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15/03/2007

Surfin' USA!

Bienvenue dans le monde des surfeurs bronzés, défiant les requins, leurs crinière blonde au vent remplie de sable et de coquillages. Bienvenue à Santa Cruz, dans la Californie du Nord. Bienvenue au spot légendaire Steamer Lane pour le non moins célèbre concours de surf O'Neill Cold Water Classic.

Bien qu'on n'ait jamais vu de compétition de surf de près ni même jamais surfé, O'Neill nous a invités à les rejoindre, à des températures avoisinant les 20 degrés, durant les premiers jours de l'hiver. Nous n'avions donc aucune excuse d'essayer de résister aux charmes de la ville du surf Santa Cruz.

Santa Cruz n'est rien de plus qu'une ville de la côte (56.000 âmes; San Francisco à 130 km au Nord en compte 745.000) avec une station balnéaire située sur le sable et la mer, des magasins de surf les uns après les autres, des montagnes russes en bois, des tas de spots pour faire du surf et des plages à n'en plus finir alors qu'un demi kilomètre plus loin, la ville propose des magasins, des restos et des boîtes de nuit pour le repos du guerrier. La côte est parsemée de petites maisons en bois typiques qui doivent coûter bonbon au vu de la beauté du lieu où elles se trouvent. Les gens ici sont sincères et très accueillants. Contrairement à leurs collègues californiens du Sud, ils ont quelque chose à dire et ils sont assez fiers de cette différence. Tous les habitants de Santa Cruz ne voient que le surf et/ou le skate-board comme passe-temps pour se relaxer. Que ce soit les petits jeunes de cinq à six ans ou leurs grands-pères, tous emmènent leur planche chaque jour à la recherche de la meilleure vague. Quand on sait que la combinaison des surfeurs a été mise à jour à Santa Cruz par Jack O'Neill, que les meilleurs spots s'y succèdent les uns aux autres et qu'un musée du surf peut être visité, on est alors conscient de l'attrait qu'exerce ce sport auprès de ses habitants. Le Coldwater Classic s'y déroule depuis 1987 et est célèbre pour ses vagues impressionnantes. La combinaison est évidemment de mise!

Ne faire qu'un avec la mer

Quel bonheur d'être réveillé à la lueur du jour par le crépitement des vagues et le cri des otaries logées sous l'embarcadère. Un déjeuner de fruits alors que les surfeurs sont en train de prendre leurs premières vagues et ensuite direction Steamer Lane . Une paire de lunettes de soleil sur le nez, une boisson à la main et appuyé contre la rambarde, c'est dans cette position que nous admirons la technique des surfeurs. Comment ils pédalent, attendent, choisissent leur vague, se plantent ou maîtrisent un véritable monstre des mers. Estimer l'eau, garder ses concurrents à l'œil pour que celui en rouge ne puisse pas prendre la bonne vague car dans le surf, c'est le plus intelligent qui gagne. Il faut donc souvent faire preuve d'acrobatie pour jouer le jeu. Et connaître les vagues comme sa poche, ne faire qu'un avec la mer et avoir confiance que la seule bonne vague viendra quand tu l'auras choisie et que tu l'auras surmontée de tout ton corps jusqu'à ce que son écume arrive aux rochers.

La chute du Dieu du surf

Une école de surf après l'autre veut te voir prendre l'eau sur leurs soft-tops (des boards plus longs et donc plus faciles). Accompagné de mon collègue italien Max, nous revêtons donc notre combinaison – on a encore l'air plutôt athlétique! – et nous suivons une formation accélérée donnée par un prof de surf du Club-Ed . Rester bien à plat sur la planche, sentir quand la vague commence à te pousser, pédaler comme un fou avec les bras et enfin, dans un mouvement fluide, élégant et magique, pousser tes jambes sous ton corps et d'une manière magistrale (et un petit coup de pouce de dame nature) se retrouver debout sur l'eau à défier les vagues. Lors de notre deuxième essai, nous étions déjà debout, enfin pour quelques mètres seulement. Quelques minutes plus tard, c'était de mieux en mieux, comme si on avait le surf dans le sang alors que nous parcourions la plage de part en part. Une tentative plus tard, tu en arrives même à te prendre pour un dieu du surf, te balançant aisément à la recherche du meilleur flow . En fait, tu n'as pas fière allure en remuant ton popotin pour avancer et en percutant la planche d'un autre surfeur (avec quelques belles insultes au passage!) et te voilà catapulté par terre. Quatre orteils foulés et une entorse à la cheville en prime. Fin de la session. Souffrance jusqu'en janvier!

De l'eau comme du béton

Une mince consolation pour mes membres endommagés: même les plus grands se pètent parfois la gueule, comme ce fut malheureusement le cas lors de la finale du Coldwater Classic . Tim Reyes – un nom dans le monde du surf – s'est en effet impitoyablement écrasé contre une vague récalcitrante. "I heard something pop", nous explique-t-il . Le résultat: un genou sévèrement endommagé; l'eau peut être très dure! Dans tous les sens du terme. Le concours continue comme si de rien n'était, car " Friendship ends where the water begins ", selon la légende du surf Shawn Thompson, qui est venu renforcer l'équipe des commentateurs. "One wave can turn the tide ", une autre bonne réplique de son cru. Alors que c'est l'Australien Toby Martin qui a gagné, Josh Loya , le héros national, a reçu une belle acclamation du public présent.

Tout comme Santa Cruz, un concours de surf est aussi bien à conseiller pour se calmer que pour se défouler. La nourriture de tous les restaurants était nettement moins chimique que ce que tu pourrais t'attendre à avoir dans ton assiette aux Etats-Unis. De délicieux spicy grilled mahi-mahi (du poisson), des burritos bien remplis, du saumon gipsy fantastique, et même des Polish dogs , une énorme variante du classique hot-dog. Les serveuses font tout ce qu'il faut pour obtenir un bon pourboire, et même si je suis contre ce système, un service parfait est toujours agréable. Si tu restes quelque temps à Santa Cruz, tu peux facilement faire un saut à   San Francisco (Golden Gate , les Cable Cars, Union Square, Alcatraz…) La Californie du Nord est réellement l'endroit idéal pour des vacances cool, que tu sois surfeur émérite ou pas.

(LD)


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