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10/08/2011

Tout pour la musique au Kot-É-Rythmes

Peu après leur organisation du Welcome Spring! Festival au cours du mois d'avril dernier, nous avons donné rendez-vous aux neuf membres du Kot-é-Rythmes de Louvain-la-Neuve afin d'en savoir plus sur leur kot-à-projet qui fait vibrer la cité louvaniste tout au long de l'année. Leur projet? Julie nous l'explique en quelques mots: «Le projet consiste en l'organisation du Welcome Spring! Festival et d'un concours jeunes talents lors des 24 Heures Vélo, l'entretien et la mise à disposition d'une sono ainsi que d'une démothèque. Nous organisons également d'autres petits projets. Cette année nous avons organisé un concert avec une régionale ainsi qu'une soirée quizz interculturel avec d'autres kots-à-projets.»


GUIDO: Vous êtes tous étudiants, est-ce facilement compatible avec la gestion d'un kot-à-projet?
Myriam: Oui évidemment, il faut pouvoir faire la part des choses entre le projet et les études. Même si parfois, quand toutes les activités se chevauchent, c'est un peu plus difficile.
Nicolas: C'est bien simple, si nous n'étions pas étudiants, nous ne serions pas dans un kot-à-projet.
 
GUIDO: Pourquoi avoir choisi de vous investir dans un KAP? Et celui-ci en particulier?
Jean-Xavier: Il y a une ambiance qu'on retrouve dans les kots-à-projet à Louvain-la-Neuve qu'il est difficile de retrouver dans les autres kots communautaires. Le fait d'avoir un projet en commun avec huit personnes soude l'équipe.
Myriam: Le projet du Kot-é-Rythmes m'intéressait particulièrement car il touche à la musique et nous donnait l'occasion de promouvoir celle-ci à travers un gros événement, le Welcome Spring! Festival.
 
GUIDO: Avez-vous tout de suite accroché les uns aux autres?
Caroline: Bien sûr, on a dû apprendre à se connaître mais très rapidement, dès le début de l'année, quelques activités nous ont rapprochés et attachés les uns aux autres. Je pense notamment aux 24 Heures Vélo et à notre concours jeunes talents, mais également à un week-end à la mer qui nous a permis de mieux nous connaître. Dans notre équipe, nous sommes tous différents, mais tous complémentaires. Nous passons du bon temps ensemble où la détente, l'humour, mais aussi l'esprit d'équipe sont au rendez-vous.
 
GUIDO: Faut-il nécessairement faire partie d'un groupe ou jouer de la musique pour faire partie de ce kot?
Damien: Non pas du tout, le projet est avant tout événementiel. Il s'agit surtout d'avoir le sens de l'organisation et une grande motivation. Secondairement, c'est vrai qu'on tient à préserver un côté mélomane qui fait la tradition du kot. Si seule la moitié d'entre nous sait jouer d'un instrument, nous sommes tous plus ou moins tournés vers la musique et à l'affut de nouvelles chansons.
 
L'organisation d'un festival de A à Z
 
GUIDO: Vous avez organisé le Welcome Spring! Festival récemment, quel souvenir en gardez-vous?
Caroline: Pour certains c'était le premier Welcome Spring! Festival que nous organisions, pour d'autres c'était le deuxième ou le troisième. Les expériences ont été vécues différemment selon les points de comparaison ou les attentes que nous avions. Mais toute l'équipe en garde un bon souvenir, nous avons pu compter les uns sur les autres et nous étions fiers de voir l'accomplissement du travail de toute une année. Nous avons été accompagnés de personnes extérieures au kot qui nous ont également beaucoup aidés. La bonne ambiance et le beau temps étaient de la partie, espérons qu'ils nous accompagnent encore l'année prochaine! En ce qui concerne la bonne ambiance, nous ne nous faisons pas trop de soucis…
Jean-Xavier: Un très bon souvenir, c'est le travail de toute une année qui a été récompensé en une journée. On n'a rien vu passé mais on est très heureux de voir l'engouement qui a eu lieu autour du festival le jour-même.
Julie: L'aide qui nous a été apportée fait également plaisir à voir. Nous avons pu compter sur plus de 200 bénévoles ainsi que sur de nombreux kots-à-projets le jour-même et les semaines précédant le festival.
 
