KOT À L'HONNEUR: Le Kotylédon
Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot à l'honneur. Et c'est aujourd'hui Céline du Kotylédon qui a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi?
Céline: C’était important pour moi de m’investir dans quelque chose durant mes études et j’ai trouvé ça dans le monde des KAP. Ensuite, j’avais envie d’avoir une vie communautaire plus importante que dans les kots privés. Par exemple, on mange ensemble les soirs de la semaine, on fait des Soupers-inter-KAP (SIK) généralement 2 fois par semaine. Cela permet de rencontrer beaucoup de personnes.
Le projet?
Céline: Notre projet est que chacun puisse mieux comprendre les plantes vertes. En effet, nous essayons d’informer notre public sur l’environnement, le fonctionnement et les diverses variétés de plantes qui nous entourent.
Les activités?
Céline: Nous organisons un forum aux boutures, des fiches informatives chaque semaine sur les plantes que nous postons sur les réseaux sociaux. De plus, nous faisons des ateliers macramés de suspension pour les plantes, des conférences et une visite des serres de Louvain-la-Neuve. Nous avons également organisé une vente de roses pour la Saint-Valentin et nous projetons de faire un pack avec de plantes aromatiques. Enfin, nous avons des permanences chaque semaine pour la Croix Verte. Cette dernière permet aux gens de venir soigner leurs plantes ou de les déposer chez nous en leur absence.
Différent d'un kot 'traditionnel'?
Céline: Tout d’abord, il y a une vie communautaire plus importante, comme je le disais plus haut. Il y a également d’autres activités liées à la vie en KAP et/ou au projet que nous ne retrouvons pas dans un kot traditionnel. Ensuite, je pense qu’on lie davantage de liens avec nos cokoteurs vu le temps passé ensemble et qu'on partage le même intérêt pour notre projet commun. Enfin, la Kapisterie est comme une grande famille, on s’y sent facilement accueilli et bien.
Avantages et inconvénients?
Céline: Les avantages de la vie en KAP sont les rencontres, faire partie d’un projet, l’expérience et la vie communautaire. Le plus grand désavantage est que cette expérience demande beaucoup d’investissement et de temps. Il faut être prêt à donner de sa personne.
Une anecdote?
Céline: Si tu rentres au Kotylédon, tu auras l’impression de te retrouver dans la forêt amazonienne. On trouve des plantes dans chaque recoin du kot.