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29/09/2014

La vie sur les routes de BASTIAN BAKER

Alors qu'il se dirige vers le site d'un festival en Suisse (ndlr: l'interview a été réalisée à la fin du mois d'août), Bastian Baker a accepté de répondre à nos questions, entouré de ses musiciens dans son tour-bus.


GUIDO: Tu n'arrêtes pas de tourner et de donner des concerts un peu partout dans le monde. Cette vie sur les routes, c'est quelque chose que tu apprécies?
Bastian Baker
: C'est vraiment quelque chose d'incroyable. En plus, ça fait maintenant trois ans et demi que c'est du non-stop, cette tournée. Là, je rentre d'une vingtaine de jours au Canada et aux États-Unis où j'ai donné des concerts solo. Ça fait donc plaisir de retrouver tous mes musiciens. Pour certains, ça fait sept à huit ans qu'on joue ensemble, on se connaît vraiment bien maintenant. Une amie américaine me disait récemment qu'elle n'avait jamais vu un groupe aussi heureux. À tel point qu'elle pensait qu'on prenait tous de la drogue. Mais non, nous sommes tout simplement juste contents d'être là! On travaille tous dans des conditions excellentes, mis à part peut-être le fait qu'on est tous serrés dans un petit bus, qu'il fait chaud… et que ça pue! (rires)

 

GUIDO: Cet été, tu t'es produit dans deux grands festivals belges: les Francos et le Ronquières Festival. Ce public a-t-il vraiment un truc en plus ou les artistes ne font-ils que nous frotter la manche en promo?!
Bastian Baker
: C'est vrai qu'il y en a certains qui disent à chaque pays que c'est leur public préféré, mais ce n'est pas notre cas! En tout cas, nos deux concerts ici cet été ont été vraiment magiques! Aux Francos, on a joué le jour de la fête nationale belge, sous la pluie. Je me suis d'ailleurs versé un litre d'eau sur la tête pour être en communion avec le public! Tandis qu'au Ronquières Festival, c'est là où on s'est senti le plus à l'aise cet été, au milieu d'un line-up vraiment exceptionnel, avec notamment Yodelice, Julien Doré, Woodkid et Puggy. On revient chez vous le 8 novembre (ndlr: au Cirque Royal) et on se réjouit de retrouver le public belge à cette occasion.

 

«Quand quelqu'un pète dans le bus alors qu'il fait super chaud, ça aide à se dire qu'on n'est pas une superstar!»

 

GUIDO: Tu as connu un succès assez fulgurant alors que tu avais à peine vingt ans. Comment on fait pour garder les pieds sur terre et ne pas péter les plombs à ce moment-là?  
Bastian Baker
: Quand quelqu'un pète dans le bus alors qu'il fait super chaud, ça aide à se dire qu'on n'est pas une superstar! Parce que c'est ce qui vient de se passer, là! Plus sérieusement, je pense que ça dépend beaucoup de son entourage, de ses amis… On fait de la musique pour donner de l'émotion aux gens et on essaie de le faire avec beaucoup d'humilité.

 

GUIDO: Dans ton deuxième album, Too Old To Die Young, on sent une réelle maturité dans tes textes.
Bastian Baker
: Dans mes textes du premier album, j'avais encore un ego d'artiste qui croyait que ce qu'il écrivait n'avait encore jamais été abordé, qu'il était le premier à ressentir ces choses. C'est alors que tu reçois des tonnes de mails et de messages Facebook de fans qui se sont totalement identifiés à ce que tu racontais. Chacun peut donc s'y retrouver au final. Ça m'a fortement influencé pour ce deuxième album où je me suis davantage mis dans la position d'un spectateur de la vie. J'ai regardé les choses de l'extérieur, je suis devenu plus descriptif, c'est ça qui a changé dans mon écriture par rapport au premier album.

 

GUIDO: La pression n'était-elle pas trop importante au moment de composer ce deuxième album?
Bastian Baker
: On est sous pression constamment, donc finalement on ne l'est plus vraiment… Je me suis isolé, dans la campagne anglaise, dans un super studio loin de tout. En plus, j'ai un énorme avantage, c'est qu'en plus d'être auteur-compositeur-interprète, c'est moi aussi qui produis et arrange ma musique sur les albums. Je n'ai ainsi personne derrière moi qui me dit ce que j'ai à faire. Je suis responsable de tout ce qui se passe, ça centralise donc la pression.