GUIDO: Quelles sont les choses principales à ne pas oublier quand on organise un festival?
Nicolas: Il faut lever les fonds nécessaires à l'organisation. Dès le début de l'année, nous sommes à la recherche de sponsors, de subsides afin d'assurer la gratuité et la qualité du festival.
Benoit C: Il y a aussi tout le côté administratif à anticiper. Les demandes d'autorisation auprès de l'université ou de la commune doivent être rendues dans les délais. Il s'agit aussi de ne pas négliger les assurances ou la Sabam.
 
GUIDO: Cela a été facile de convaincre les groupes de venir jouer à Louvain-la-Neuve?
Benoit M: Il y a essentiellement deux problèmes à résoudre dans la programmation du festival. Premièrement, notre budget est restreint et il est nécessaire de négocier le cachet de certains artistes, surtout celui de nos têtes d'affiche. Deuxièmement, le fait d'être une organisation étudiante décrédibilise la qualité de nos scènes. Or il est important de convaincre les groupes que l'infrastructure son et lumière sera au point et à la hauteur de leurs attentes. Les groupes aiment également être rassurés quant à la présence d'un public nombreux.
 
GUIDO: Avez-vous pu profiter des concerts?
Benoit C: Cela dépend du rôle auquel nous sommes assignés pour le festival. Certains ont pu assister à des bouts concerts sans toutefois pouvoir en profiter pleinement. En fait, on profite différemment, en voyant les gens s'amuser. C'est ça le but de notre festival!
 
Un esprit de franche camaraderie
 
GUIDO: Comment décririez-vous l'ambiance qui règne dans le kot?
Hubert: Elle est excellente. Mais on peut observer qu'au fur et à mesure que le festival approche, l'ambiance devient de plus en plus travailleuse. Cela se voit dans la fréquence de nos réunions. Nous en avons une par semaine lors du premier quadri et deux lors du second. Elles deviennent de plus en plus intenses selon la proximité du festival. Mais tout cela se fait dans un esprit jovial et de franche camaraderie.
 
GUIDO: Quels sont vos plus grands souvenirs de cohabitation? Des anecdotes croustillantes à nous raconter?
Hubert: On a pas mal de petites histoires, notamment lors de soirées ici à Louvain-la-Neuve. Et, un peu comme tout le monde, on aime encore bien se taquiner par après en en reparlant. Ça fait toujours rire le kot et gêne la personne qui est concernée par l'histoire. Chacun d'entre nous en a au moins pris une fois pour son grade.

GUIDO: Votre avis sur la cité louvaniste?
Benoit M: C'est une ville qui bouge beaucoup. Les étudiants s'investissent énormément dans l'animation à travers les cercles, les régionales ou par le biais d'autres mouvements étudiants. L'offre culturelle y est très variée, notamment grâce aux KAP. Tous les étudiants peuvent trouver leur plaisir à Louvain-la-Neuve, que ça soit la guindaille pure et dure, le sport ou un domaine culturel.
Nicolas: Louvain-la-Neuve est une ville qui est à la base étudiante et puis résidentielle. Comparée aux autres campus, les activités étudiantes sont omniprésentes. C'est un endroit parfait pour mettre en place un projet tel que le nôtre.
Damien: Nous sommes six Namurois dans le kot et c'est peut-être avec leur campus qu'on a le meilleur angle de comparaison. A Louvain-la-Neuve, la communauté étudiante est énorme et on perd un peu le côté convivial qui peut exister dans les plus petits campus. On passe plus vite inaperçu ici. Mais ça peut être un désavantage ou un avantage selon la personnalité de chacun.
 
 
 

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