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09/02/2009

Le KOT MÉMÉ: «Guindaille is not a crime!»

Nous avons rendu visite au Kot Mémé au complet, histoire d'en savoir plus sur ce kot-à-projet situé en plein cœur du site de Woluwé. Ludovic, Inès, Mario-David, Manu, Bruno et Martin ont donc accepté de répondre à nos questions.

GUIDO: Comment est né le Kot Mémé?
Ludovic
: Cela fait maintenant trois ans que le Kot Mémé existe. L'ambition était de créer un kot-à-projet affilié au cercle de médecine. On est donc toujours prêt à aider le cercle quand ils font appel à nous. On a d'ailleurs presque chacun une fonction dans le cercle.

GUIDO: Quelles sont les différentes activités organisées par votre kot-à-projet?
Ludovic
: On organise plusieurs activités au cours de l'année. Dont les soirées inter-spiritualité en collaboration avec le vice-rectorat, avec des intervenants autour d'une thématique bien précise (par exemple, l'euthanasie). On s'occupe également du souper des anciens, du Medin'Alma, les mini 24 Heures du site, la journée kayak avec le CSE, on organise la vente des syllabi, …

GUIDO: Vous êtes également devenus un kot-accueil…
Inès
: Cela s'inscrit dans le nouveau projet sécurité. On héberge les gens qui sont un peu trop éméchés pour rentrer chez eux et qui n'ont pas de kot sur le site. Généralement, ce sont souvent des gens qu'on connaît qui viennent sonner à notre porte, mais on héberge aussi des kots de Louvain-la-Neuve qui viennent faire la fête sur Woluwé.

Une organisation sans faille

GUIDO: Inès, tu es la seule fille parmi cinq garçons. Comment cela se passe-t-il concrètement? Es-tu de corvée de vaisselle toutes les semaines?
Inès
: Non, pas du tout! Loin de là! Je suis pour l'échange des statuts: les hommes travaillent et moi, je regarde! Au début, j'avais un peu d'appréhension de vivre avec cinq mecs, mais tout se passe bien, ils sont assez faciles à vivre. Ils gèrent d'ailleurs mieux le ménage que moi! Personnellement, je préfère vivre avec des garçons, ça se prend moins souvent la tête.

GUIDO: Comment se passe le 'recrutement' du kot chaque année?
Manu
: Tout le monde connaît le Kot Mémé sur le site, mais ce sont souvent des gens qui sont passés par le cercle de médecine qui se retrouvent ici. Cela se passe le plus souvent par le bouche-à-oreille.
Inès : Et mieux vaut être baptisé pour être bien intégré dans le kot. Une personne non baptisée et extérieure au cercle risquerait de ne pas être assez impliquée dans le projet. Et même de se sentir à l'écart en début d'année pendant les bleusailles.

GUIDO: Y a-t-il une organisation interne concernant la vie de tous les jours (ménage, bouffe, courses, …)?
Ludovic
: On essaie plus ou moins de s'organiser. L'année passée, on avait instauré des postes, mais ça n'a pas marché. Actuellement, on essaie de tous penser à tout et on dispatche après.

GUIDO: Arrivez-vous tous facilement à combiner vos études avec la gestion de ce kot-à-projet?
Manu
: Le kot ne nous prend pas trop de temps en soi, sauf ponctuellement pour des événements comme Medin'Alma par exemple qui nous occupe pendant deux à trois jours consécutifs à plein temps.C'est vrai qu'il y a quelques périodes de rush, comme durant le festival, le Half-Time ou les baptêmes. Mais ce ne sont pas pour autant des choses astreignantes. On a toujours le temps d'aller aux cours ou en TP. Il faut juste être organisé. Personnellement, je ne suis pas organisé, mais ça marche quand même!
Inès : Il y en a d'autres qui le sont pour toi!

