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04/04/2011

Interview du KOT ERASMUS

Chaque année, des centaines d'Erasmus transitent par le kot-à-projet qui leur est entièrement dédié en plein cœur de Louvain-la-Neuve. Grâce à une équipe de choc, le Kot Erasmus est devenu l'un des endroits incontournables du campus. Nous donnons la parole à Charlotte, Timothée, Jonas et Nicolas, quatre membres de ce KAP majeur.


 
GUIDO: Pourquoi avoir décidé de rejoindre un kot-à-projet?
Charlotte: Après trois ans en kot normal, je voulais découvrir une autre facette de la vie à Louvain-la-Neuve. Connaissant quelques personnes dans des kots-à-projets, l'ambiance semblait conviviale, de plus les personnes de ce type de kot sont réunies autour d'un même but, ça crée des liens, on se voit beaucoup plus souvent. Je ressentais également le besoin de m'investir dans quelques chose.
 
GUIDO: Pourquoi le Kot Erasmus en particulier?
Nicolas
: J'ai toujours vécu dans des grands kots (12 personnes) puisque j'adorais l'ambiance qu'il y a dans ceux-ci (plus on est de fous, ...). Le Kot Erasmus, c'est d'abord 18 personnes qui vivent ensemble, et rien que ça, ça m'emballait déjà! De plus, rencontrer des gens de toutes les nationalités/cultures est une expérience incroyable. J'en ai appris plus sur un tas de pays pendant l'année passée que pendant tous les voyages que j'ai pu faire auparavant.
Jonas: C'est vrai que l'UCL a la chance d'avoir une multitude de KAP's. Par sélection naturelle, les kots à tendance ''youkou'' m'intéressent peu. C'est juste un choix personnel, mais j'adhère peu à cette façon de penser. Le Kot Erasmus, c'est peut-être le kot le plus vivant, où l'on fait le plus de rencontres différentes. C'est dingue le nombre de jeunes qui passent par ce kot. Au niveau interculturel, de vrai échange, d'apprentissage, c'est le top. J'exerce mon anglais tous les jours et nos fêtes sont justes géniales!
 
«Mieux vaut ne pas avoir le sommeil trop léger pour koter ici!»
 
GUIDO: Quelles sont les nationalités les plus représentées au sein du kot?
Nicolas
: Les Espagnols! On ne s'en douterait pas, mais ils sont partout à Louvain-la-Neuve. Il y en a 3 dans le kot, suivi de près par 2 irlandaises et 2 chinoises. De ce coté-là, nous avons la chance de ne pas avoir trop de gens de mêmes nationalités (ce qui favorise les échanges). Chaque année, les nationalités des Erasmus qui vivent avec nous changent drastiquement.
Jonas: Cette année, on a la chance d'accueillir Ping et Pong, deux Shanghaiennes dans la trentaine, toutes deux mariées. Ce sont les mamans du kot!
 
GUIDO: Une vie commune à 18 personnes, est-ce facile à gérer?
Charlotte: Non, ce n'est pas facile tous les jours. Rien qu'au niveau de l’ordre, du bruit en soirée. De plus, il faut s'organiser pour passer les messages: à 18, c'est très difficile de réunir tout le monde.
Jonas: Il ne faut pas oublier non plus que des dortoirs sont à disposition en plus, ce qui peut, en début d'année, faire monter le nombre à une quarantaine de jeunes. Je pourrais vous dire que le kot est rarement en ordre et qu'il traine souvent une pile d'assiettes sales, mais on ne peut qualifier cela de ''difficile à vivre au quotidien''! Il y a pire!
 
GUIDO: Quelle est l'ambiance qui règne au sein de votre kot?
Nicolas
: En général, l'ambiance est plutôt calme en journée et on a un peu le temps de se détendre et de s'organiser (et d'aller aux cours, pourquoi pas?). Le soir par contre, il arrive fréquemment que des étudiants d'échange qui nous connaissent passent boire un verre avec nous ou que l'on fasse une pré-soirée avec certains amis du kot. En bref, il vaut mieux ne pas avoir le sommeil trop léger.
Jonas: A côté de cela, on aime bien nos petites soirées ''papy'' à regarder la télé. C'est une nouvelle famille qui se crée chaque année dans ce kot.
 
«C'est toujours très drôle de découvrir la réaction des Erasmus face aux cercles d'étudiants!»
 
