KOT À L'HONNEUR: Le Kot Accord
Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot-à-projet à l'honneur. Et ce sont aujourd'hui Laetitia, Manon, Nicholas et Sophie du Kot Accord qui ont accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi?
Nicholas: J’ai découvert le Kot Accord par hasard lors d’une soirée l’année passée. Étant musicien, j’ai rapidement accroché au projet et décidé de m’impliquer. Je ne cherchais donc pas simplement à faire partie d’un KAP, mais bien de pouvoir combiner mes études avec un projet musical.
Manon: J’ai toujours été attirée par les kot à projets et sachant qu’il existait un kot musical, j’ai participé au souper de recrutement et ça a été le coup de foudre.
Laetitia: Je me suis engagée en kot-à-projet car c’est une aventure qui me permettrait d’acquérir une série d’aptitudes. Premièrement, celle de pouvoir m’entraîner à gérer un groupe de personnes avec des personnalités très différentes autour d’un projet qui les rassemble. Ensuite, j’ai voulu être au Kot Accord pour me dépasser musicalement et rencontrer des personnes animées par cette passion. En effet, je n’ai jamais pris de cours de musique, mais j’ai appris sur le tas et en m’amusant. Enfin, j’aime beaucoup l’art et j’ai voulu développer en moi le potentiel créatif que je n’avais pas assez écouté à mon goût.
Le projet?
Nicholas: Le Kot Accord, c’est LE kot pour les musiciens à Alma. Concrètement, on veut faire découvrir et transmettre la musique aux étudiants présents sur le campus.
Sophie: L’idée, c’est d’aller chercher la graine de talent qui se cache à Alma, un peu trop timide pour s’exprimer et de l’aider à s’améliorer, à se dépasser pour finalement monter sur scène.
Les activités?
Laetitia: Cours de musique, animations de soirées musicales dans le service de psychiatrie de Saint-Luc, scènes ouvertes au Courant d’Air, des jam sessions dans le salon, l'animation de la scène du festival Focus et un concert caritatif en fin d’année. Bref, pour tous les niveaux et les goûts musicaux. Si vous ne voulez pas louper une de nos activités, rejoignez-nous sur notre groupe concentré de musiciens Les Musicos d’Alma sur Facebook.
Différent d'un kot 'traditionnel'?
Manon: On est tous réunis autour d’un projet qui nous tient tous à cœur. Dans un kot normal - même si on s’entend bien avec les autres -, on n'a pas forcément de passion commune. Le Kot Accord me donne l’occasion de jouer de la musique en groupe, chose que j’ai toujours voulu faire. j’y ai fait déjà de belles rencontres, des nouvelles expériences sur scène, des découvertes musicales.
Avantages et inconvénients?
Nicholas: L’avantage, c’est que les membres du kot vivent ensemble tout en s’impliquant autour d’un même projet qui leur tient à cœur. Le seul inconvénient, c’est que pour certaines personnes, un kot-à-projet peut demander beaucoup de travail, mais cela n’a jamais été un souci pour moi car le travail en vaut le coup!
Laetitia: Il faut apprendre à vivre en communauté avec des personnes qui n’ont pas les mêmes attentes, les mêmes rythmes de vie ou les mêmes habitudes. Bref, apprendre à rencontrer l’autre dans sa différence. C’est très difficile parfois car cela vient toucher des zones sensibles, mais c’est extrêmement enrichissant car c’est l’occasion de remettre en question toutes nos certitudes.
Un meilleur souvenir?
Nicholas: Toutes les jams et les soirées improvisées au kot!
Laetitia: Je me souviens de ce garçon fort mais qui semblait tellement brisé intérieurement. Il aime composer des textes magnifiques pour extérioriser tous les sentiments qui l’agitent, un vrai artiste. Un soir, alors qu’il avait peut-être un petit verre dans le nez, il me confie que la musique et le Kot Accord lui ont tellement apporté. Il a décidé de recommencer à écrire et former un groupe. Je suis très fière de lui et j’espère qu’il ira loin dans son projet.
Manon: Toutes les fois où je me suis éclatée sur scène.
Sophie: À Noël, on a organisé un immense souper raclette avec tous les membres du kot et ceux qu’on appelle les amis du kot. On s’est échangé des cadeaux, on a beaucoup ri… et beaucoup joué de musique (désolé les voisins).
Une anecdote?
Nicholas: On a un jour organisé une scène ouverte le même jour qu’un grand événement à Louvain-la-Neuve. Quasi personne n’était sur le campus d’Alma. J’ai joué un morceau pour un public de 3-4 personnes. C’était bien plus gênant que de jouer devant une foule.
Sophie: On est du genre à jouer porte et fenêtres du commu ouvertes dès qu’il fait beau. On a régulièrement des visites de curieux, d’admirateurs ou de musiciens alléchés par la musique. Mais la fois où un gars est arrivé en caleçon avec sa guitare, on a quand même été surpris!