 

«On est toujours le connard de quelqu'un»

 

GUIDO: Quel souvenir garderas-tu de ton année de coach à The Voice Belgique?
Bastian Baker
: J'ai vécu une aventure incroyable. Humainement, ça a été vraiment génial. Que ce soit avec la prod, les talents, les coachs, … Tout particulièrement BJ Scott. Elle a fait ma saison. Dans The Voice, on parle beaucoup de musique, mais on n'en fait pas beaucoup soi-même, en tant que coach. C'était donc un plaisir de rentrer le soir et de retrouver BJ pour faire des jams ensemble. J'adorerais collaborer avec elle, quand on aura un petit peu de temps tous les deux.

 

GUIDO: Tu es beau, tu chantes dans un anglais parfait, tu joues de la guitare, et en plus tu es sympa! Si tu charmes ces demoiselles, te rends-tu compte que tu énerves les mecs au plus haut point?!
Bastian Baker
: (rires) Je vais garder cette liste de compliments et l'envoyer ce soir à ma mère pour la remercier! Quand on devient un personnage public, il faut être bien conscient qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Actuellement, je prends le plaisir où il est, je suis juste content d'être là, j'ai l'impression de ne plus devoir rien prouver à personne. Je fais ma musique tranquillement. Et si quelqu'un n'aime pas ma musique, ma personnalité, ça ne changera pas ma vie…

 

GUIDO: C'est justement ça le problème, on a du mal à te détester!
Bastian Baker
: Il y a certainement deux-trois membres d'un parti anti-Baker qui contrediront cela, ne t'en fais pas! Ceci mis à part, j'essaie d'être quelqu'un de cool. Là, par exemple, je reviens des États-Unis et là-bas, quand on se dit bonjour, on se demande aussi 'Comment ça va?' ('How are you doing?'). Et cette petite phrase engage une conversation avec pratiquement toutes les personnes que tu rencontres. J'essaie d'instaurer ça en Europe, mais quand je demande 'Hello, ça va?', on ne me répond quasi jamais! On est toujours le connard de quelqu'un, pour revenir à ta question initiale. Je sais que, quatre à cinq fois par jour, je passe pour un blaireau ou un mec pas sympa, aux yeux de quelqu'un.

 

GUIDO: Deux albums à succès, un Olympia, des festivals dans le monde entier, une expérience de coach à The Voice Belgique, … Et tout ça à 23 ans! Que peut-on encore te souhaiter pour la suite?
Bastian Baker
: Honnêtement, je n'ai pas de rêves bien précis. Cela fait en effet quelques années que je me rends compte que le fait d'espérer amène plus souvent la déception que la satisfaction. Du coup, je reste dans une optique très terre-à-terre, on verra ce qui va se passer. L'excitation vient davantage quand les choses se réalisent que quand je les attends. Jouer à Tokyo, par exemple, c'était un rêve en soi. Quand tu montes sur scène et que tu dis 'Bonsoir Tokyo', il y a un truc indescriptible qui se passe dans ton bide… Le rêve inavoué, c'est peut-être de continuer à avoir cette chance de voyager, de rencontrer des gens, de partager, de découvrir des lieux incroyables et improbables, … Être en quelque sorte un local dans chaque ville du monde. À tel point que quand mes potes partent dans une ville, ils m'appellent pour savoir ce qu'il y a à faire là-bas!

 

GUIDO: Bastian Baker, c'est un peu le nouveau Guide du Routard?
Bastian Baker
: C'est exactement ça! (rires) Quand je vais dans une ville, je m'y intéresse et j'essaie de connaître les meilleurs restos et bars avant de m'y rendre. Je suis très peu à l'hôtel, en fait.

 

CONCOURS: Bastian Baker sera le 8 novembre au Cirque Royal, rendez-vous sur notre page concours pour gagner 5x2 places pour son concert!


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