Anecdotes de festivals (1): Le camping

Voici les vacances et ses festivals. Fidèles à notre habitude, on vous remet une couche d'anecdotes, histoire de raviver de bons souvenirs (pour ceux qui en ont), et d'inciter les autres à tenter au moins une fois l'expérience (et en camping, siouplééé). Aujourd'hui, voici quelques anecdotes croustillantes sur les campings...

Dimi: "Dis, si tu rencontres quelqu'un qui se souvient de ce qu'il a fait pendant un festival, tu m'envoies une copie de l'article, hein! Parce que pour ma part, j'y ai rarement été sobre."

Olivier: "J'ai pas mal de souvenirs bien drôles du Pukkel et de Werchter où on avait squatté le jardin de riches Flamands histoire de ne pas payer le camping. Comme souvent les quartiers résidentiels étaient barricadés de fédéraux locaux et autres barrières nadar, je me souviens qu'on avait dû forcer le passage avec ma Renault 11 en gueulant des "Jaaaaaaaaaaaaaja ma jaaaaaaa ma wat is dat nu voor een bazaaar, we gaan op bezoek by de notaaaaaaris" ou un truc du genre, je ne sais plus. Finalement on avait abouti dans le jardin d'une superbe villa à vendre (et donc inoccupée) où on a pu planter la tente, faire péter des Ricards by night et prendre une douchette le matin vu qu'il y avait un tuyau d'arrosage. Dans le style "pas payer - niet betalen", on était une fois arrivé dans un champ qu'on pensait être gratuit, on pieute là, et le matin monsieur le boer et sa douce femme avaient installé un péage et nous demandent des yards. Eh bien, on a aussi forcé le passage avec la Renault 11, et je me rappelle encore de la mémère qui courrait après la caisse en criant "Mon Argent! Mon argent!". Des seigneurs."

Jean: "Bon, ce ne sera peut-être pas une bonne pub, mais à Dour, le camping est toujours très animé. Et il n'est pas rare de voir des festivaliers dans leur trip à 10 heures du mat'. Il y a aussi des tentes spécifiquement installées pour accueillir celles et ceux qui ont trop consommé (et je ne parle pas d'alcool). Tu peux également y recevoir des sprays pour le nez, histoire de se rafraîchir les narines après avoir sniffé. Enfin, où se trouve la frontière entre la prévention et l'influence... Mais attention, pour le reste, Dour est un des festivals les plus chouettes."

Nico: "J'aime assez les emmerdeurs du camping. Ça, c'est typique aux festivals. Il y a les tribus de Flamands et leur "HOEREEEE". Au Nandrin, l'année passée, deux fous - bêtes mais pas méchants - ont fait tout le tour du camping en chantant "Comme un Ouragan" en slalomant autour des tentes et au milieu des "TA GUEULE PUTAINNN!!!!". A Dour, il y a deux trois ans, c'est un gars tout seul qui s'embêtait visiblement beaucoup, et qui hurlait dès potron minet "Il fait bôôôôôô, demain, il fera chauuuuuuud". Bon, c'était l'année où il n'a pas cessé de dracher une seconde. Fallait voir la gueule déconfite des enrhumés qui sortait la tête de la tente histoire de vérifier ses dires, avant de lui sortir un "Mais ta gueuuuule, connard!"."

(NR)