L’enseignement : la solution à la crise
C’est sous ce leitmotiv que plusieurs centaines d’étudiants, belges et étrangers, se sont réunis à Bruxelles ce 17 novembre.
L’enseignement serait-il la solution tant recherchée par nos politiques pour contrer la crise? C’est l’avis de quelques centaines d’étudiants, réunis place Schumann à Bruxelles ce 17 novembre, journée internationale de l’étudiant.
Sous l’impulsion de la FEF et de son vis-à-vis néerlandophone VVS (Vlaamse Vereniging van Studenten), cette grande réunion se voulait constructive, afin de faire entendre l’avis de ceux qu’on oublie peut-être trop souvent dans le monde politique : les jeunes.
Ceux-ci critiquent la décision du gouvernement de faire des économies sur le dos de l’enseignement, au nom de la crise. Mauvais choix, claironnent les syndicats estudiantins.
« Une récente étude de l'OCDE a indiqué que chaque euro investi dans l'enseignement rapporte le quadruple à l'Etat. L'enseignement est donc plus que jamais un investissement rentable, et c'est la meilleure protection contre le chômage. Les personnes ayant un diplôme de l'enseignement supérieur réussiront à trouver plus rapidement du travail, c'est prouvé! » explique Stijn De Decker, représentant de la VVS.
David Mendez Yepez, président de la FEF, enchérit : « Le financement public dans l'éducation devrait atteindre, selon l'OCDE et l'Union européenne, 7% du PIB, et le financement dans l'enseignement supérieur 2% du PIB. En Belgique, les derniers chiffres atteignent 1,3% ».
Un écart qu’il faudra bien boucher, si l’on ne veut pas avoir le bonnet d’âne européen une fois de plus.
JDT