KOT À L'HONNEUR: Le Kotstume
Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l'honneur. Et c'est aujourd'hui Benjamin et Valentin du Kotstume qui ont accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi un kot-à-projet?
Benjamin: Parce qu’il s’agit d’une autre facette de la vie étudiante. Celle de groupes d’étudiants engagés apportant un petit plus dans la vie citoyenne. C’est une manière de s’impliquer dans la vie étudiante tout en passant des moments riches en expériences.
Valentin: J’ai toujours été avide de m’investir dans de nombreux projets et après trois années dans un kot traditionnel, j’avais envie de connaître une autre dynamique de colocation. Porter un projet avec une équipe composée de mes cokoteurs, ça me semblait attrayant et j’avais besoin de cela sur le campus à côté de mes études.
Le projet?
Valentin: L’objectif du Kotstume est de promouvoir le folklore et le divertissement sous différents aspects, sur le campus et ailleurs. L’aura du kot est festive et colorée et les thèmes que l’on exploite à travers nos activités sont ceux du carnaval, des déguisements et des costumes. En fait, on peut résumer l’essence du projet en disant que tous nos événements se basent sur l’art de se déguiser, se transformer et d’incarner un autre que soi, que cela dure le temps d’un après-midi, d’une soirée ou d’une journée entière. C’est un projet fun et qui apporte de la bonne ambiance.
Les activités?
Benjamin: Durant l’année, le Kotstume réalise pas moins de 297 heures de permanences afin de fournir les habitants, étudiants et écoliers en déguisements. Par ailleurs, le kot réalise de nombreux grimages pour différentes associations en Brabant Wallon et sur Bruxelles, destinés principalement aux enfants, certains adultes en profitant également! À côté de ces deux activités régulières, le kot se métamorphose en maison hantée pour Halloween afin d’accueillir enfants et personnes atteintes de handicaps, il organise le premier bal de l’année (qui est un bal masqué): le Winter Masquerade Ball. Au deuxième quadrimestre, dans les événements organisés, il y a une excursion dans un des plus grands carnavals d’Europe, le plus souvent à Cologne, une soirée karaoké déguisée ainsi qu’une visite des ateliers de la Monnaie à Bruxelles.
Valentin: Au-delà de ce qui se faisait déjà l’année précédente, la nouvelle équipe a pour ambition de rafraîchir un peu le projet et d'amener l’une ou l’autre activité inédite. C’est ainsi que devraient naître deux nouvelles activités. La première est un grand carnaval à Louvain-la-Neuve. Il existe déjà le carnaval organisé par la Fédération des Régionales et nous souhaiterions travailler avec eux pour accentuer l’ampleur et la visibilité de ce carnaval et l’étendre à l’échelle du campus tout entier. La deuxième activité serait un second bal qui aurait lieu au printemps et qui serait une déclinaison du bal d’hiver organisé au premier quadrimestre. On imagine un bal aux lampions en plein air avec une ambiance cosy et des lumières tamisées, mais tout cela est encore en gestation dans nos esprits.
Différent d'un kot 'traditionnel'?
Benjamin: Tout le monde agit dans un projet commun, cela 'oblige' les colocataires à coopérer entre eux notamment pour les tâches, ce qui optimise pas mal la vie de kot par rapport à un kot traditionnel et cela fait passer beaucoup de temps ensemble, ce qui améliore l’ambiance globale énormément.
Avantages et inconvénients?
Benjamin: On y rencontre énormément de gens durant les différentes activités organisées pendant l’année! C’est toujours une ambiance conviviale!
Valentin: L’avantage, c’est qu’on grandit grâce à toutes les rencontres qu’on fait dans les kots-à-projet qu’on intègre mais aussi avec les autres kapistes. On grandit aussi grâce à tout ce que cela nous apprend: le travail en équipe, l’écoute de l’autre, la gestion d’un projet, etc. Le seul inconvénient, c’est que ça demande d’investir du temps et comme personnellement je suis aussi animateur scout à côté, je galère parfois à dégager du temps pour voir mes potes et je me fais parfois taper sur les doigts. (rires)
Un meilleur souvenir?
Benjamin: Voir la salle Salmigondis méconnaissable, décorée féériquement pour le Winter Masquerade Ball!
Valentin: Les 'rallyes-chambres' sans hésitation! Je crois que c’est typique de la vie étudiante de Louvain-la-Neuve, c’est une soirée entre cokoteurs où chacun accueille les autres dans sa chambre tour à tour avec un déguisement, une déco, un jeu, une boisson et un truc à grignoter sur un thème spécifique.
Une anecdote?
Benjamin: Un matin, on s’est réveillés avec une allée de sapins devant notre porte, la magie de Louvain-la-Neuve comme on l’appelle.
Valentin: Un jour, ma colocataire a eu la bonne idée d’enlever le siphon de la douche de l’étage car il était bouché et de prendre sa douche juste après. Inutile de vous dire que toute l’eau a dévalé dans le communautaire à travers le plafond et on a dû sortir les seaux pour récolter l’eau en attendant l’arrivée du technicien du service logement qui s’est bien foutu de nous.