KOT À L'HONNEUR: Le KotManga
Tous les deux mois, nous mettons un kot-à-projet à l'honneur. Et ce sont les membres motivés du KotManga qui passent maintenant sous le feu nourri de nos questions!
Pourquoi un kot-à-projet?
Sophie: J’ai toujours voulu me retrouver de l’autre côté du décor quant aux activités néo-louvanistes; pouvoir participer aux animations que les kots-à-projet organisent, ici plus particulièrement le KotManga. Vivre avec des personnes ayant les mêmes centres d’intérêt et partageant le même projet permet un échange constant au sein du kot.
Le projet?
Lucie: Le KotManga vise à faire partager la culture japonaise aux étudiants de Louvain-la-Neuve, notamment la culture traditionnelle mais aussi la culture dite «otaku» qui vu la quantité de jeunes sur Louvain-la-Neuve est la plus connue. Elle contient entre autres les jeux vidéo, les cosplays, les animes et bien sûr les mangas.
Les activités?
Arnaud: Nous avons des activités autant à visée culturelle qu'à visée otaku. Certaines sont régulières comme la location de mangas (2 permanences par jour), les tables de conversation japonaise (une fois par semaine), et d'autres sont organisées une fois par an. Comme exemples d'activités culturelles, il y a l'envoi de cartes postales pour les orphelins du tsunami, "Made in Japan", un événement en partenariat avec UCL-Culture pour présenter la culture japonaise, l'atelier sushi, et bien d'autres encore.
Du côté otaku, nous organisons la Mangakissa (Nuit du manga) qui regroupe lecture de manga, jeux vidéo, DDR (tapis de dance), jeux traditionnels, karaoké et projections d'animes.
Différent d'un kot "traditionnel"?
Manon: Durant mes 3 années de BAC, j’ai partagé un appartement avec un seul colocataire et je ne voulais pas quitter Louvain-la-Neuve sans avoir vécu l’expérience des kots étudiants. Mais mes amies, qui étaient en kot, se plaignaient souvent de ne pas voir leurs cokoteurs et de ne pas les connaître (surtout lorsqu’elles vivaient à plus de quatre). Parmi tous les KAP, celui du KotManga a retenu mon attention puisque j’adore le Japon et sa culture. Au souper de recrutement, j’ai rencontré plein de gens qui avaient les mêmes centres d’intérêt que moi. On aimait tous quelque chose de différent dans le Japon, mais on l’aimait tous.
Pierre-Antoine: J'avais aussi envie de de m'investir dans la création d'activité et de ne pas simplement y participer, en plus, nous disposons des toutes les informations concernant les activités des autres KAP, ce qui aide à ne vraiment rien rater de ce qui pourrait nous intéresser au sein d'un autre projet. J'estime qu'il s'agit là d'une des meilleures intégrations possibles à la vie universitaire et à son folklore estudiantin.
Avantages et inconvénients?
Ludovic et Jean-Emmanuel: Des liens forts se tissent, nous vivons entre membres du kot 24 heures sur 24, et toute l'équipe a plus ou moins les mêmes centres d’intérêt, ce qui favorise évidemment la bonne entente générale, qui plus est nous vivons dans l'optique de faire vivre un projet, ça ressert aussi les liens. Pour finir, le principe de s'investir dans un projet d'une telle envergure est en lui-même un excellent et agréable défi qu'on prend plaisir à relever! Par contre, c'est extrêmement chronophage et nous avons beaucoup de devoirs ou d'obligations auprès de plusieurs institutions, telles que l'UCL ou l'Organe, ça demande pas mal d'organisation et procure par conséquent pas mal de stress.
Un meilleur souvenir?
Yui (Erasmus japonaise): De mon point de vue, le rallye chambres était très impressionnant! C'est une activité originale où chacun prépare sa nourriture, boisson et jeu pour sa chambre. C'est une activité très amusante et qui en plus rapproche les membres du kot grâce à sa convivialité.
Athanasios: Mon meilleur souvenir, c'est l'année passée… Je n’étais pas encore un kapiste mais je squattais pas mal. Notamment un soir où le kot organisait une soirée à la Petite Casa. À la base, j’étais juste passé boire un verre, mais ça a vite dégénéré! C’est devenu la folie, ça ne s’arrêtait pas! Les clients étaient de plus en plus nombreux! Après les appels au secours de la part de la gente féminine du kot, je me suis, sans vraiment m'en rendre compte, retrouvé derrière le bar. Finalement, j’y suis resté jusqu’à la fin, j’ai même nettoyé, c'est vous dire. À ce moment-là, je ne ressentais plus la fatigue ou quoi que ce soit d’autre. Bien que l’odeur de la Casa persistait, mais étrangement ce soir-là j’aimais bien!