire maintenant. Mais un chanteur dans le divertissement. Forcément, je crée du contenu sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram. Parce que mon travail vit aussi par l'image, de par ma formation de photographe. Mais aujourd'hui quel artiste ne crée pas de contenu sur les réseaux sociaux?
 

«Je ne suis pas du tout addict aux réseaux sociaux»


GUIDO: Es-tu accro aux réseaux sociaux?
Téo Lavabo:
J'ai en quelque sorte une double personnalité: chez moi, c'est tout ou rien. Je suis capable de passer un mois entier tous les jours sur Instagram comme je peux me passer d'Instagram le mois d'après. Je ne suis pas du tout addict aux réseaux sociaux. J'aime ça parce que c'est encore et toujours le meilleur moyen de communiquer. Je l'utilise plutôt comme un média de communication. Et j'adore y recevoir des messages de personnes qui me disent que je les fais rire, que je les encourage ou que je les décomplexe. Mais si demain Instagram explose, ce ne sera pas une catastrophe, je pourrai reprendre ma vraie vie sans problème.

GUIDO: Tu comprends les gens qui n'apprécient pas ce que tu fais?
Téo Lavabo:
Incroyable Talent en est un parfait exemple. Lors de ma prestation, je me suis fait buzzer par Sugar Sammy et Hélène Ségara, je n'étais clairement pas leur came. Il y a beaucoup de personnes qui n'aiment pas ce que je fais mais qui ne sont pas là pour me mettre des bâtons dans les roues non plus. Parce que je ne suis pas politique, je suis juste fun. Même si on n'aime pas mes chansons, il y a toujours bien un petit rictus qui apparaît sur le visage de la personne à un moment. Moi, je fais de la musique pour faire sourire.

GUIDO: Si on te proposait de participer à une télé-réalité comme Les Anges, tu accepterais?
Téo Lavabo:
Je ne me projette pas du tout dans la télé-réalité. En plus, je me rends de plus en plus compte que c'est quelque chose de réellement nocif. Moi, j'ai eu de la chance d'être dans un truc bienveillant, d'avoir été bien compris. À partir du moment où tu veux faire du buzz, on peut te donner le bon comme le mauvais rôle, mais après ça te suit toute ta vie. Chipolata me suivra toute ma vie, mais je reste maître de ce que j'ai fait. Et je ne regrette rien alors que beaucoup de personnes qui ont fait de la télé-réalité le regrettent aujourd'hui.

GUIDO: Ton rapport avec les fans est plutôt sain?
Téo Lavabo:
C'est toujours bienveillant, je n'ai jamais eu aucun problème. Par contre, ça peut parfois être perturbant. Quand tu es à Leroy-Merlin en train de choisir ta cuisine et que tu vois des gens te prendre en photo en cachette, par exemple. Quand je suis seul, ça ne m'ennuie pas trop. Par contre, quand je suis avec des amis, j'essaie de faire en sorte que ça ne dérange pas trop mon entourage.

GUIDO: Comment travaille Téo Lavabo?
Téo Lavabo:
Je travaille avec la pression: je vais travailler de ouf, mais dans un temps réduit et intensif. Quand je tourne un clip, j'y vais aussi un peu à l'impro. Le matin, je ne sais pas exactement ce qu'il y aura dans le clip qui sera tourné dans la journée. Il n'y a pas véritablement de travail en amont mais on y bosse à fond pendant le tournage. Pour moi, c'est le résultat qui compte.

GUIDO: Quel est le message que tu souhaites transmettre à travers tes chansons?
Téo Lavabo:
Le message que l'on retrouve dans la majorité de mes chansons, c'est: 'Soyez libres'. Je fais des conneries à la place des gens, qui n'assument peut-être pas. Je ne suis pas mort pour autant. Il faut se déculpabiliser et se dire que les gens sont principalement bienveillants. Je me rends bien compte que j'ai une chance inouïe d'avoir une communauté qui me suit et qui m'aime. Je ne sais pas le temps que ça va durer, donc j'en profite à fond.
 

Téo, un étudiant carré et passionné

Grand passionné de photo, Téo a pourtant commencé des études de communication. «Vu que les écoles de photo étaient trop chères, je me suis dirigé vers la communication, qui relie en quelque sorte tous les arts.» Ce qui lui a permis de gérer la photo et la vidéo, qui lui servent encore dans son quotidien actuellement.

Même s'il a arrêté ses études après avoir obtenu un contrat photo régulier, Téo avoue qu'il aurait pu continuer ses études toute sa vie. «J'étais avec des gens ultra créatifs et j'étais passionné de ouf par ce que j'apprenais.» Entre des remakes de clips de Britney Spears, des parodies ou des photos d'art, Téo a littéralement baigné dans un océan de créativité pendant ses études. «J'étais un étudiant travailleur et stressé, surtout quand il y avait des contrôles. Même en sortant la veille, je ne ratais aucun cours. Et je n'ai jamais été collé une seule fois dans ma vie! Je suis vraiment quelqu'un de carré!»

 

 

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