GUIDO: Avez-vous quelques anecdotes à partager avec nos lecteurs?
Charlotte
: C'est toujours très drôle de découvrir la réaction des Erasmus face aux cercles. Au début, ils sont un peu dégoutés, mais la plupart s'habituent très vite. Certains veulent vraiment découvrir le folklore louvaniste. L'an dernier, un étudiant québécois a même fait sa calotte et son baptême à la Liégeoise!
Nicolas: Je me souviens de notre cokoteur français de l'année passée. C'était un stéréotype vivant. Il ne se déplaçait jamais sans son béret, descendait le soir dans le commu en peignoir-pantoufles (quand tout le monde porte ses habits de guindaille, ça fait toujours rire) et chantait de l'opéra dans le commu (ça aide à situer le personnage). Avant de manger, il étalait toujours un journal sur la table du commu parce que la table était “trop sale” (précisons que le journal l'était souvent encore plus), avant de déposer son petit verre de vin à un emplacement précis (il faisait ce petit rituel au moins trois fois par jour, sans exception). Je pourrais encore en raconter beaucoup sur lui, mais le temps me manque!
 
GUIDO: Quelles sont les principales activités organisées par le Kot Erasmus au cours de l'année?
Timothée
: Nous avons deux types d’activités: des activités visant à (mieux) faire connaitre la Belgique auprès des étudiants Erasmus et des activités ayant pour but de faire se rencontrer les étudiants Erasmus de Louvain-la-Neuve. Notre plus grosse activité reste toutefois l’accueil et l’hébergement des étudiants Erasmus qui arrivent ici. Nous les aidons à trouver un logement, à s’inscrire à l’université et de manière générale à prendre leurs marques dans cette ville qui leur est étrangère.
Charlotte: En plus d'accueillir les étudiants étrangers chaque semaine avant la rentrée dans des dortoirs et de les aider à trouver un logement, nous organisons des activités comme une Welcome et une Goodbye Party, un roi des Erasmus, une journée à Disneyland Paris, une soirée Halloween, des visites de villes, etc.
 
GUIDO: Comment réussissez-vous à intégrer les Erasmus dans leur nouvelle ville?
Nicolas
: Ce n'est pas très compliqué! Ils s'intègrent en général très bien d'eux-mêmes.
Jonas: Les Erasmus ne sont généralement pas timides, ou alors, ils ne le restent pas longtemps. Un ou deux à-fonds plus tard, une tape amicale et l'intégration est faite. Dès le début, on leur fait découvrir la vie quotidienne totalement unique d'un étudiant à Louvain-la-Neuve.
 
Sébastien Daloze
 
Plus d'interviews sur www.guido.be
 
«Le Kot Erasmus est un peu ma deuxième famille!»
 
Frédéric (étudiant français) et Eloi (espagnol) ont fait partie du Kot Erasmus pendant le premier quadrimestre. Ils reviennent avec nous sur leurs meilleurs souvenirs au sein de ce kot-à-projet.
 
GUIDO: Qu'est-ce qui vous plait le plus dans ce kot?
Frédéric: L’atmosphère ici est tout simplement extraordinaire. Il y a toujours beaucoup de monde, avec des personnalités, caractères et cultures très différents. On a vraiment le sentiment de vivre une expérience humaine très enrichissante. L’équipe belge fait un excellent travail pour que notre année Erasmus soit inoubliable. Et puis, une réelle complicité est née entre nous, que nous soyons Erasmus ou belge.
Eloi: Tous ces gens sont super sympas. Ils m'aident en cas de problèmes. Je peux même dire que je me sens ici comme dans une deuxième famille!
 
GUIDO: Quelles ont été vos première impressions lorsque vous êtes arrivés à Louvain-la-Neuve?
Eloi: J'ai été impressionné au début. Les gens sortent chaque soir de la semaine, du lundi au vendredi. Cependant, après quelques semaines, j'ai réalisé qu'il y avait autre chose que les fêtes et la bière à Louvain-la-Neuve. C'est une ville très vivante, il est impossible de s'y ennuyer.
Frédéric: Je suis vraiment émerveillé par la communauté des KAP, où tous les étudiants donnent bénévolement de leur temps au service d’un projet. Les guindailles sont également monstrueuses ici, principalement grâce aux cercles qui sont actifs tous les jours! Mention spéciale aux à-fonds! Au «ro» de zéroooo!
 
GUIDO: Qu'est-ce que la Belgique représente pour vous?
Frédéric: Les Français nourrissent généralement de nombreux préjugés négatifs au sujet de la Belgique et des Belges. Mais en réalité, nous connaissons très peu ce pays. Je le découvre chaque jour un peu plus, et je trouve que c’est un pays très riche culturellement, où personnellement, je me sens très bien! Après avoir été un peu déçu d’avoir été envoyé en Belgique, au lieu d’un pays non-francophone, je me rends compte que je passe une meilleure année Erasmus que certains amis dans des villes plus connues comme Londres, Madrid ou Prague.

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