KOT À L'HONNEUR: Le Devlop'kot
Dans chaque numéro du Guido Magazine, nous mettons un kot à l'honneur. Et c'est aujourd'hui Manoëlle du Devlop'kot qui a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi?
Manoëlle: Mes parents m'ont appris à être reconnaissante et consciente des conditions privilégiées dans lesquelles je vis, j'ai donc toujours été indignée par une multitude de choses. Faire partie du Devlop'kot, c'est une manière de pouvoir m'engager de manière concrète. Une de mes principales motivations est de réussir à toucher d'autres étudiants sur des thématiques qui me paraissent essentielles à l'heure actuelle.
Le projet?
Manoëlle: Le Devlop’kot est un kot-à-projet qui porte des valeurs de solidarité mondiale, de dignité humaine, d’équité, d’inclusivité et de durabilité, soutenant la convergence des luttes ainsi qu’une transition écologique et sociale. Dans ce cadre, nous questionnons la notion de développement et nous intéressons aux enjeux Nord-Sud.
Les activités?
Manoëlle: Tout au long de l’année, nous tentons de nous déconstruire par la sensibilisation et la création d’espaces de débats qui rassemblent les engagés comme les curieux à travers différentes activités. Les Apéros du Savoir, notre activité-phare, ont lieu toute l’année. Il s'agit de petites conférences durant lesquelles un expert vient discuter d’une problématique pour ensuite engager un débat avec le public.
Différent d'un kot 'traditionnel'?
Manoëlle: On est rassemblé en tant que groupe de jeunes autour d'un projet, de valeurs en commun, de raisons de se révolter et d'agir par rapport à ça. La vie en communauté et pouvoir vivre en groupe, mener un projet ensemble, c'est aussi quelque chose qui me plait. Ce dernier point, dans notre société toujours plus individualiste, me tient particulièrement à cœur. C'est aussi une manière de ne pas me sentir seule dans mon engagement citoyen.
Avantages et inconvénients?
Manoëlle: Pour le moment, je ne vois que des avantages! Être intégrée à un groupe, en apprendre toujours plus sur plein de thématiques, faire partie du monde des KAP, c’est super enrichissant! Après, c’est évident que ça demande du temps et de l’investissement, mais ça en vaut la peine!
Une anecdote?
Manoëlle: On a organisé en début d’année une projection de film. On avait prévu une salle avec plus de 100 places et 8 personnes seulement sont venues… On arrive à en rire aujourd’hui mais c’était très gênant sur le moment. C’est ça aussi, les les kots-à-projets: il y a plein de propositions qui viennent de toutes parts et la com est très importante!
Le meilleur souvenir?
Manoëlle: Sans aucun doute notre 'week-end kot'. C’est un moment privilégié que l’on passe avec tous les membres de l’équipe hors de Louvain-la-Neuve. Cela nous permet d’aborder certains points importants, mais aussi et surtout de renforcer les liens entre nous, d’apprendre à mieux nous connaître et de s’amuser!
Photo: © Photokot