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15/10/2013

KOT À L'HONNEUR: Le Kot Ardoise

Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l'honneur. Et ce sont les membres motivés du Kot Ardoise qui lancent cette nouvelle année académique!


Pourquoi un kot-à-projet?

Francesco: La raison principale pour laquelle j’ai décidé de m’engager dans un kot-à-projet est probablement l’envie de découvrir un monde parallèle, mais que je considère comme complémentaire au monde des cercles estudiantins. Que ce soit pour l’investissement dans le projet, l’ambiance de kot, l’ouverture aux autres ou simplement le plaisir de la découverte du monde des KAP’s, je pense que faire ses études sans avoir vécu au moins une fois cette expérience serait vraiment dommage. Plus personnellement, j’ai choisi le Kot Ardoise car, étant ingénieur civil, le monde littéraire me manquait énormément et c’était pour moi l’occasion de réconcilier ces deux aspects de ma personnalité.

Le projet?

Charlotte: Le Kot Ardoise est un kot-à-projet cherchant à promouvoir la langue française et la littérature sur le site de Louvain-la-Neuve. On pourrait penser, à tort, que le kot se compose de neuf étudiants en langues romanes et que le projet ne s’adresse qu’aux étudiants de la faculté des lettres, mais la réalité est tout autre. Notre équipe compte en fait autant d’ingénieurs civil que de romanistes et nos activités accueillent chaque année des étudiants de tous les horizons. Cette diversité assure de nouvelles découvertes littéraires. Parallèlement aux activités qu’on propose aux francophones, on s’est également lancé comme défi de promouvoir la langue française auprès des étudiants non-francophones. On trouve en effet dommage que certains étudiants d’échange, venus étudier à Louvain-la-Neuve, rentrent parfois chez eux sans avoir réellement amélioré leur français.

Les activités?

Charlotte: Ce premier quadrimestre, notre plus grosse activité est la Grande Dictée. Le concept est simple: un auteur belge vient à Louvain-la-Neuve pour dicter un extrait de roman. Un iPod est à gagner et de nombreux lots sont offerts à tous les participants. Au second quadrimestre, on organise les Grandes Olympiades Français-Math en collaboration avec le Kotangente. Il s’agit d’un quizz en équipe portant sur des questions de mathématiques et de français, le tout dans une ambiance bon enfant. Ce second quadrimestre sera également ponctué par un concours de nouvelles ainsi qu’un lâcher de livres voyageurs. Tout au long de l’année, on propose ce que nous appelons des soirées littéraires, idéales pour un partage littéraire entre passionnés de lecture dans un contexte informel.

Différent d'un kot "traditionnel"?

Robin: L'ambiance est différente: dans un kot "traditionnel", même si on s'entend bien, on vit chacun de son côté la plupart du temps, avec souvent l'un ou l'autre cokoteur invisible, alors qu'en KAP le projet implique une certaine cohésion au sein du kot. Forcément, on se côtoie quotidiennement. Ensuite, on dégage toute une portion de son temps pour les activités, on fait quelque chose de plus que les cours-( le sport ?)-les soirées. On rajoute une autre dimension à la vie universitaire.

Avantages et inconvénients?

Céline: Il y a mille avantages à faire partie d’un KAP! Tout d’abord, l’ambiance dans un KAP est totalement différente de celle d’un kot sans projet: être tous tournés vers un même projet crée des liens et une ambiance particulière que j’apprécie particulièrement. J’aime aussi la satisfaction au terme d’une activité organisée de l’avoir menée correctement. En ce qui concerne les inconvénients, j’en citerais un seul: le temps que cela exige. Choisir de faire partie d’un KAP correspond à un engagement relativement conséquent. Il faut être prêt à investir une bonne partie de son temps dans le projet et à manquer l’une ou l’autre activité d’un autre KAP ou autre pour laisser la priorité à son propre KAP.

Un meilleur souvenir?

Gaëlle et Antoine: Inutile de dire que c’est difficile de n’en choisir qu’un, et que les anciens se sont pris la tête à deux mains quand on leur a posé la question! On parlait beaucoup de gnôle, d’afters à scandales et de rencontres aux noms oubliés, mais comme ce n’est pas vraiment spécifique au projet de l’Ardoise, on s’est creusé un peu plus la soupière. On a alors repensé à toutes nos activités, aux rencontres avec les Erasmus et avec les différents kots-à-projets. Pour le dire simplement, on aimait vraiment les soirs d’acti’, mais peut-être encore plus ce moment où la pression retombe une fois que tout est terminé, en fin de soirée, et qu’on prend une bière – ou plus si affinités – en faisant une sorte de débriefing très informel où on raconte tous un peu n’importe quoi en rigolant. Tout le monde est relax, on est vraiment fiers de nous, et c’est là qu’on est vraiment contents d’être en kot-à-projet. Se bouger au quotidien pour le projet, c’est évidemment beaucoup plus gratifiant une fois qu’il y a une réponse du "public", quel qu’il soit. L’air de rien, le fait que les acti’s "marchent" représente une formidable source d’ondes positives dont bénéficie, au-delà de la motivation, la vie de kot en général. Pas mal, non?


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