Le Webkot: Les paparazzis des soirées de Namur
Cette semaine, direction Namur où nous attendent les sept membres du Webkot, le kot-à-projet responsable des photos de guindailles de tous les événements namurois. C'est en effet sur leur site (www.webkot.be) que tu te souviendras de tes moindres débordements si tu t'es réveillé ce matin avec une amnésie partielle!
Valérie: On est proche de l'étudiant, on essaie de représenter au mieux la soirée que l'on couvre en prenant des photos au cours de celle-ci. On a un bon contact avec les gens que l'on accoste pour les prendre en photo. ça permet aussi parfois aux gens de se rappeler de leur soirée le lendemain! En essayant évidemment d'éviter les photos scandaleuses!
JP: J'ai mis en ligne des photos tout à l'heure, notamment d'un gars qui était sur les WC! Mais ces photos-là sont vite censurées!
GUIDO: Justement, comment marche ce système de censure?
Jonathan: Si une photo dérange quelqu'un, il suffit de nous envoyer un mail pour qu'on censure la photo.
Valérie: Le but n'est pas de mettre certaines personnes mal à l'aise, mais de montrer l'amusement et l'ambiance de la soirée.
GUIDO: Malgré ce système de censure, n'avez-vous jamais eu de problème avec certains étudiants mécontents de photos présentes sur le site?
Jonathan: C'est déjà arrivé avec des anciens. Des gens qui travaillent et qui, en retournant sur le Webkot, voient des photos d'eux en guindaille. Ils veulent donc les censurer vis-à-vis des réactions possibles de l'employeur à leur sujet.
Valérie: Il y a aussi des photos qui, sans qu'on soit au courant, interviennent dans la vie privée des gens. Comme quelqu'un en train de tromper sa copine en soirée. Ils demandent alors vite qu'on censure la photo!
JP: On n'a encore jamais été en justice pour une plainte sur une photo, donc ça va plutôt pour le moment! (rires)
GUIDO: Est-ce que vous avez une ligne de conduite à respecter de la part de l'université?
Daphné: L'AGE checke un peu ce que l'on fait. Mais on connaît nous-mêmes nos limites, on a un certain respect vis-à-vis des gens, donc on essaie de garder cette ligne de conduite.
Toutes les photos des soirées namuroises
GUIDO: Vous écumez donc toutes les guindailles de la ville pour prendre des photos. Êtes-vous aussi épaulés par d'autres personnes?
Virginie: Il y a souvent aussi un délégué photos du cercle qui prend des photos lors de la soirée en question, en plus de nous.
Daphné: On met ensuite ses photos sur notre site. Du coup, les étudiants savent que toutes les photos des soirées se retrouvent par après sur le site du Webkot. Ils n'ont pas besoin d'aller vérifier sur les autres sites. En plus, les cercles font surtout des photos des gens qu'ils connaissent alors que nous en prenons de pratiquement tout le monde.
GUIDO: Vous êtes donc souvent de sortie "pour la bonne cause"! Ce rythme n'est-il pas trop difficile à suivre?
Valérie: ça peut paraître difficile en effet, mais cela ne l'est pas trop. Etant donné que les sorties sont gratuites pour nous, on peut juste y passer une heure si on est trop fatigué de la journée. Il faut prendre des photos d'ambiance, on n'est donc pas obligé de passer la soirée, boire et finir dans un état pas possible!
Denis: On est sept dans le kot pour quatre jours de guindailles, on se répartir donc la tâche.
Daphné: Quand on recrute de nouvelles personnes pour le kot, on essaie de choisir des personnes qui sortent souvent.
GUIDO: Ce projet vous prend-il beaucoup de temps?
Daphné: ça dépend des personnes. Il y en a trois qui sont beaucoup occupés avec le serveur alors que d'autres ne font que prendre des photos. Tout est après une question de gestion du temps.
Valérie: C'est surtout difficile en fin d'année car il y a des soirées jusqu'à une semaine avant le blocus. Là, tout le monde essaie de se renvoyer la balle pour ne pas devoir aller à la soirée!
Daphné: Il y a aussi beaucoup de comitards parmi les Webkoteurs, mais ils n'ont pas trop de difficultés à concilier les deux.
Valérie: Tout dépend de la tournure de la soirée…
Le bordel dans le kot
GUIDO: Comment se passe la vie quotidienne du kot?
Virginie: C'est le bordel! (rires)
Daphné: L'année dernière, on ne se connaissait pas avant de koter ensemble. Par contre, cette année, on a recruté des personnes qu'on connaissait au préalable, l'ambiance est donc bonne entre nous. C'est beaucoup pus convivial, chaleureux que l'année passée.
Valérie: Qui dit Webkot dit également ordinateur. C'est un côté qui peut être positif comme négatif. Par exemple, l'année dernière, les chambres étaient souvent fermées, contrairement à cette année où on est plutôt portes ouvertes! Moi, je ne supporte pas le silence, c'était donc difficile pour moi!
Jonathan: Cette année, on se fait des câlins tout le temps!
GUIDO: Est-ce que l'un d'entre vous a déjà fait les frais d'une photo scandaleuse diffusée sur le site
JP: C'est déjà arrivé, malheureusement. Alors, il faut se farcir le lot de commentaires des cokoteurs qui te chambrent parce que tu étais encore plein mort pendant la guindaille. On peut les censurer si on veut, ou les laisser, c'est plus marrant qu'autre chose! En fait, étant donné qu'on sait qu'on peut être pris en photo au cours d'une soirée par un Webkoteur, on fait attention à ce que l'on fait et on essaie de rester digne!
GUIDO: Pour les nouveaux étudiants, quels sont les endroits de sortie à ne pas manquer à Namur?
Daphné: Le Bunker, évidemment! C'est lieu de rencontre par excellence! Namur est une ville morte à la base. Exceptés les cercles et le Bunker, il n'y a pas beaucoup de choses à faire le soir!
Jonathan: Une fois que le bunker se finit, il n'y a plus grand-chose à faire après.
Valérie: Il n'y a que trois choix possibles: soit boire un verre, soit rester dans son kot pour faire la fête ou soit le Bunker.
Daphné: Ce qui est bien avec le Bunker, c'est qu'on peut y sortir tout seul, on est toujours sûr de rencontrer quelqu'un qu'on connaît étant donné que c'est le seul endroit de sortie de la ville. Contrairement à Louvain-la-Neuve par exemple où il y a tellement de cercles que tu n'es jamais certain de retrouver des personnes que tu connais…
Virginie: Je tiens également à citer le Nom de la Rose, un autre kot-à-projet du site. Quand tu rentres dans ton kot le dimanche soir et que tu es un peu déprimé, c'est l'endroit où aller boire un verre avec des potes.