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26/02/2013

L'impro en kot!

Jadis cantonnés à Louvain-la-Neuve et Namur, les kots-à-projets (KAP) sont désormais en train de pulluler dans tous le pays. Alors que Liège s'y est mise l'année passée, voici que Mons suit la tendance… La preuve avec l'IMUnikot, kot dédié à l'impro dans la cité du Doudou. Evélia, Dinara et Yohan nous en disent plus sur leur quotidien au sein de ce nouveau-venu sur la planète KAP!


GUIDO: Décrivez-nous votre projet en quelques mots…

Yohan: L’IMUnikot est là pour soutenir les activités de l’Improvisation Montoise Universitaire (IMU). Le but étant de faire connaître l’improvisation au public universitaire et de proposer un contenu de qualité grâce aux entrainements hebdomadaires.

Evélia: L’IMU, ce ne sont pas seulement des cours et matches d’improvisation, c’est aussi toute une organisation.

«L'impro nous permet de nous évader et de nous payer une bonne tranche de rire!»

GUIDO: D'où vous vient cette passion de l'impro?
Evélia: Depuis que je me suis lancée l'an dernier, l’improvisation est devenue presque indispensable à ma vie, elle me permet de m’évader, de souffler, de rire, de faire rire (quand on y arrive), … L’impro, c’est presque une façon de vivre, c’est une dose d’adrénaline et tant d’autres choses encore.

Yohan: L’impro nous apporte plus d’aisance dans notre expression orale, la tenue d’un discours en public. Cela pousse notre créativité. C’est ce dernier point qui me passionne tout particulièrement. Me dire que ma créativité n’a pas de limite et pouvoir l’expérimenter, c’est simplement extraordinaire. L’impro, c’est aussi avant tout le moyen de se payer une bonne tranche de rire alors évidemment, on accroche très vite.

GUIDO: Tout le monde peut-il participer à vos ateliers? L'impro est-elle un art accessible à tous ou faut-il des qualités spécifiques pour le maîtriser?
Evélia
: Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux improvisateurs pour agrandir notre cercle. Tout le monde est le bienvenu et les seules qualités demandées sont d'être soi-même, de rester naturel et de faire partie de l’UMons.

Dinara: Si vous avez un peu de répartie, c’est déjà un bon début! Malgré les apparences et le nom, il y a quelques règles à suivre. Nos cours sont ouverts à tous les étudiants de l’UMons et sont gratuits!

GUIDO: Il existe un championnat interuniversitaire auquel vous participez…
Evélia: C'est là l’occasion rêvée de faire plein de rencontres enrichissantes et d’en apprendre plus sur cette belle discipline qu’est l’improvisation et sur nous-mêmes, grâce à des échanges entres équipes et tout ce que cela comporte.

GUIDO: Vous allez aussi organiser les 24 Heures de l'Impro Universitaire en mars prochain…

Yohan: Si vous deviez ne retenir qu’une date, ça serait le premier week-end de mars où nous mettrons sur pied la première édition des 24 Heures de l’Impro Universitaire Montoise. Dix équipes s'y rencontreront du vendredi 1er au samedi 2 mars. Un mélange d’équipes estudiantines et adultes européennes.

«La fait d'avoir une passion commune nous rapproche beaucoup»

GUIDO: Quels sont les avantages et inconvénients à faire partie d'un KAP?
Yohan: Les logements universitaires à Mons ne poussent pas, au départ, à des échanges spontanés entre voisins. Chaque étudiant pourrait très bien rester dans son coin. Notre KAP m’a permis personnellement de faire des rencontres et d'apprendre beaucoup des autres.
Dinara: Le fait d'avoir une passion commune nous rapproche beaucoup et nous apprenons à nous connaître sous cet aspect, mais des liens amicaux se créent assez rapidement. Et puis, comme il y a deux hommes dans notre KAP, je ne rentre pas seule après le coaching! Jusqu’à présent, le seul inconvénient que j’ai pu constater, c’est le fait de devoir parfois courir pour notre projet. Il faut imprimer les affiches pour les matches, gérer la caisse, rendre des rapports, se rassurer d’avoir tout le matériel nécessaire… Mais on gère!

Yohan: Sans oublier les nombreuses discussions improvisées dans le couloir qui s’éternisent au détriment de nos heures de sommeil.

GUIDO: N'appréhendiez-vous pas cette vie en communauté?

Yohan: Au départ, on était tous un peu réservés à l’idée de partager une partie de notre vie à tous. On s'est vite mis à nu (enfin, c’est une image!). Pour le moment, cela se passe très bien. Je pense qu’on devient comme des membres d’une même famille. On partage nos rires et nos pleurs.

GUIDO: Espérez-vous que votre kot donnera une nouvelle dynamique pour créer d'autres KAP à Mons?

Dinara: Evidemment! Nous serions fiers d’avoir donné l’envie aux étudiants de l’UMons de s’investir dans un kot-à-projet. Nous faisons cela pour nous, mais aussi pour l’université. Plus il y a d’activités dans une université, mieux c’est!

Evélia: Si les autres voient que ça a marché pour nous, pourquoi pas pour eux.

Yohan: Evidemment, on espère arriver à une vraie entité de KAP montois même si actuellement, il manque des structures le permettant. On sait que ce type de projet est porteur et suscitera des passions. On espère prouver que vivre autour d’un projet commun est possible.

GUIDO: Un petit souvenir de ces premiers mois passés ensemble pour finir?
Yohan: Un seul? Difficile, chaque semaine révèle en effet son lot de surprises.

Evélia: Cela fait quatre mois que nous sommes ici et déjà beaucoup de souvenirs: notre premier souper, notre première réunion, nos courses dans les kots de l’un et l’autre avant les matchs afin que tout soit prêt, etc… Mais le plus beau souvenir reste une petite vidéo que nous avons faite un soir, avec quelques petits délires collectifs.

Dinara: Personnellement, j’aime beaucoup les moments après les matches, où nous nous retrouvons tous pour boire un verre et où nous discutons, nous apprenons à nous connaître en tant que personnes et non plus en tant que personnages (comme c’est le cas pendant le match).


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