GUIDO: Il paraît même que vous étudiez tous ensemble dans le commu!
Manu
: En effet, on est beaucoup plus souvent dans le commu que chacun dans sa chambre. On étudie ensemble, on mange ensemble, …
Inès : Quand j'arrive en Mémé le dimanche soir, je me sens comme dans une deuxième famille, comme chez moi.
Manu : Bon, y a quand même moyen de s'isoler quand on en a envie. En général, quand on est dans sa chambre, les gens respectent notre intimité. En général, mais pas toujours! (rires)

GUIDO: Vous arrivez à éviter les prises de bec?
Mario-David
: Il y en évidemment parfois, mais cela se règle en discutant.
Ludovic : Personnellement, j'aime bien pousser une gueulante de temps à autre, mais juste pour la pousser!
Inès : On en parle directement et on ne laisse pas le truc prendre de l'ampleur. Ça gueule deux minutes et puis c'est fini! C'est aussi l'avantage d'être avec des mecs. Avec des filles, ça se prendrait la tête pendant 25 ans!

Le baptême, le meilleur moyen d'intégration

GUIDO: Vous êtes tous impliqués dans les bleusailles. Comment motiveriez-vous les étudiants à faire leur baptême en médecine?
Inès
: En premier lieu, si on n'avait pas fait tous notre baptême, on ne se serait jamais rencontré!
Manu : Je pense que cela doit venir de soi. Il ne faut pas faire son baptême parce que la vague bande de potes qu'on connaît dans l'auditoire veut le faire aussi.
Ludovic : C'est également un bon moyen d'intégration en début d'année. Et il faut surtout le prendre au second degré.
Inès : Mine de rien, ça aide aussi à repousser ses limites. Comme des grandes gueules qui ont appris à mordre sur leur chique grâce au baptême.

GUIDO: Les non-baptisés peuvent aussi venir dans le cercle?
Manu
: Bien évidemment. Souvent, on reproche aux cercles d'être fermés d'esprit alors que je trouve que c'est plutôt le contraire. Ce sont davantage les non-baptisés qui regardent les baptisés avec dédain, et non le contraire. Alors qu'ils sont bien contents de venir aux soirées que les baptisés organisent ou de profiter des syllabi qu'ils distribuent.

GUIDO: Vous arrivez à résister à la tentation de ne pas sortir avec la Mémé à quelques pas de la porte de votre kot?
Inès
: La Mémé en tant que telle est six étages en dessous. Ce n'est donc pas comme à Louvain-la-Neuve où on ne sait pas dormir quand une soirée est organisée. On est tous les mercredis à la soirée Mémé évidemment. C'est la soirée de la semaine où on décompresse.

GUIDO: Et pour quelles raisons la Mémé est-elle the place to be le mercredi soir? Motivez-nous à vous rejoindre!
Inès
: Déjà, on a deux étages, nous!
Mario-David : On a une salle pour danser et une autre plus calme pour discuter.
Inès : La salle est énorme. Vous prenez le Cesec, vous le multipliez par deux et vous obtenez la salle du bas!
Ludovic : Et si vous voulez une ambiance plus relax, vous montez boire un verre au bar d'en haut.
Inès : Il y a toujours une bonne ambiance et si vous ne savez pas où dormir, le KM est là! En plus, la Mémé est un centre matrimonial: «vous arrivez seul, vous repartez à deux»! Ou à plus! (rires)

GUIDO: Il y a aussi une soirée organisée le dimanche soir…
Inès
: En effet, chaque dimanche a lieu une soirée 'Bières Spéciales' avec des jeux (poker menteur, dès, cartes, …) pour passer une soirée sympa lors du retour sur le campus.

GUIDO: Et comme le dit votre slogan: «Guindaille is not a crime». On se voit donc très bientôt!

(SD)

Tu fais partie d'un kot original? Tu loges dans un lieu insolite? Tu as envie de mettre tes cokotteurs à l'honneur? Envoie-nous un mail à redaction@guido.be et explique-nous les raisons pour lesquelles ton kot devrait être mis à l'honneur.


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